Pavel Durov est optimiste : oui, nous parviendrons à conserver notre vie privée !

Voici le dernier volet de la transcription de l’interview de Pavel Durov  par Tucker.

Pour voir  les parties précédentes :

https://resistancerepublicaine.com/2024/04/30/lhomologue-russe-de-zuckerberg-pavel-durov-le-plus-riche-de-dubai-et-idealiste-de-la-tech-1/

https://resistancerepublicaine.com/2024/05/01/les-aventures-nomades-du-milliardaire-pavel-durov-2-qui-lont-mene-a-dubai/

https://resistancerepublicaine.com/2024/05/02/tucker-ebahi-le-milliardaire-pavel-durov-ne-possede-rien-et-ne-veut-rien-posseder/

 

Tucker : « Ce qu’ils estiment être leur sécurité signifie vous espionner finalement… » Le journaliste s’interroge lui-même, tout en interrogeant Pavel, si la confidentialité pourra être préservée dans le futur car, partout où il se rend, il constate l’absence de confidentialité, que nous sommes tous espionnés ou contrôlés, d’une manière ou d’une autre. Pavel lui demande en retour s’il pense que nous avons aujourd’hui de la confidentialité. Ce que nie Tucker.

Nous le constatons tous. Ils nous assomment de plus en plus avec des QR codes, pour un oui, pour un non. Le Covid a facilité cette mise en place mondiale. Comment cela a-t-il été possible, si ce n’était par une politique de la terreur politique, servie par les médias mainstream aux ordres et/ou appartenant à des oligarques de l’Occident collectif dégénéré, puisque nous avons remarqué qu’en Afrique par exemple, rien de tout cela ne se produisait. L’on m’objectera, que le continent africain est moins équipé en BigTech que nous. Grand bien leur fasse.

Je me souviens que cette politique de la peur globale fut inaugurée en 1999, lorsque les médias nous lavaient le cerveau au quotidien, pour nous alerter qu’un bug informatique se passerait dans la nuit de la Saint Sylvestre 1999-2000. La conne manipulée que j’étais, comme je pense tout le monde qui possédait alors un ordinateur, ouvrit son Mac pour vérifier. Rien ne s’était passé. C’était leur première tentative mondiale d’intimidation collective. Ils récidivaient une seconde fois en 2009, avec la grippe H1N1 avec l’achat massif de vaccin par la « brillante » Roselyne Bachelot. 94 millions de vaccins avec notre « pognon de dingue » ! Peut-être que les mainstream étaient alors moins dans le mode « voix de son maître », pour que la population resta indifférente ? Leur dernière tentative, fin 2019, fut enfin la bonne. 20 ans après la première : « Nous sommes en guerre », était la phrase qu’il fallait lancer, sur un air d’apocalypse, de la part d’un petit acteur de théâtre, pour faire rentrer les rats dans leurs trous, confinés, muselés, masqués, piqués à plusieurs reprises. La majorité, sur le globe, par peur de la mort servit ainsi de banc d’essai à BigPharma. La Russie fut l’un des seuls pays raisonnables, avec la Suède…

Ceux qui résistèrent furent sévèrement sanctionnés, voués aux gémonies, assassinés socialement, comme les contradicteurs, tels que les meilleurs au monde, les Professeurs Perronne, Montagnier et Raoult et d’autres moins célèbres. Les médecins furent empêchés de soigner. Les vieux furent carrément assassinés dans les Ehpad à coups de Remdesivir.

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/coronavirus-on-a-laisse-mourir-les-vieux-juge-eric-ciotti-20200412

On a vu le sport favori des Français revivre. La délation. Cette 3ème tentative de mettre au pas les futurs esclaves, était la bonne. Quand les politiques corrompus jouent le jeu de l’industrie pharmaceutique toujours plus avide, que les médias tout aussi corrompus prennent unanimement le relais, ça marche. Les esclaves sont mis au pas. Censurés sur Twitter de l’époque de Jack Dorsey, de FaceBook de Zuckerberg, sans oublier bien sûr Google, YouTube qui censuraient, supprimaient tout ce qui était critique de la pensée officielle.

 

Tucker confirme tout cela :  les gouvernements prennent de plus en plus de pouvoir à cause des nouvelles technologies et demande à Pavel, s’ils pourront gagner, à la longue. Serons-nous capables de garder notre vie privée, notre confidentialité ? Pavel y croit, il se dit optimiste :

« De nouvelles applications sécurisées seront créées, dans le genre des portefeuilles dans lesquels nous gardons nos devises en crypto-monnaies. Il y aura peut-être de nouveaux systèmes sécurisés pour envoyer des messages. Si les choses semblent aller dans une direction aujourd’hui, cela ne signifie pas que demain elles continueront d’aller dans la même direction. Peut-être que les gens vont commencer à en avoir marre et décideront d’aller dans une autre direction. »

Et Pavel de continuer sur la période Covid dans les termes que j’évoquais plus haut. Il souligne qu’aujourd’hui le sentiment des gens a changé sur cette période Covid et que le post Covid démontre clairement la frustration des gens de n’avoir pu s’exprimer et de toujours être empêché de manifester une opinion différente de la doxa.

