L’homologue russe de Zuckerberg, Pavel Durov, le plus riche de Dubaï et idéaliste de la Tech (1)

Son histoire est passionnante, il pourrait être classé au palmarès mondial des hommes les plus riches, je dirai pourquoi il ne l’est pas. Les Gafam lui en veulent à mort et sont d’une brutalité inouïe avec lui. Quant à Google c’est son ennemi juré !

 

Il y a des matins, comme çà, où vous prenez connaissance de l’existence d’un être humain, qui vous rend de bonne humeur toute la journée, puisque cet être humain là est tellement différent des autres de son secteur, que ça  en devient jubilatoire. Vous vous mettez à espérer à nouveau dans l’humanité. Le lecteur pensera que je fais dans l’emphase. Peut-être. La singularité ne mérite-elle pas l’emphase après tout ?

C’est ce qui m’est arrivé hier, en visionnant l’interview de Pavel Durov par Tucker Carlson, qui n’en revenait pas d’être face à ce charmant, modeste, très beau sans me tromper, fascinant jeune homme de 39 ans, milliardaire, brillant, j’ose le dire, humaniste et idéaliste. Que de qualités incarnées en un seul homme ! D’ailleurs, voici son rayonnant visage et sa parfaite plastique, digne du magazine Têtu. Vous allez comprendre plus tard dans ma chronique pourquoi je l’exhibe torse nu. Ce n’est pas du tout pour le comparer à une certaine personne… de son pays.

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Qu’on ne s’y trompe pas, Pavel est hétéro, aime les jolies femmes, tout en restant absolument discret sur sa vie personnelle et professionnelle. Une figure qui ne manquera pas de déplaire aux contemporains de l’Occident dégénéré. C’est peut-être la raison pour laquelle il est passé sous le tapis en France, qui se montre la meilleure élève de la décadence en Occident. Il ne peut cependant pas dissimuler qu’il est l’homme le plus riche de Dubaï. Eh oui, plus riche que les Arabes les plus fortunés du petit émirat.

Il est le créateur du réseau social TELEGRAM qui est la plateforme qui connaît le plus rapide développement au monde, avec 900 millions d’utilisateurs. La plateforme considérée comme celle de la liberté d’expression.  Mais avant la création de TELEGRAM, il s’inspirait de FaceBook pour lancer son équivalent en Russie : VKontakte, que tous les internautes épris de liberté d’expression connaissent sous l’acronyme de VK.

UERSS : Union Européenne des Républiques Socialistes Soviétiques

Sur VK on trouve tous les Français et autres citoyens de l’UERSS censurés ailleurs, ou qui estiment être empêchés de s’exprimer librement. Du Professeur Perronne, à Nicolas Dupont Aignan, en passant par Alain Soral ou encore le très cash Slobodan Despot, tant et tant d’anonymes dont je suis. Tous les mainstream censurés en UE peuvent être consultés sur VK. Bien entendu, tous les médias alternatifs des pays de l’UE qui subissent cette censure fasciste, se retrouvent également sur cette plateforme, comme Riposte Laïque ou Résistance Républicaine, par exemple. Il est cru unanimement que TELEGRAM est sponsorisé par le gouvernement russe. Il n’en est rien. TELEGRAM reste dans les seules et uniques mains de son créateur, Pavel Durov. Pas d’investisseurs extérieurs. Durov est seul, avec son frère et une équipe composée des meilleurs ingénieurs au monde. TELEGRAM a cependant connu récemment la censure UERSS. Certains membres n’y sont plus visibles en UERSS. Nous n’avons plus accès à certains grands médias russes. Mais pour le reste, vous y trouverez des informations sur la géopolitique et autres sujets tabous en UERSS et en France en particulier. Les témoignages sur le trafic d’enfants dans le monde, leur mise en esclavage sexuel y sont violemment condamnés. Les élites compromises nommément dénoncées, leurs portraits à l’appui. Se côtoient toutes les opinions, librement et sans censure. Parfois un lieu de vrais débats devenu inconnu en UERSS et en France.

 

Pavel est né en 1984 à Saint Petersbourg, dans une famille d’universitaires. Il raconte à Tucker que ses parents quittèrent le régime soviétique pour s’établir en Italie. Il n’avait alors que quatre ans et continue : « Très vite j’ai pu faire la différence entre le système centralisé que fuyaient mes parents et le système italien. » Il a très vite compris que le système capitaliste est définitivement meilleur que celui qu’il avait quitté. Il est allé à l’école en Italie, jusqu’à l’effondrement du communisme. Il révèle à Tucker qui va d’étonnement en étonnement que, lorsqu’il est arrivé pour la première fois en classe, il ne parlait pas un mot d’italien, de sorte que le professeur le classait immédiatement dans les élèves qui ne réussiraient jamais. Mais, très vite, il parle l’italien et en 3 ans devient le meilleur élève de sa classe. Se trouver dans un environnement compétitif est très excitant, déclare-t-il.. Tout un état d’esprit déjà.

