Pour Europol, Joël le dealer serait plus dangereux que Karim le tueur

  • Joël Soudron est soupçonné d'être un trafiquant international de cocaïne.

(…) originaire de Guadeloupe, décrit comme un trafiquant international, “très discret, réfléchi”.

Joël Soudron, soupçonné d’être un trafiquant international de cocaïne, est l’homme le plus recherché de France et fait partie de la soixantaine de visages “Most Wanted” d’Europol diffusés partout depuis ce vendredi 3 décembre. Cet homme de 42 ans, originaire de Guadeloupe, est décrit par les enquêteurs de la Brigade nationale de recherche des fugitifs (BNRF), comme un trafiquant international, “très discret, réfléchi” bénéficiant d’une “surface financière démesurée”.

— Europol (@Europol) December 3, 2021

La police était parvenue à remonter jusqu’à lui en 2011 à la faveur de la découverte au port du Havre de 230 kg de cocaïne en provenance de Guadeloupe. Les enquêteurs avaient ensuite identifié la société expéditrice, dans les locaux de laquelle ils avaient saisi 270 kg de cocaïne et 280 000 euros en liquide. Joël Soudron a beaucoup investi, selon les enquêteurs, dans l’économie légale en Afrique francophone pour blanchir l’argent du trafic, voyageant sans cesse entre différents pays et la Guadeloupe.

 

Europol a diffusé le visage de Joël Soudron.
Europol a diffusé le visage de Joël Soudron. Europol

 

“Most Wanted”

En février 2016, il a été interpellé au Mali puis incarcéré pour purger une peine de six ans de prison pour une autre affaire dans laquelle il avait été condamné en France. En septembre 2018, il avait profité d’une permission de sortie pour s’enfuir. Très discret, Joël Soudron n’a pas la cavale tapageuse contrairement à d’autres trafiquants qui ne craignent pas de s’afficher sur les réseaux sociaux pour faire étalage de leur richesse.

Les enquêteurs espèrent que le “Most Wanted” d’Europol avec la diffusion de photos des fugitifs et l’ouverture d’un site dédié permettra de recueillir des renseignements pour les localiser. Deux autres fugitifs français figurent dans cette liste de l’agence européenne de police. Le premier, Karim Ouali, est un ancien contrôleur aérien recherché pour le meurtre sauvage à coups de hache de l’un de ses collègues en 2011 à l’aéroport de Bâle-Mulhouse. Il a récemment été localisé à Hong-Kong, où les autorités restent sourdes aux demandes de la justice française. Le second, Farouk Hachi, alias “Moustique”, a été condamné par contumace à 20 ans de prison en 2009 pour plusieurs braquages de banque et pourrait se trouver entre la Belgique, les Pays-Bas et le nord de la France.

 

C’est bien le seul de la liste officielle qui ait un prénom français…

J’aime bien parier en fonction de leur tête et de leur nom quant aux faits qui leur sont reprochés…

https://eumostwanted.eu/

 

On voit quand même qu’Europol est surtout obsédé par le trafic de drogues.

Quitte à choquer, il me semble moins grave de vendre de la cocaïne que d’égorger une personne.

Si l’occasion m’en avait été offerte, j’aurais volontiers testé au moins une fois dans ma vie une “drogue dure” pour en comprendre l’effet sur le mental, comme une expérience qui vaut le coup d’être faite une fois dans sa vie. Combien de grands poètes ont trouvé l’inspiration en “planant”, dans leurs hallucinations et leurs euphories d’un moment, tout en sachant les ravages que leur choix, au nom de leur liberté, leur coûterait.

Chacun n’est-il pas libre de son corps dans une certaine mesure ? La cocaïne présente certes aussi des risques pour les autres et pour soi-même qui justifient son interdiction.

Mais personne n’a jamais souhaité être victime d’une tentative d’égorgement halal ou de mourir à coup de hache, le bénéfice pour l’individu qui subit ce sort étant zéro !

Tandis que si la drogue est recherchée, c’est parce qu’elle apporte un bien-être intense momentané… certes payé au prix fort, à bien des égards.

Le tabac et l’alcool, qui constituent dans une certaine mesure des drogues, sont bien autorisés, après tout.

