Scène de ménage pour la St Valentin : Marianne dit… NON à Emmanuel !

Notre merveilleuse et unique Marianne a attendu la Saint Valentin non pour faire un drame mais pour mettre en garde le fringant Emmanuel -si peu efficace dans la gérance de leur couple !- sur le basculement de leur union suite à la dégradation qui y règne depuis leur mariage en 2017!

Ils avaient déjà failli divorcer en 2022 car Emmanuel l’avait délaissée quelques mois pour la belle Europa mais cette liaison tourna vite au drame car elle entraîna une violente dispute entre deux anciens amis -dispute qui d’ailleurs se poursuit toujours à l’heure actuelle, près de deux ans après-Emmanuel n’ayant pas su apaiser ces deux amis alors qu’il avait l’appui d’Europa ! 


Marianne avait espéré que la liaison d’Emmanuel avec Europa serait oubliée en raison de cet échec. Mais Marianne, après surtout la période de sa longue convalescence consécutive à l’épidémie de Covid. Celle-ci l’avait mise au plus bas en raison d’un Emmanuel qui, à l’époque, dans l’espoir d’une future liaison début 2022 avec Europa, l’a négligée allant jusqu’à la maintenir des jours entiers en leur petit domicile durant près de deux ans, entre 2020 et 2021 !

Même si, après plusieurs mois passés sous l’influence, pour ne pas dire sous l’emprise voire l’ascendant d’Europa, celle-ci n’admettait pas, et même ne comprenait pas qu’il ne soit pas capable de résoudre le différend entre ses deux amis proches-

Emmanuel avait fini par retrouver Marianne.
Celle-ci a accepté de le ramener au domicile conjugal mais, longtemps seule, lors de leur séparation, elle voyait plus souvent sa famille et ses amis, et même les voisins ainsi que ses commerçants. Ainsi, a-t-elle pu apprendre combien tous ceux qu’elle considère comme ses enfants souffrent de plus en plus non seulement au sein de leur domicile mais dans tous les secteurs composant leur vie…
Elle a beau, depuis le retour d’Emmanuel de son escapade avec Europa, mettre celui-ci en garde sur la dégradation de la vie de tous ceux qui les entourent, non seulement leur vie à longue échéance -leur retraite mais surtout celles de leurs cousins paysans- ou, dans un avenir plus proche tel que pour leurs prochaines vacances vendredi sans aucun transport ferré- mais aussi à courte, très courte vue puisque c’est au quotidien tel le coût de la vie  -leurs neveux et nièces ont du mal à donner trois repas par jour à leur ribambelle de gamins quoique là, tant pis pour eux, ils auraient dû suivre la mode de ces jeunes qui se font ligaturer trompettes de la retoquée et canaux qui s’perm’ettent n’importe quoi et à tout bout de champ avec ou sans pagne, le champ !

Mais surtout, ce qui inquiète Marianne, c’est l’attaque au couteau contre un gamin au bout de leur rue, hier, en plein après-midi… Et surtout, ce n’est pas la première agression à l’arme blanche dans leur ville (et à chaque fois seule l’arme est blanche)!
Cette insécurité est non la goutte d’eau mais la bassine, tant il y en a en France, qui fait déborder le bassin !
Et donc Marianne, au soir de la Saint Valentin, dans leur modeste pavillon baptisé « Les Lys », a fait savoir à Emmanuel, que trop, c’est trop et que beaucoup trop, c’est… INSUPPORTABLE !
« Si tu ne peux rien faire, je vais te demander de quitter notre domicile ! Car cette situation dans laquelle je me retrouve, c’est de ta responsabilité ! Je vais te demander de partir ! De quitter les lys et… et de ne plus y revenir au moins durant cinq ans ! En attendant j’y hébergerai quelqu’un d’autre plus compétent pour assurer ma sécurité ! »
Emmanuel, affichant son éternel sourire moqueur, lui demande d’un air assuré :

« Oui mais… Si je ne suis plus là, à tes côtés, comment vas-tu bien pouvoir assurer ta sécurité ? Je voudrais bien le savoir »
Sans hésitation, Marianne lui répond :

« Mais, j’ai déjà pris quelques contacts avec de hauts dirigeants qui sont prêts à mettre leurs hommes pour assurer ma sécurité ».
Emmanuel se montre ironique : 
« Ah, oui ! Des hommes… Tu parles de mafia de truands ? Je te vois bien dans ce genre de milieu »
Marianne prend de l’assurance, se lève, le toise et lance :
« Non ! Ce ne sont pas du tout des criminels comme ceux que feu Badinter défendait ! »
Emmanuel la coupe, euh pardon, l’arrête… Re-pardon, l’interrompt :
« Non, c’était aujourd’hui les adieux à ce grand homme, je te prie de… »
Marianne contrattaque :
« Ok, pour lui, je veux bien ne plus en parler d’autant que cela n’a pas cessé depuis sa disparition ! Mais sais-tu ce qu’est aussi ce mercredi ? »
Emmanuel balbutie :
« Euh ! Oui, c’est euh ! Bon que veux-tu dire ? »
Marianne furieuse :
« Tu l’as oublié : c’-est-la-Saint-Va-len-tin ! Et j’espère que c’est la dernière que je passe avec toi, Emmanuel ! Et que la prochaine ce sera avec le… Général… »
Emmanuel commence à bafouiller tant les Généraux n’ont pas été toujours gentils avec lui:

« Quel Général… ? Pourquoi un Général ??? »
Marianne est heureuse de l’état de siège -en l’occurrence, une chaise de cuisine !- dans lequel elle met Emmanuel qui panique un peu :


« Le Général qui commande la caserne d’Infanterie de… »

« Ah ! Le Général d’Infanterie de qui ? »
« Mais de Marine ! Le Général d’Infanterie de Marine qui commande le bataillon résident dans la caserne voisine de chez nous !!! »
Voilà où Marianne voulait en venir : les Français commencent à vouloir le secours de l’Armée au plus haut de l’État !