Lorsque le communisme s’effondre, la famille retourne en Russie. Un retour chaotique,  raconte Pavel. La raison du retour était la proposition qui fut faite au père de diriger le département de littérature de l’Université de Saint Petersbourg. Son père est un universitaire et auteur connu et reconnu. Un environnement familial intellectuel favorable au développement de Pavel et son frère, qui démontre également des talents exceptionnels en diverses sciences.

Rentré en Russie, le jeune homme se sent devenu Européen. « En Russie, dans les années 90, détaille Pavel, il y avait ces écoles expérimentales, où l’on enseignait par exemple 6 langues étrangères ». Et Tucker de s’étonner : « 6 langues différentes à la fois ? » « ajoutez les mathématiques, chimie, biologie tout au même niveau, c’était vraiment intense » poursuit Durov.

Il faut voir la tête de Tucker qui n’en revient pas. La différence de culture transpire dans cette vidéo. Même si Pavel démontre qu’il est très occidentalisé, il n’en porte pas les pires des stigmates que nous connaissons. Il reste profondément russe.

« Mon frère est devenu champion du monde de mathématique et de programmation » confie le jeune milliardaire. Je dirais que l’Occident dégénéré est très éloigné de tous ces efforts de l’éducation russe. S’il y a d’une chose dont nous devrions avoir honte, c’est bien l’état de délabrement de tous nos lieux de savoir. Sauf les lieux privés.

Le personnage de Pavel Durov est le témoignage du niveau intellectuel de la Fédération de Russie et nous aide aussi à comprendre comment ce pays, mené d’une main de fer, à pu se redresser. Par l’éducation. Même si à l’époque du communisme certaines élites ont quitté le pays, il en est resté suffisamment pour contribuer au redressement du pays. D’autres exilés furent exhortés à rentrer, comme le père de Pavel. La classe diplomatique russe prouve chaque jour au monde sa finesse, son intelligence, son sens politique, géopolitique et stratégique.

Comme nous rabâchent les « sachants » sur les plateaux, désignant les territoires perdus de la France : « C’est l’ignorance qui mène à la violence ». Transposez cela à nos bras cassés aux manettes en France et UERSS, c’est du copié/collé. Comme la racaille du bas, il y a la racaille du haut. Qu’on ne vienne pas m’objecter que la Russie est l’agresseur. Non, cette guerre a commencé en 2014, a fait plus de 14.000 morts civils et militaires dans le Donbass, lors des bombardements de l’ouest de l’Ukraine banderiste-antisémite, sur celle russophone du Donbass.  J’estime que le gouvernement russe, qui a mis 8 ans pour répondre, a montré sa patience. Outre les sanctions et provocations de l’Occident collectif et de l’OTAN, « l’Opération Spéciale » s’imposait pour protéger les populations russophones du Donbass qui appelaient la Russie à l’aide.

Maintenant, vous avez tout cet Occident dégénéré et ignorant, faute de savoir-faire diplomatique, rongé par la haine, l’envie et la jalousie sans doute, plus encore, j’en suis convaincue, le constat de l’échec collectif, face à un pays qui a des vraies valeurs, qui furent les nôtres. Ils exigent de persister dans la violence, pour ne pas perdre la face, au risque de provoquer un Armageddon nucléaire, au mépris total des populations civiles. Je suis consciente que mes propos peuvent me poser des problèmes.

Cependant, je suis comme JK Rowling, l’auteur de Harry Potter, qui vient de déménager en Russie, et qui lançait avant de quitter son pays, l’Écosse, dont le Président est musulman : « Qu’ils viennent me mettre en prison ». Je ne suis pas JK Rowling, mais le lambda qui s’exprime est tout aussi exposé à la tyrannie. Les rangs des lambdas, qu’Emmanuel Todd décrit comme « zombies » doivent se réveiller pour grossir les rangs de la résistance, de la dissidence et sauver notre civilisation.

 

Demain la suite des aventures nomades, passionnantes, de Pavel… qui l’ont finalement mené à Dubaï.

 

 

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2 Commentaires

  1. Je ne connaissais pas Pavel Durov; mais grâce à cet article, je le découvre et apprends des tas de choses intéressantes.

  2. Je découvre grâce à vous l’existence de ce personnage que je ne connaissais pas, merci ! J’attends avec impatience la suite, pour comprendre pourquoi ce milliardaire n’est jamais évoqué sur nos médias alors qu’a priori il fait partie des plus riches et des plus productifs de notre époque. Et puis, vous me faites rêver, une école où l’on peut apprendre 6 langues étrangères en plus du reste… ça donne envie d’aller vivre en Russie avec ses enfants, non ?

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