Algérie : Bernard Lugan répond par avance aux mensonges prévisibles du rapport Stora-Macron

Christine a, récemment, poussé un salutaire  cri  de colère contre les  récentes prétentions des escrocs du pouvoir islamo-mafieux d’Alger.

Pillant leur pays, mais totalement  incapables de donner un avenir à leurs fils et à leurs filles, c’est à la France de faire leur social, par une immigration de masse,  depuis 1962.

Leur “gestion” de corrompus  du pays  a entraîné une guerre civile (200 000 morts) dans les années 90.

Ils exigent de nous  100 milliards d’euros.

Ils exigent nos archives.

Bernard Lugan reprend et complète le dossier dans le texte qui suit :

 

En parlant de la colonisation comme d’un « crime contre l’humanité », Emmanuel Macron a ouvert une boite de Pandore qu’il ne pourra plus refermer.

 

Déjà, le 15 juillet 2019, Mohand Ouamar Bennelhadj, secrétaire général par intérim de l’ONM (Organisation nationale des moudjahidines, les anciens combattants), avait appelé les députés algériens à voter une loi criminalisant la colonisation française.

Maintenant qu’il y a tout à craindre du rapport de la « commission Stora » sur la « mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie » qui devrait remis au début de l’année 2021, voilà déjà les demandes de « réparations » qui s’accumulent.

 

Certaines exigent la remise des archives de l’Algérie française, d’autres formulent des demandes de « dédommagement » s’élevant à 100 milliards de dollars !!!

 

L’Etat semblant avoir renoncé à défendre l’image de la France et ses intérêts face à ces exigences à la fois surréalistes et insupportables, il ne reste donc que la réaction citoyenne et la mobilisation du « pays réel » à travers les réseaux sociaux.

 

Tel est le but de cette analyse.

Puisque le « Système » algérien veut faire les comptes, nous allons donc lui présenter l’addition de ce que l’Algérie a coûté à la France entre 1830 et 1962…sans parler du coût colossal de l’immigration depuis cette dernière date…

Au mois de juillet 1962, au terme de 132 années de présence, la France avait créé l’Algérie, lui avait donné son nom, l’avait unifiée et lui avait offert un Sahara qu’elle n’avait, et par définition, jamais possédé puisqu’elle n’avait jamais existé auparavant.

La France avait drainé ses marécages, avait bonifié ses terres, avait équipé le pays, avait soigné et multiplié par dix ses populations.

Elle avait également fait entrer dans la modernité des tribus jusque-là dissociées qui n’avaient jamais eu conscience d’appartenir à un tout commun supérieur.

La France laissait en héritage à l’Algérie indépendante :

– 70.000 km de routes,

– 4300 km de voies ferrées,

– 4 ports équipés aux normes internationales,

– une douzaine d’aérodromes principaux,

– des centaines d’ouvrages d’art (ponts, tunnels, viaducs, barrages etc.),

– des milliers de bâtiments administratifs, de mairies, de casernes, de gendarmeries,

– 31 centrales hydroélectriques ou thermiques,

– une centaine d’industries importantes dans les secteurs de la construction, de la métallurgie, de la cimenterie,

– des milliers d’écoles, d’instituts de formation, de lycées, d’universités, d’hôpitaux, de maternités, de dispensaires, de centres de santé, etc.

Tout cela avait été créé par la France, pensé et réalisé par des ingénieurs et des architectes français, et payé par les impôts des contribuables français.

En 1959, toutes dépenses confondues, l’Algérie engloutissait à elle seule 20% du budget de l’Etat français, soit davantage que le budget de l’Education nationale ou ceux, additionnés des Travaux publics, des Transports, de la Reconstruction et du Logement, de l’Industrie et du Commerce.

Et cela, en pure perte car, économiquement, l’Algérie n’avait pas d’intérêt pour la France.

Qu’il s’agisse des minerais, du liège, de l’alpha, des vins, des agrumes etc., toutes les productions algériennes avaient en effet des coûts supérieurs à ceux du marché.

Ainsi, alors que le vin comptait pour près de 54% de toutes ses exportations agricoles vers la métropole, le prix de l’hectolitre qu’elle vendait à la France était largement supérieur à celui produit en Espagne, ce qui n’empêcha pas la métropole de se fermer au vin espagnol pour s’ouvrir encore davantage au sien…

En 1930, le prix du quintal de blé était de 93 francs alors que celui proposé par l’Algérie variait entre 120 et 140 f, soit 30 à 50% de plus.

