La grecque Lesbos ne fait plus rêver les touristes, devenue une terre à migrants

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Lesbos… L’île de la poétesse Sapho, qui chantait les amours féminines…
Lesbos au climat enchanteur :
L’île a une superficie de 1 632 km2, avec 320 kilomètres de littoral, ce qui en fait la troisième plus grande île grecque après la Crète et l’Eubée. Elle est située dans le Nord-Est de la mer Égée. Elle compte deux vastes baies intérieures, le golfe de Iera au sud-est et le golfe de Kalloni au sud-ouest. L’île a une population totale de 105 194 habitants. Wikipedia.
Tout ça pour des migrants incapables d’apprécier leur chance.
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Libérée des Turcs en 1912, la voilà à nouveau qui plie sous l’occupation musulmane. A cause de l’UE qui l’a sacrifiée.
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Que reste-t-il de Lesbos l’antique, de Lesbos la libre ?
Qui va encore à Lesbos ?
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Intéressant article du Figaro si on oublie que le journaleux veut nous faire pleurer sur le sort des ces illégaux qui racontent n’importe quoi et voudraient nous faire avaler que eux, dans la force de l’âge ont fui leur pays en guerre en y laissant des femmes et des enfants !
Lesbos, envahie et occupée dès 2015 par des “migrants”. 4 à 5000 arrivées chaque jour…
2017, les “migrants” y mettent le feu à leur camp :
2018, les “migrants” n’aiment pas la nourriture qu’on leur donne. Petit caprice, ils jettent des tonnes de nourriture..
2018, toujours, des “migrants” détruisent la croix de Lesbos, qui offense les musulmans.
2019, dernière étape du djihad, ils sont chez eux. Plus personne ne leur dispute le territoire. Lesbos est devenue une salle des pas perdus géante, où des migrants attendent le verdict des services d’immigration pour savoir s’ils sont autorisés à gagner le continent et poursuivre leur procédure en vue d’une éventuelle relocalisation dans un pays membre, ou s’ils sont renvoyés en Turquie. 
Lesbos en voie d’appartenir de fait aux étrangers, musulmans en majorité. C’est Erdogan qui doit se frotter les mains.
Et il se passe à Lesbos ce qui se passe chez nous en Seine Saint-Denis, à Marseille, Rouen, Strasbourg… Le Grand Remplacement. La dernière phase du djihad.

Grèce: à Lesbos, les migrants ont supplanté les touristes

REPORTAGE – Le pic de la vague migratoire est passé. Pourtant, les touristes ont déserté cette île grecque où continuent d’affluer des migrants, hébergés dans des camps bondés dans des conditions sanitaires difficiles. Et provoquant le ressentiment des Grecs.
Envoyée spéciale à Lesbos
Lorsqu’il relate son histoire, Mohamed * garde les yeux rivés sur les navires gris des garde-côtes, stationnés dans le petit port de Mytilène, chef-lieu de Lesbos. Camerounais anglophone, il vit sur l’île depuis novembre, comme 7 400 autres migrants. Accusé à tort d’appartenir à une milice armée, l’homme de 28 ans a quitté son village un matin de septembre pour échapper à des militaires, en pleine crise anglophone.
«S’ils vous suspectent, ils vous exécutent. Alors je me suis enfui à travers les buissons, raconte-t-il. Ma femme et mes filles d’un et cinq ans n’ont pas pu me suivre. Elles vivent actuellement cachées au Nigeria.» De Douala, il se procure un visa «pour aller n’importe où». Ce sera l’Iran en avion, puis la Turquie en camionnette où il est détenu un mois, faute de papiers, avant de traverser ce bras de mer Égée, d’Izmir à Lesbos. «Je ne savais pas où j’allais, ajoute-t-il. Nous étions 54 sur le canot, de nuit, jusqu’à ce qu’on croise les garde-côtes qui nous ont amenés à terre.»
« Les barbelés du camp me rappellent quand j’étais emprisonné et torturé pendant deux semaines au Cameroun»

