Quel type est Macron ? Un P ou un J ?

Savez-vous qu’il existe des personnes de « type P » et d’autres de « type J » ? Non ! Pourtant, femme ou homme, vous faites partie soit des types de « type P », soit des types de « type J » ! Il s’agit, je l’ai appris cette semaine en prenant connaissance d’un entretien accordé au journal Le Point par Bruno Angles, patron d’AG2R La Mondiale, qui vous dit quel est le type préféré -sans aucun jeu de mots !- d’Emmanuel Macron, notre président : est-ce « P » ou « J » ? Ce qu’annonce le titre du Point :
« Emmanuel Macron est sans aucun doute une personnalité de type… » Euh, je ne vais pas vous le préciser tout de suite sinon quel intérêt auriez-vous à lire ces quelques lignes…

.

Bruno Angles n’est peut-être pas très connu du grand public -il ne fait pas partie des « squatters » des plateaux télés… cela dit gentiment pour ces invités parfois 24h/24 sur les écrans avec les redif’ !-. Il pourrait pourtant, à 59 ans, se vanter d’une carrière exceptionnelle ! Après un bout de pied dans la politique plutôt centriste, conseiller pour les autoroutes dans un ministère en 1990-94 puis conseiller municipal d’opposition à Rennes et un passage chez McKinsey avec l’affaire de la fusion Pechiney-Alcan, ce polytechnicien, ingénieur des Ponts et Chaussées, a été à la tête d’entreprises et de projets qui ont marqué non seulement notre pays mais aussi le secteur international. Le Point en cite les principaux : les Autoroutes et Tunnel du Mont-Blanc, Vinci Énergies, Macquarie France, Credit Suisse France et Belgique, et, aujourd’hui donc directeur général du groupe AG2R La Mondiale. 
Ses occupations professionnelles ne l’ont pas empêché d’écrire un livre dont tout est dans le titre : « De Temps en temps ».

.
La journaliste du Point Marie Bordet rappelle à son interlocuteur que, dans son ouvrage, il conseille d’utiliser au mieux ce temps souvent si précieux en évoquant les propos de notre président :

« On dit d’Emmanuel Macron qu’il se voit comme le maître des horloges… Que signifie cette expression ? »
Bruno Angles, pour sa réponse, s’inspire précisément d’un exemple des plus significatifs qu’il a développé sur l’importance du rapport entre « le temps et la politique » :
« Dans mon livre, je raconte une anecdote sur un ministre qui avait pour habitude de faire délibérément attendre tous ses visiteurs. Plus la différence hiérarchique était grande, plus il faisait patienter son interlocuteur. »
Si un jour vous avez rendez-vous avec un membre du gouvernement, relevez le temps d’attente et vous saurez l’importance que celui-ci vous accorde -bien évidemment si ce ministre applique la même règle !:
« Si c’était un homologue du gouvernement, il le faisait attendre dix minutes ; si c’était un parlementaire, il le faisait attendre vingt minutes ; si c’était un quidam, il le faisait attendre une demi-heure… Juste pour montrer que son temps à lui était plus important que celui de l’autre. »
À la remarque de la journaliste sur… « Certaines personnes usant donc du temps, le leur et celui des autres, comme un instrument de pouvoir… », il répond :
« Oui, bien sûr. Il y a aussi une autre dimension, plus personnelle à chacun, qui a à voir avec la personnalité. »

Et là, il aborde le test qui permet de savoir si quelqu’un est de « type P » ou de « type J » :

« Connaissez-vous le test de personnalité Myers-Briggs Type Indicator, dit MBTI ? »
Là, je l’avoue, je lui aurais répondu « non » !-

Sans attendre « ma » réponse, Bruno Angles explique :

« Il permet de mieux se connaître soi-même et de fonctionner plus efficacement en équipe. Il met au jour deux types de personnalité : les J et les P. »

« Les J sont des personnes qui aiment planifier leur vie. Et, une fois qu’ils l’ont planifiée, ils exécutent d’une façon quasiment militaire ce qu’ils ont décidé. »