Quant au pétrole, il avait lui aussi été subventionné par la France.

Découverts en 1956, les hydrocarbures du Sahara furent mis en production entre 1957 et 1959, avec une exploitation qui débuta véritablement en 1961, quelques mois donc avant l’indépendance.

Or, comme Daniel Lefeuvre l’a clairement montré, l’Etat français fut quasiment contraint d’imposer à des compagnies réticentes de s’investir dans cette production.

En effet : – Le pétrole algérien devait obligatoirement être vendu sur le marché mondial car il était trop léger pour la transformation en fuel dont avait alors besoin l’industrie française.

– A cette époque le marché mondial était saturé. L’URSS bradait ses huiles à bas prix et les gros producteurs du Moyen-Orient limitaient leur production.

– L’Algérie et la Libye arrivant en même temps sur le marché la chute des cours allait être accélérée, d’autant plus que le pétrole libyen était plus facile à exploiter et à écouler que celui d’Algérie.

Le brut algérien était cher : 2,08 $ le baril contre 1,80 $ au cours mondial. Résultat : là encore, la France a surpayé un pétrole dont elle avait pourtant financé les recherches et la mise en exploitation,phénomène qui se poursuivra d’ailleurs après l’indépendance.

 

Quant à l’immigration algérienne en France, et là encore, contrairement à tous les poncifs, elle n’a correspondu à aucune nécessité économique, l’absence de qualification et de stabilité de cette main-d’œuvre nécessitant la mise en place de mesures d’adaptation inutilement coûteuses.

De plus, contrairement à la vulgate, l’afflux d’Algériens en métropole, dans les années 1950, n’a pas répondu aux besoins en main d’œuvre de l’économie française au cours des années de reconstruction ou des « Trente Glorieuses » puisque, sur 110 000 Algériens recensés en 1950 dans la région parisienne, Daniel Lefeuvre a montré que 50 000 n’avaient pas de moyens d’existence réguliers.

De même, en 1957, sur 300 000 Algériens vivant en France le nombre de sans-emploi était de 100 000…

En Algérie où tout était plus cher qu’en métropole, année après année, la France a comblé la différence.

Par comparaison avec une usine métropolitaine, l’ensemble des dépenses, salaires et accessoires était ainsi de 37% plus élevé en Algérie, ce qui faisait qu’une usine qui y était construite n’étant pas rentable, il lui fallait donc, non seulement un marché subventionné par la France, mais en plus un marché protégé…

Au lieu d’avoir pillé l’Algérie comme l’affirment contre la vérité historique et économique les dirigeants algériens, les culpabilisateurs et les « décoloniaux », la France s’y est au contraire ruinée.

Par le labeur de ses colons la France avait également permis à l’Algérie d’être alimentairement auto-suffisante.

Aujourd’hui elle est le premier importateur africain de biens alimentaires pour un total annuel moyen de 12 à 14 milliards de dollars (Centre national algérien de l’informatique et des statistiques-douanes-CNIS).

Pour mémoire, en 1961, l’Algérie exporta 600.000 quintaux de grain et 700.000 quintaux de semoule.

Aujourd’hui, la moyenne annuelle des importations de ces produits se situe entre 5 et 30 millions de quintaux par an.

L’Algérie n’exporte plus d’oranges alors qu’avant 1962, les exportations étaient de 200.000 tonnes.

Elle n’exporte plus de tomates (elle en exportait 300 000 quintaux avant 1962), de carottes, d’oignons, de petits pois, de haricots verts, de melons, de courgettes etc., toutes productions qui faisaient la richesse de ses maraîchers avant 1962.

Avant cette date, les primeurs algériens débarquaient à Marseille par bateaux entiers.

Notamment les pommes de terre nouvelles dont les exportations annuelles oscillaient entre 500.000 et un million de quintaux alors qu’au 4e trimestre 2020, rien qu’en semences, et pour la seule France, l’Algérie en a importé 4300 tonnes (Ouest-France 14 décembre 2020).

Toujours avant 1962, l’Algérie exportait 100.000 hectolitres d’huile d’olive et 50.000 quintaux d’olives tandis qu’aujourd’hui, la production nationale ne permet même pas de satisfaire la demande locale.

La seule facture de lait en poudre et de laitages atteint en moyenne annuelle quasiment 2 milliards de dollars.

