Netanyahu possède sans nul doute le talent d’orateur. Cela nous a été grandiosement prouvé lors de son discours au Sénat américain se référant à la politique présumée erronée de l’ancien président des USA, Barak Obama, envers l’Iran et son nucléaire. Il faut croire que la portée du discours de Netanyahu n’a fait qu’accentuer une animosité déjà omniprésente chez l’habitant de la Maison Blanche contre Israël.
Politicien invétéré, mais stratège défaillant, Netanyahu multiplie ses erreurs.
Si nous considérons son stratagème concernant les terroristes de Gaza, ceux de la Judée et Samarie et même ceux du Hezbollah libanais, nous constatons que rien n’est achevé et que la bête dormante qui encercle Israël, en dehors comme en dedans, ne fait que s’affermir, sous les regards indolents du monde occidental et démocratique. Dans la chute vertigineuse de ces démocraties, il semble qu’Israël lutte et refuse de se laisser absorber.
Les fréquents coups de griffe infligés par Israël sont les bienvenus, mais pratiquement insuffisants pour abattre de façon concrète et définitive la bête. Résultat, nous sortons d’une opération pour échouer devant une autre. Le Hamas et le Djihad palestiniens présentent patte blanche tout en se préparant pour le grand jour qui verrait tous les ennemis d’Israël surgir d’un commun accord et porter le coup de grâce à l’État juif.
La stratégie extérieure et intérieure est donc minée à un point où le simple citoyen israélien se demande si l’existence de son pays n’est pas dangereusement menacée.
Valser entre deux mondes, deux régimes, mène à la perte totale de direction. Entre la pacification ou en quelque sorte, une sympathie obligée et les besoins vitaux d’un État, le choix ne doit jamais pencher vers la pacification. La résilience de la patrie doit tenir la ligne de front.
Cela ne s’est malheureusement jamais arrêté depuis. Netanyahu en qualité de stratège n’a fait qu’accroître les nombreux et variés défis dans le domaine de la sécurité du petit État d’Israël.
Le jeu d’un pas en avant et deux en arrière provient du manque virulent de confiance en soi du Premier Ministre et de son administration. Netanyahu cherche à plaire au président des USA qui ne se gêne nullement de le critiquer et même de lui imposer ses propres dictats : « Si vous n’obéissez pas à mes demandes, vous ne serez bien le bienvenu à la Maison Blanche« . C’est irrespectueux et anti-démocratique, puisque Monsieur Netanyahu a été élu démocratiquement par le peuple. La même attitude envers les députés du parti de droite est appliquée. Ce n’est plus une amitié que le président des USA affiche publiquement, mais bien un camouflet à tout l’État d’Israël, à ses représentants et à son peuple. Cela aussi fait le jeu de tous leurs ennemis, qui déduisent de cette attitude un relâchement dans les rapports des deux pays.
En un mot c’est une torsion de bras qui contraint l’administration israélienne à faire des pas en arrière, menaçant du même revers de main la sécurité du petit État juif. La refonte judiciaire en est l’exemple le plus déplorable, lorsque la zizanie s’installe au sein de l’administration et des députés, et sape les assises fondamentales de l’existence même de l’État et son régime.
Un véritable ami/allié ne devrait jamais employer sa force contre le plus faible et le plus nécessiteux d’entre eux.
Quant à Israël, il serait temps qu’il démontre ses capacités d’un peu plus de dignité et de confiance en soi.
Thérèse Zrihen-Dvir.
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Bonjour,
Merci pour cet article !
Les hommes politiques vieillissent. Leurs qualités aussi.
Excellent,helas!
23% des « citoyens israéliens » sont des arabes musulmans( machréquins toutes origines confondues ,se qualifiant eux mêmes a présent de « palestiniens de l intérieur » » sans aucune vergogne
22% des « citoyens français » sont des musulmans (maghrébins toutes origines confondues,du maroc a la lybie)
les deux nations étant vérolées par leurs virus dits gauchos et autres lgbt ayant verrouillé les bras d un Bibi ou d un Zemmour…….
Un excellent et clair résumé en quelques phrases de la situation d’Israël.
Merci.