« Les P sont, à l’inverse, des gens qui aiment retarder le plus longtemps possible la prise de décision et qui donc rechignent à toute forme de planification. Ils veulent retarder la décision car, consciemment ou non, ils pensent qu’en attendant un peu plus pour décider, ils auront rassemblé plus d’informations et prendront donc une meilleure décision. »

.
D’où la question que tout le monde se pose et donc aussi ma consoeur du Point :
« Le président Macron serait-il un P plutôt qu’un J ? »
Mais Bruno Angles ne se montre pas des plus affirmatifs entre P et J pour notre président…
-ok, cela n’étonnera pas nombre d’entre nous, à commencer par moi : est-il strict ou hésitant ?-

« Tout ce que l’on peut observer de son mode de fonctionnement tend à montrer qu’il est de type P, qu’il aime prendre son temps avant de décider. On le voit, par exemple, sur les remaniements ministériels. Mais on l’a vu aussi au moment de la pandémie de Covid-19. Le président de la République s’est personnellement investi dans le détail du pilotage de la crise du Covid. Avant les grandes conférences de presse, jusqu’à la dernière minute, on ne savait pas exactement quelles allaient être les décisions parce que, précisément, il considérait, comme le font les P, que cela ne sert à rien de décider trois jours avant, ou même six heures avant, ou même une heure avant… »
Voilà, c’est bien l’hésitant que nous connaissons…
« En effet, jusqu’à cinq minutes avant l’échéance, on peut toujours avoir une information nouvelle qui nous fera prendre une meilleure décision. Je pense que, dans ce contexte du Covid, où on était dans une situation pleine d’incertitudes, c’était plutôt une chance pour le pays d’avoir un P et pas un J à la tête de l’État. En revanche, une fois les décisions prises, par exemple pour la mise en place de la campagne de vaccination, on a besoin d’avoir des J pour les exécuter de manière efficace. »

.
Donc, selon Bruno Angles, Emmanuel Macron est un P hésitant surtout en public ! J’en entends qui vont me répondre :
« Il est normal en public d’hésiter quand un P arrive… » Quel que soit ce P…
Donc, il vaudrait mieux que l’on retire,  par démission, destitution ou autre,  un tel P de notre environnement !  Cela fera plaisir aux écolos qui sont contre les P surtout venant des personnes… vaches ! Et qu’un J prenne sa place, c’est-à-dire quelqu’un de carré, prévoyant, stricte, ferme, à savoir, en un mot, que dis-je, en une lettre, un hostile aux… P ! On se sentira mieux !
Reste à trouver quelle sera la personne qui nous criera :
« J vais ! » Puis « J suis ! J reste ! »

Quant à moi, inutile que j’aille consulter un spécialiste pour faire ce test : malgré mon J de Jacques et mon J de Journaliste, je crois que je ne suis qu’un P ! Non, non, s’il vous plaît, pas de jeu de mots avec moi. Merci ! D’autant que je ne suis ni gros, ni grand… Je suis plutôt petit et discret…
Jacques MARTINEZ, journaliste, 
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

 1,295 total views,  1 views today

image_pdf

8 Commentaires

  1. Je pencherai plutôt que la question se pose surtout sur ses boss : sont-ils, eux, des P ou des J. Lui, Macron, exécute.
    Je relativise cet avis, compte tenu du fait que la cocaïne semble lui avoir bouffé le cerveau (arrestation grotesque de Marc Doyer, photo ridicule en Rocky Balboa, lancement d’une série sur son épouse (qui ne peut pas ne pas avoir reçu son aval)), bref, il n’est ni P, ni J : c’est un exécutant qui a en plus des problèmes consécutifs à sa toxicomanie.

  2. Macron est de type C et S. Je vous laisse le soin de traduire. Et Brigitte de type T.

  3. A mon avis vous êtes plutôt de type P car nous tous vous faites beaucoup de vent.
    Article très intéressant .

  4. Savoir ce qu’est Macron est facile! Un incapable doublé d’un psychopathe, et il finira, je l’espère, pour mettre tout le monde d’accord, aux deux types réunis, c’est à dire à la PJ.

Les commentaires sont fermés.