 

L’usage de la cocaïne provoque :

  • une “récompense” immédiate se traduisant par une sensation de bien-être et d’optimisme, les soucis devenant secondaires ;
  • après une trop forte dose ou des doses répétées, la sensation d’avoir la gorge gonflée, anesthésie du nez et des dents ainsi qu’une difficulté à déglutir ;
  • une forte euphorie18 appelée « flash », suivie d’une apparente lucidité extrême ;
  • un sentiment de puissance intellectuelle (illusion de tout comprendre et d’avoir une intelligence inconcevable) et physique (voire sexuelle) qui provoque une désinhibition18 ;
  • une indifférence à la douleur, à la fatigue et à la faim18 ;
  • baisse de la fatigue ;
  • dans certains cas : hallucinations, délire.

Ces effets vont laisser place ensuite à ce qu’il est commun d’appeler « descente » : un état dépressif et à une anxiété que certains apaiseront par une prise d’héroïne ou de médicaments psychoactifs tels que antidépresseurs, anxiolytiques, calmants divers25.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Coca%C3%AFne#Effets_ressentis

 

Pourtant, Europol considère que Joël Soudron a commis des faits plus graves que les musulmans Karim Ouali, qui a tué un collègue à coups de hache, et Farouk Hachi qui a braqué des banques. Braquage où l’on menace généralement de mort…

 

Fait remarquable à l’époque où l’on nous dit qu’il n’existe pas de “race” ni d””homme blanc” (https://resistancerepublicaine.com/2018/07/01/regardez-cet-homme-blanc-qui-clame-je-ne-suis-pas-un-homme-je-ne-suis-pas-blanc/), Joël Soudron est quand même identifié comme appartenant au “type africain”.

Tiens, les Africains sont noirs, quelle découverte !

Les “no borders” vont crier au racisme… !

 

Et si c’était là encore une manifestation de la grande peur de l’Union Européenne, celle de “stigmatiser” des musulmans ?

 

 2,182 total views,  1 views today

image_pdf

4 Commentaires

  1. Comme le porno, la drogue est “descendue” vers le peuple et s’est banalisée au point que des très jeunes consomment des drogues de plus en plus dures.

    A Montréal, en 2008, les fenêtres de mon appartement donnaient sur une ruelle du boulevard Saint-Laurent. Les consommateurs de drogues y trouvaient le renfoncement d’un mini parking idéal pour s’affaler à l’abri des regards et s’injecter leur drogue. L’hiver, des déblayeurs de neige professionnels étaient venu dégager le parking et je les avait avertis d’être prudents car on trouvait des seringues dans la neige. Le paradis de neige immaculée de la ruelle était dangereux. Dans un hébergement pour femmes en difficultés où j’étais réfugiée, une très jeune femme nous racontait venir juste d’avoir une relation sexuelle avec un chauffeur de taxi. Nous savions que cachés sous ses vêtements elle avait de gros pansements sur les creux du pli de ses deux coudes hyper gonflés et infectés là où elle s’injectait de la drogue. Il y avait aussi une fille plus belle que Pamela Anderson, prostituée (les gars qui couchaient avec elle avaient entre les mains une exceptionnelle beauté féminine) qui un soir hallucinait des petits chats sous la table de la salle à manger.
    En 1979, je fréquentais des “alternatifs” qui consommaient des drogues “naturelles” ou psychédéliques: champignons, peyotl, marijuana, haschich, huile, lsd. Puis s’est manifestée la popularisation de la cocaïne. On disait “tiens en voilà un encore qui se prend pour un autre”. L’effet de la cocaïne sur la personalité n’était pas flatteur. Il y avait une tension, une prétention qui émanait des consommateurs de cocaïne. Puis il y a les groupes anonymes de rétablissement en 12 étapes sur le modèle des alcooliques anonymes qui s’appellent narcotiques anonymes, pharmaco-dépendants anonymes, cocaïnomanes anonymes où les plus éclairés vont pour s’en sortir. Il n’y a pas d’aide professionnelle dans ces groupes, il y a la littérature, le programme, l’entraide et c’est gratuit. Chacun donne ce qu’il peut pour aider à payer le loyer du local de réunion. Pour les personnes dérangées par la consommation de drogue de quelqu’un de proche: famille, patron, amis, conjoint, il y a nar-anon. Avec la même structure de programme mais adaptée à leurs besoins.

  2. Pour moi les dealers tuent aussi. Ils ne valent pas plus chers que les tueurs islamistes. Les deux sont les fléaux de notre pays. À éradiquer dans les deux cas!

Les commentaires sont fermés.