Alors que la moitié de la population a moins de 20 ans, le pays est dirigé par des vieillards dont la seule « légitimité » repose sur le mythe de la résistance à la colonisation et sur d’auto-affirmations « résistancialistes » le plus souvent imaginaires.

 

Quant aux nombreuses associations d’ « ayants-droit » auto proclamés acteurs ou héritiers de la « guerre de libération », dont les Moudjahidines ou Les enfants de martyrs, elles bloquent la jeunesse sur des schémas obsolètes qui tournent le dos à la modernité.

Avec 6% de toutes les dotations ministérielles, le budget du ministère des Anciens combattants est ainsi supérieur à ceux de l’Agriculture (5%) et de la Justice (2%)…

La cleptocratie d’Etat qui, depuis 1962 a fait main-basse sur l’Algérie indépendante a dilapidé l’héritage laissé par la France avant de détourner des dizaines de milliards de dollars de recettes gazières et pétrolières sans songer à préparer l’avenir.

Après avoir ruiné le pays, il ne lui reste donc plus que son habituelle recette : accuser la « France coloniale ».

 

Et pourquoi cesserait-elle d’ailleurs de le faire puisque, à Paris, les héritiers des « porteurs de valises » boivent avec tant volupté au calice de la repentance…encouragés en cela par le président de la République lui-même…

 

Pour en savoir plus, voir mon livre :

Algérie l’histoire à l’endroit.

Plus d’informations sur le blog de Bernard Lugan.

https://bernardlugan.blogspot.com

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28 Commentaires

  1. C’est un peuple qui n’a rien produit n’a rien fait de par leur religion néfaste à toute modernité Il n’y a qu’à voir les émirats riches mais sans l’œuvre des mécréants ils seraient encore sous les guitounes et les chameaux comme seuls moyens de transport

  2. des corrompus et des fainéants qui préfèrent nous envahir et avoir droit à toutes les aides et en prime se plaindre de notre pays. Retour au bled vite fait bien fait.

  3. Bravo Christine pour cette rectification du discours officiel !
    Pour 2021, peut-être serait-il possible d’organiser des conférences publiques avec des intervenants de qualité comme Lugan, Camus,Wagner,Del Valle,Bat Yéor etc…sur ces projets et thèmes qui nous occupent: Islam, invasion …
    Créons l’évènement !

  4. Combien les Arabes et les Turcs comme Tebboune ou Erdogan doivent aux Berbères et aux Européens pour les Razzias commise en méditerannée contre des femmes et des gosses pour leur harems ?

  5. Un pays de merde qui doit tout à la France et qui continue de nous emmerder en nous demandant des aides.

  6. Comment se fait il que des gens comme Mr Lugan ne soit pas invité pour débattre sur les plateaux télés? Les médias préfèrent certainement les niais comme Ségolène où Cohn Bendit.

  7. Si tant est que la France ait dû payer une quelconque réparation au pays des zoophiles , cela aurait déjà été fait. Nous leur avons érigé un pays entier avec toutes ses infrastructures.

  8. curieux destin que celui de cette zone géographique……ON NE PEUT MËME PAS PARLER DE PAYS
    cette région était non nommée, traversée, et habitées selons ses latitudes par un grouillement de berbères, de turcs, d’ arabes, de noirs, Maures, koulouglis
    Et connue de ses autochtones sous le nom de El Djazaïr
    ce qui signifie en rebeu : “les Iles” en vrai celles-deux ou trois- qui font face a Alger, alors inconnu , si ce n’ est de la dynastie Tunisienne des Hafsines, rois qui possédaient tout l’ est de l’ actuel Algérie
    seuls les Turcs ont géré pendant trois siècle cet amas improbable de tribus, de ramassis de voleurs, pillards, criminels….et grands paresseux surtout
    comment ont ils fait ?
    simple: en refusant tout aux autochtones, ou en ne leur accordant rien !!
    la couverture de garantie étant alors l’ islam !!
    la France a surtout vaincu en 1830 les puissantes familles turques et koulouglis, tout comme les peuples Kabyles, d’ ou partira l’ insurection anti française

  9. Algérie pays avec du gaz du pétrole la mer l’agriculture des montagnes,…bref la France en beaucoup plus riche en ressources que nous, avec un pupulasse jeune et pourtant depuis 62 qu’ont ils fait ? rien nada. Pays de feignasses dirigé par des vendus qui pompent le fric et abreuvent ces abrutis de religion en leur expliquant que plus tu es malheureux sur terre et plus tu pourras niquer de vierges au paradis en buvant des rivières de miel… aucune sympathie pour ce pays et ce peuple que nous devrions expurger de nos relations bilatérales car ils ne nous servent à rien à part nous envoyer leur merdasse ici chez nous (ils aiment bien dire chez nous ceux qui vivent ici en parlant de leur cher pays des tremolos dans la voix ou ils ne voudraient pas vivre car la bas pas de CAF….)