Mohamed

Mohamed vit désormais à 7 km de Mytilène, ou à 30 minutes de trajet dans un bus bondé, dans le camp de Moria, considéré comme l’un des pires d’Europe. Pour y passer le moins de temps possible, il part le matin et n’y rentre que le soir. Dans la journée, il rayonne autour de la place Sappho, en quête d’ombre ou d’air conditionné. «Les barbelés du camp me rappellent quand j’étais emprisonné et torturé pendant deux semaines au Cameroun», explique-t-il. Le froid hivernal assorti de coupures d’électricité l’a aussi traumatisé. «En janvier, j’ai perdu le seul ami que j’avais. J’ai cru que c’était la fin. Je me suis dit: “J’ai survécu aux balles, mais si c’est pour mourir de froid”, se souvient-il. Quand l’autopsie a révélé que mon ami n’était pas mort de froid, mais d’une crise cardiaque, j’ai été soulagé.»
Érigé sur le site d’une ancienne base militaire, le camp affiche un taux d’occupation de 5 200 migrants (dont 40 % d’enfants et 360 mineurs isolés), pour 3 000 places officielles et 2 200 selon le Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU (HCR). Aux abords du centre insalubre et surpeuplé, 2 000 migrants sont contraints de vivre dans L’Oliveraie, un campement informel au nom poétique, mais où la réalité l’est beaucoup moins: des abris de fortune, peu de sanitaires et la cohabitation avec des rats et des serpents.

Une soixantaine d’arrivées quotidiennes

À l’ombre de sa tente, au bord du champ d’oliviers, Samim, 24 ans, se prépare à aller à un cours d’anglais. Membre des forces spéciales à Kaboul, il a fui des criminels qui en voulaient à sa vie, traversé le Pakistan, l’Iran et la Turquie pour arriver à Lesbos il y a trois mois. «C’est moi qui ai conduit le canot, dit-il en montrant une photo de lui à la barre. Le camp était plein quand nous sommes arrivés, alors nous nous sommes installés ici.» Derrière lui, l’abri est rempli d’hommes entassés et assoupis à même le sol. Son ami Sayed, 30 ans, le rejoint. Ancien professeur de physique de confession chiite, il dit avoir été persécuté par les talibans et rêve de vivre au Canada. Quelques tentes plus loin, le ton monte, une bagarre éclate au bout de l’allée. L’attente pour se laver ou manger est source de tensions. Sayed y voit une autre explication. «Dès que l’argent tombe, ils boivent et se battent. Quand il n’y en a pas, au moins, ils ne boivent pas.»
Sur l’île cohabitent des dizaines de nationalités, mais 75 % sont Afghans. Si le pic, qui atteignait 4 000 à 5000 arrivées quotidiennes en 2015 et faisait de Lesbos la première porte d’entrée migratoire en Europe, est passé, le flux ne s’est pas tari. Une soixantaine de migrants traversent quotidiennement les 4 km de mer séparant les côtes turques, visibles à l’œil nu, et grecques. «Un à trois bateaux arrivent chaque jour et des naufrages ont encore lieu régulièrement», explique Boris Cheshirkov, porte-parole du HCR à Athènes. Sept personnes ont ainsi péri en juin et le corps d’une fillette a été découvert sur un rivage début mars. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir des gilets de sauvetage orange dans les rochers.

Salle des pas perdus géante

L’accord signé entre Ankara et l’UE en mars 2016 pour freiner les arrivées en mer Égée a largement atteint son objectif en 2017 et en 2018. Mais le texte a entraîné une surpopulation des îles, qui proposent déjà des services publics a minima pour leurs habitants et n’y étaient pas préparés. Les récents changements d’exécutifs grec et européen ne devraient pas bouleverser grand-chose dans l’immédiat. Comme les autres «hotspots» des îles grecques, Lesbos est devenue une salle des pas perdus géante, où des migrants attendent le verdict des services d’immigration pour savoir s’ils sont autorisés à gagner le continent et poursuivre leur procédure en vue d’une éventuelle relocalisation dans un pays membre, ou s’ils sont renvoyés en Turquie.
La Grèce est le troisième pays derrière la France et l’Allemagne en termes de demandes d’asile. Onze critères sont pris en compte pour évaluer la vulnérabilité des demandeurs. Mais le système déborde, les procédures sont lentes et de plus en plus complexes, sans que les infrastructures et les personnels ne soient étoffés. «La situation est incroyablement difficile pour les migrants et bien souvent indigne, qu’il s’agisse des conditions dans lesquelles ils vivent, du manque d’information sur les procédures, de logements, d’accès à des soins médicaux ou de soutien psychologique, estime Renata Rendon, cheffe de mission pour l’ONG Oxfam en Grèce. Ce sont des survivants de torture, de violences, de guerre, et quand ils arrivent ici, ils continuent à se sentir en danger et dans l’incertitude.»
«L’UE nous a pris beaucoup d’argent et nous a gouvernés. Mais les Européens doivent prendre plus de réfugiés. Il faut davantage de solidarité européenne»