En effet, selon un sondage, il semble, déjà, que près d’un Français sur 4 vivant au sein de l’univers de Marianne souhaitent que l’Armée prenne le pouvoir ! Et si c’était le cas plus de 7 Français sur 10 leur feraient confiance !

En effet, selon l’institut Cevipof, en cette fête de la Saint Valentin 2024, 23 % des Français souhaiteraient que le pays soit dirigé par des militaires et, si cela arrivait, 73% leur feraient « confiance », comme le commente Valeurs Actuelles :
« Les Français ont besoin de plus d’autorité et le font savoir. »
C’est d’ailleurs ce que, personnellement je demande depuis 2016 : je l’ai écrit : les Français veulent plus de sécurité et donc ils ne seraient pas contre le passage d’un état d’urgence à un état de siège qui était en vigueur dans les années 60, lors de la « guerre civile » en Algérie. Guerre civile que nous connaissons puisque ceux qui nous veulent du mal sont… Français ! (voir ENCADRÉ).

D’après le baromètre annuel du Cevipof publié mardi 13 février, la défiance des Français vis-à-vis de la politique est au plus haut. Et certains préféreraient se tourner vers un gouvernement plus autoritaire. En effet, 23 % des sondés souhaitent que « l’armée dirige le pays », soit près d’un Français sur quatre. Une tendance en hausse de 4 % par rapport à la précédente étude du Cevipof de février 2023. Le niveau de confiance dans l’armée est aussi particulièrement haut : 73 % des Français font « plutôt confiance » voire « très confiance » aux militaires. »
« La démocratie « ne fonctionne pas bien » pour une majorité, poursuit Valeurs Actuelles, plus largement, 68 % des Français estiment que « la démocratie ne fonctionne pas bien » et 43 % jugent qu’il faudrait moins de démocratie pour une meilleure efficacité. Seulement 18 % des personnes interrogées considèrent que leur avis est « pris en compte » par les responsables politiques. La politique leur évoque d’ailleurs de la « méfiance » (37 %). Les élus de la République ne reçoivent la sympathie que de 30 % des sondés, qui les estiment « plutôt honnêtes ».
Autres données intéressantes, celles sur l’opinion déclarée des sondés :
« Dans le détail, le sondage indique que 27 % de la population a des opinions de droite, 22 % de gauche, et 15 % centristes. Les Français seraient 9 % à se situer à la droite de la droite, tandis que 4 % se positionnent pour l’extrême gauche. Les 23 % de sondés restants ne se positionnent pas. »

Tiens… 23% soit exactement le pourcentage de ceux qui souhaitent que l’Armée prenne le pouvoir. Coïncidence ? Ou indication ?


ENCADRÉ :
Le 30 avril 2021, j’écrivais sur Boulevard Voltaire :
« Sommes-nous en guerre civile ? Si nous nous en référons aux arguments de la gauche, la réponse ne peut être que… oui ! Et depuis près d’une décennie… déjà !
En effet, la gauche ne cesse de nous jeter à la face que « la plupart des terroristes islamistes ne sont pas issus de l’immigration puisqu’ils sont ou étaient Français. Nombreux sont même nés en France ! »

OK ! D’accord… Or, c’est cette caractéristique qui, précisément, définit une… « guerre civile » !
Pour l’Académie française, « la guerre civile ou guerre intestine oppose les citoyens d’un même État ». Pour le Petit Robert, c’est une guerre « entre les citoyens d’un même pays ».
https://www.bvoltaire.fr/sommes-nous-en-guerre-civile/


Et le 17 juillet 2016, toujours sur Boulevard Voltaire, j’avais proposé : 
« Puisque nous sommes en guerre, si nous passions à l’état de siège ! »
J’y demandais le passage de l’état d’urgence à l’état de siège mais que, dans ce cas, ce ne sont plus les services de police qui assurent la sécurité mais les… militaires ! Et c’est ce que les Français commencent à demander 8 ans après cette proposition…
https://fr.search.yahoo.com/search?ei=UTF-8&fr=crmas&p=www.bvoltaire.fr+%E2%80%BA+puisque-nous-sommes-en-guerre

En outre, au soir peu heureux de cette Saint Valentin, le mâle heureux Emmanuel commençait, le malheureux, un carême de 40 jours… Ah, si cela pouvait être un carême de 40 ans…

JACQUES MARTINEZ, journaliste, 
ancien chef d’information de RTL (1967-2001), l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

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2 Commentaires

  1. Quand on voit le niveau de tous les Gamelins de plateaux défiler sur LCI, et que ceux -ci ont eu de hautes responsabilités au sein de l’Etat Major ou de l’OTAN, alors on a du souci à se faire quant à une éventuelle prise de pouvoir par l’un ou l’autre de ces généraux d’opérette.

  2. La politique est une chose trop sérieuse pour être confié à des civils… Le Panthéon devient l’annexe de la déchetterie de Paris.

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