  10. Je crains fort que les Français endoctrinés par les “élites”, les medias sans oublier leurs vedettes favorites, les Enrico Macias ou Eddy Mitchell ne soient plus aptes à réfléchir et à entendre la voix de la raison. Mais tant de milliards de dettes, la facture de la colonisation selon l’ineffable Benjamin Stora et ses acolytes algériens – peut-être même un dessous de table pour le patriote Stora ? – où croient-ils qu’on les trouvera ? Si la France est ruinée leur immigration maghrébine devra revenir au pays et les retraités centenaires ne percevront plus leur retraite. Il faudrait leur faire connaître l’histoire de la poule aux oeufs d’or !
    Ce qui m’inquiète c’est l’état de désarmement total du peuple historique français complètement à la ramasse.

    • Quelle connerie de ne pas avoir trouvé un autre vocabulaire pour parler de colonisation : crime contre l’humanité !!! qui a bâti les hôpitaux ? combien en ont-ils bâtis depuis notre départ ??? Où est le crime ???

  11. Magnifique intervention Christine !
    Merci d’avoir rétabli la réalité historique, mais les pillards (le terme proxénètes ne serait-il pas plus approprié?), n’en resteront pas là, puisque c’est celui là même qui est à la tête de la France qui a légitimé leur action ! C’est d’ailleurs, peut-être, ce qui lui a permis d’être élu et lui permettra d’être réélu grâce à sa francophobie dont il avait fait la promotion lors de sa campagne électorale…
    Dans le privé, le conseil d’administration aurait rapidement sanctionné la faute de mandat du dirigeant par son licenciement sans indemnité !
    Dans notre république monarchique et pétaudière, celui-ci s’autorise même à discréditer les forces de l’ordre chargées de protéger l’Etat et sa petite personne …Du jamais vu !…

  12. Tout a fait d’accord avec cet article monument de vérité , j’avais vingt ans et j’ai tout vu ! actuellement est que : Le pétrole va se tarir et ne va plus masquer l’incompétence des dirigeants de ce pays ( beaucoup anciens auteurs de crimes odieux ) alors des larbins anti-France de chez nous vont les aider a mettre en place le chantage d’une soit disant dette couchée sur de la repentance . La réalité est que ça devrait être la France qui devrait présenter sa facture de ce qu’elle construit dans ce territoire ensuite assortie de la facture de l’immigration qui nous coute beaucoup plus qu’il ne nous rapporte .Les anciens d’ Algérie disparaissant peu a peu les plus jeunes s’en foutent et ils n’ont aucun savoir en histoire( voulu ) les revendications vont rentrer comme dans du beurre d’autant plus que nous avons un président qui en crée les conditions , importe peu si c’est par ignorance ou par maladresse la merde nous arrive .

  13. Ils ont hérité d’une mine d’or et en ont fait une mine a merde ! Je demande un jour a un gars d’origine algérienne vivant en France s’il s’installerait en Algérie …Sa réponse ‘ Risque pas c’est un pays de merde ! ‘ ..et cette anecdote est vraie je n’invente pas !

  14. Et leur véritable nature reprend le dessus, 1830 n’a servi à rien.
    Au 21ème siècle, la tactique des razzias reprend :France :
    des “bandes, domiciliées en Espagne, mais originaires d’Afrique du Nord, s’installent quelques mois à Marseille pour ensuite multiplier les raids”
    https://www.fdesouche.com/2020/12/23/france-des-bandes-domiciliees-en-espagne-mais-originaires-dafrique-du-nord-sinstallent-quelques-mois-a-marseille-pour-ensuite-multiplier-les-raids/

  15. Exposé parfaitement clair de Bernard Lugan, le seul vrai spécialiste de l’histoire de l’Afrique. En 1962,l’Algérie était assez riche même si subventionnée par la France. mais en 60 ans, c’est devenu un cloaque. Merci le FLN et envoyons lui la note de 130 ans de mise en prospérité.

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