Panos

Au pied de la citadelle, dans les rues animées de Mytilène, des petits Syriens pieds nus font la manche, quand d’autres migrants font des courses d’alimentation, grâce à l’allocation mensuelle du HCR de 90 euros par adulte. Dans son épicerie fine, Panos attend le touriste. Plages sublimes, forêt pétrifiée, cité médiévale… l’île, qui tient son nom du petit-fils d’Eole, ne manque pas d’atouts. Mais si le tourisme remonte, avec 63.000 visiteurs en 2018, il n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant crise (75.000 en 2015). «C’est simple, il n’y a plus de touristes. Il n’y a que cinq navires de croisière cet été, au lieu d’une trentaine avant. Les Européens préfèrent aller ailleurs pour ne pas être confrontés aux réfugiés. Même les Turcs risquent de moins venir cet été à cause du cours de la livre», prédit le commerçant.
Et la présence de centaines d’humanitaires à l’année ne change rien à son activité. «Au début, nous avons fait preuve de beaucoup d’attention à l’égard des migrants, mais ils sont devenus trop nombreux. Maintenant, je me contente de les renseigner quand ils cherchent la pharmacie ou le distributeur.» Cambriolé à trois reprises, «par eux» dit-il en montrant les rayons d’alcool, Panos a fait installer des caméras depuis. Mais sa colère vise aussi l’Europe. «L’UE nous a pris beaucoup d’argent et nous a gouvernés. Mais les Européens doivent prendre plus de réfugiés. Il faut davantage de solidarité européenne.»
Quelques venelles plus loin, Eugenia Tziaka réceptionne les livraisons pour son restaurant. Elle a senti un changement dans l’attitude chez certains locaux, qui ont pourtant tous porté secours ou aidé des migrants depuis quatre ans. «Ça a commencé à changer à cause de la montée de l’extrême droite, explique cette quinquagénaire, se remémorant le lynchage d’Afghans survenu en avril 2018 sur le port. Ils s’en sont même pris aux enfants, c’était épouvantable. La police n’a rien fait.» Bénévole dans un autre camp de l’île, Pikpa, elle, a monté le restaurant Nan avec quatre amies pour «lier les populations locales et les réfugiés». «On a eu l’idée en 2015, mais nous avons ouvert il y a un an et trois mois, le temps de concrétiser grâce à des dons et à nos économies», explique cette enseignante à la retraite.
Derrière le comptoir, trois femmes préparent les plats du midi. Ovileya, Bengalie de 23 ans, donne des consignes en grec à une locale en apprentissage. Arrivée à Mytilène en 2016 et employée dans le restaurant depuis son ouverture, elle mélange ce qu’elle a appris de sa mère avec la cuisine grecque. Sans ciller, elle relate son périple en éminçant des oignons. «Je suis transsexuelle, alors je n’avais pas d’autre choix que quitter mon pays. Ma maison a été brûlée, mon père m’a répudiée et j’ai tenté à trois reprises de me suicider», explique-t-elle. «Pour traverser, nous étions 61 sur un petit bateau. Je ne savais pas nager, c’était épouvantable, raconte-t-elle en saupoudrant sa préparation de cardamome. Ma première demande a été rejetée, alors que je remplissais les critères de vulnérabilité, mais elle a été acceptée la deuxième fois, grâce à l’aide d’un avocat.»

Rester sur l’île?

Aujourd’hui, Ovileya a tourné la page Moria et vit dans un appartement du HCR (qui en a 700 sur l’île) qu’il faut théoriquement quitter au bout de six mois. Cela ne l’inquiète pas. «J’ai un travail légal et des amis. Je n’ai pas de plan mais j’essaie d’avancer, pas d’oublier.» Dans l’immédiat, elle ne se voit pas quitter Lesbos pour gagner le continent où elle ne connaît personne. La Grèce et ses îles, qui n’étaient pas une destination finale pour ces exilés, le deviennent.
Mais l’été s’annonce difficile pour les migrants et les îliens, à mesure que le thermomètre monte et que les arrivées continuent. «La situation risque de se dégrader dans les semaines à venir à cause de la chaleur», redoute Renata Rendon. Mohamed, qui dit tenir le coup grâce à l’étude de la Bible, espère obtenir l’autorisation de poursuivre sa demande d’asile. «Si je trouve un travail, je resterai ici sans problème, dit-il. Je n’ai personne sur le continent.» Dans quelques jours, aura lieu le premier examen de son dossier, qui marquera sans doute le début d’une nouvelle longue attente.

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5 Commentaires

  1. même la Grèce est envahie ? pourtant berceau de notre civilisation . cela montre a quel point les technocrates de bruxelles veulent l’anéantissement de notre identité .
    justement, actuellement je suis en train de lire l’été grec , de jaque lacariére , récit de voyages écrit a la fin des années 50’s , ou il nous décrit une Grèce populaire , mystique et enraciné . votre article me sort de ma rêverie et me renvoi dans le néant de cette triste réalité de 21ième siècle .

  2. Les migrants/déserteurs vont faire mourir le tourisme et tout le monde va écoper.

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