Personnellement j’ajouterais que c’est exactement la même chose sur l’opération spéciale du Président Poutine. Les médias font croire que cette guerre aurait commencé en 2022, alors que c’est en 2014 qu’elle fut inaugurée par l’Ukraine Banderiste, sur le Donbass. Cela tombe bien, je me souviens très bien que c’est le 2 mai 2014 (aujourd’hui, nous sommes le 2 mai 2024, un jour de commémoration) que l’immeuble syndicaliste de la ville d’Odessa fut incendié et tua les employés qui s’y trouvaient par centaines, pris au piège, car empêchés de fuir par les dits « nationalistes », quand en fait c’étaient les banderistes antisémites. On dit aujourd’hui que plus de 100 personnes auraient trouvés la mort et une moitié d’autres furent blessés. L’évènement provoqua la chute du Président pro Russe, Viktor Yanoukovitch.

Pour mémoire de mes épisodes précédents sur Pavel Durov, ce dernier nous avait fait savoir qu’il fut sollicité en 2013 par le gouvernement russe, pour lui fournir les identités des agitateurs Ukrainiens et qu’il avait refusé, prétextant qu’il ne pouvait pas trahir ses clients, parce que son gouvernement le lui demandait. Ce sont ces événements qui l’ont incité à quitter son pays.

Cependant, toujours en voulant rester une plateforme neutre, Pavel a aidé les gouvernements à diffuser leurs messages. « Néanmoins, confie Pavel, nous ne voulions pas censurer les voix qui furent critiques de toutes ces mesures gouvernementales. Nous avons espéré des débats, desquels la vérité pourrait surgir. Bien sûr, nous avons été sous les feux de la critique à cause de notre position. Avec le recul, nous constatons que c’était la bonne stratégie. Nous étions le seul réseau social à ne pas avoir supprimé des comptes en opposition avec la doxa officielle. »

 

Et pour terminer toute cette histoire, la question la plus hilarante de Tucker qui lui demande : « Mais pourquoi n’êtes vous pas célèbre aux États-Unis et traité en héros ? Ne devrait-on pas mettre en œuvre une parade en votre honneur ? Vous êtes le seul réseau social à avoir eu raison … Quand avez vous été l’homme de l’année ? Vous devriez même avoir votre portrait sur une pièce … »

 

Pour toute réponse à tous ces compliments de Tucker, qui est quand même le journaliste le plus célèbre au monde, le modeste, attachant et singulier entrepreneur-milliardaire Russe s’étend en compliment sur X qui défend maintenant aussi la liberté d’expression et de repréciser ce qu’il disait plus haut, que l’existence de X est la preuve que les choses commencent changer. Il complimente son concurrent Elon Musk, mettant en exergue ses innovations, félicite ses nombreuses tentatives d’innover. Certaines fonctionnent, certaines non, bien sûr que des erreurs se produiront. « Au moins, il essaye d’innover. C’est ce qui n’existe plus depuis dix ans chez les autres, qui tentent maladroitement de nous copier. Je crois que d’autres entreprises comme X devraient exister et c’est une très bonne chose pour l’humanité que Elon passe autant de temps sur Twitter – X. »

 Pour dernière question, Tucker lui demande s’il connaît les autres acteurs BigTech, s’il les a déjà rencontrés. Pavel répond que lorsqu’il possédait encore VK, il avait rencontré Zuckerberg, il y a plus de dix ans, soulignant que c’était un rdv très intéressant, que Mark était intéressé par VK. Qu’ils n’ont rien copié de ce qu’ils réalisaient, mais qu’ils copièrent ce que Pavel leur avait suggéré. Ce qui provoque un sourire narquois de Tucker. Pavel continue en révélant que Zuckerberg lui avait proposé une association pour un développement mondial, ce que le Russe a refusé, car ce que Zuckerberg voulait, c’était s’approprier les marchés de TELEGRAM où FaceBook était absent. Tucker lui demande alors, si Pavel lui recommanderait de faire des affaires avec Mark Zuckerberg. Ce à quoi Pavel répond : « No comment » qui provoque un grand éclat de rire de Tucker.

 

Fin de cette belle histoire avec laquelle j’ai pu vivre quelques jours de bonheur dans un environnement franchouillard tendu, triste, en conflit généralisé qui transpire toutes les haines, un océan de renoncements et de lâchetés. Comme Pavel, je voudrais avoir son enthousiasme optimisme que les choses changeront vite. Mais l’histoire, hélas prend son temps.

Sylvia Bourdon

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