À la place de Samuel Paty, cela aurait pu être Christine Tasin en 2011

Le livre de Stéphane Simon, sur les derniers jours de l’enseignant Samuel Paty, a fait revenir à ma mémoire des faits que j’avais partiellement oubliés.

En 2011, j’avais reçu un coup de téléphone de Christine, qui m’avait fait part de menaces de mort qu’elle recevait, qui lui paraissaient plus graves que d’habitude. Je précise qu’elle était enseignante, et que plus aucun de ses 60 collègues, à deux exceptions près, ne lui adressait la parole, suite à la plainte d’un élève scandalisé par « l’islamophobie de son blog ». Donc, rien à attendre du côté de l’Éducation nationale. Naturellement, je lui avais conseillé d’aller déposer plainte, ce qu’elle aurait fait de toutes façons.

Quelques jours plus tard, elle me rappelait, en me disant que les policiers l’avaient convoquée et lui avaient demandé de prendre quelques précautions pour se rendre à l’école : ne pas utiliser toujours la même route, et de préférence se faire accompagner. Je lui avais dit, malgré ses protestations – j’avais des contraintes en région parisienne – que j’annulais tout, et que je venais chez elle de suite, pour l’accompagner la semaine suivante à l’école. Ce que j’avais fait.

Mais la semaine suivante, nouveau rendez-vous avec un policier de la Sécurité intérieure. L’air grave, il nous explique qu’ils sont vraiment inquiets pour sa sécurité, qu’ils n’ont pas les moyens de la protéger, qu’ils savent que des islamistes ont commencé à chercher à savoir où elle habite. Il lui demande sa situation professionnelle. Christine explique qu’elle doit prendre sa retraite dans trois mois. Le policier, l’air grave, lui demande de se mettre en arrêt maladie, et de ne plus mettre les pieds à l’école. C’est tellement contraire à son esprit et à ses habitudes qu’elle commence par refuser, mais le policier insiste, moi aussi, et elle admet que c’est la raison qui parle.

Elle ne remettra plus jamais les pieds à l’école, sauf pour venir chercher ses affaires, à la fin de l’année, et saluer ses deux seuls amis. Puis, suivant les conseils du policier, elle déménagera, et ira s’installer dans une grande ville.

Je ne peux m’empêcher de me dire que, sans la vigilance des policiers, il serait peut-être arrivé à Christine un sort semblable à celui de Samuel Paty.

Je ne peux m’empêcher de penser que des militants qui, comme elle et d’autres, mènent le combat contre l’islamisation de la France sont un peu plus exposés que les charlots de gauche qui gémissent à la moindre pseudo-menace qu’ils reçoivent. Ils nous accusent par ailleurs d’en être les auteurs, alors que les seuls coupables de violences politiques, ce sont eux, les collabos des assassins de Samuel Paty.

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12 Commentaires

  1. La preuve que l’islam domine chez nous. Et nous ?… nous attendons sans réagir le Grand Remplacement !!!

  2. Heureusement que Me Tassin n’a pas connu le même sort que Mr Paty qui a été par un MUZZ Tchétchène après avoir été persécuté par les soldats du Califat parce qu’il avait oser montrer le prophète Mahomet dans une caricature . Les MUZZ sont capables de tout pour censuré et détruire tous ceux qui sont opposer à l’expansion de l’islam par la violence , le chantage médiatique avec les Islamo Gauchistes et le Djihad … Respect à vous Mr Cassen et Me Tassin pour votre combat contre l’islamisation de la France !

  3. C’est une honte, pour Christine ils ne feront rien, et c’est à elle de déménager. Les adeptes de l’islam font régner la peur et personne ne fait rien. Mééééé pourtant sur les réseaux sociaux où une femme dit que macronescu est une ordure, là, elle est vite identifier et se retrouve devant le juge avec 12000 euros à la clé. Mais pour les islamistes silence, on bouge pas, on les laisse tranquille. On est entouré de traîtres.

  4. en effet , souvenir souvenir ..mais enfin Christine, pourquoi s’habiller en rouge aussi ??
    (humour que seule l’auteur comprendra ) c’est ça qui les a mis en colère, a “presque dit” la juge .

  5. Bien que les “guerriers de l’islam” évitent d’égorger ou de flinguer les femmes en France (ce qu’ils ont réaffirmé lors de la tuerie à Charly Hebdo en épargnant les femmes présentes) ils ont une telle haine des ”mécréants” et de toute personne résistant à la progression de l’islam en France et en Europe qu’ils semblaient effectivement prêts à commettre ce crime. Pour eux, ç’aurait été un ”sacrifice” offert à Allah. Le courage de Christine qui, loin de baisser les bras, tient le rythme, nous oblige. Non à l’islam en France !

  6. C’est cette vidéo de Christine qui, m’ayant touché très profondément, m’a déterminé à me sentir solidaire et partie prenante. Sa détermination, son courage et le bien fondé de son argumentaire, m’ont naturellement amené à lui manifester mon soutien et ma volonté de participer à la lutte quotidienne de R.R. Car, ne pas s’y tromper, EUX en face ne lâchent pas et sont déterminés. De plus, j’ai eu lecture de certains commentaires lui ayant été adressés sur le site et il y a de quoi se sentir menacés par les propos qui ont été proférés. Tenons, tenons bons. Moi, je ne lâcherai pas !

    • Moi aussi j’ai été admiratif la première fois que j’ai vu cette vidéo.
      Ce petit bout de femme qui tient tête à ce momo virulent avec tant de courage et de puissance est admirable. Je la savais intellectuelle, je la découvrais en plus physiquement combattante !

    • Achète quand même un gilet pare-balles. Je plaisante, mais… Dans mon ancien village, des gens bien intentionnés avaient fait exploser un genre de mortier agricole devant mon portail d’entrée. Portail endommagé. Ce ne sont pas des CPLF qui l’ont fait mais sûrement un gaucho du bled qui connaissait mes opinions en la matière. J’avais refusé de signer plusieurs pétitions en faveur d’un projet d’accueil pour les Ukrainiens et les Syriens. Je leur ai dit tout le bien que je pensais des collabos qu’ils étaient . La nuit où a eu lieu l’explosion, mon épouse, qui a le cœur fragile, a fait un malaise. Bien sûr, les gendarmes n’ont rien trouvé. On a changé d’adresse il n’y a pas si longtemps, adresse que je n’ai même pas communiquée à la mairie d’où nous partions. Depuis je ne dors plus vraiment tranquille. Triste vie que la mienne. Quand je reste à l’hôpital, je suis doublement angoissé : pour mon épouse qui reste seule à la maison, et pour ma santé. S’il lui arrivait quelque chose, je ne m’en remettrais pas. Prends soin de toi, ainsi que notre chère présidente qui doit veiller à sa sécurité. Amitiés.

  7. La police ne fait rien ou semblant quand il s’agit de protéger des personnes qui combattent l’islam. J’ai été filé en voiture à la sortie du travail lors de ma dernière affectation dans une ville moyenne réputée difficile. Client mécontent, ou autre? Il m’a semblé qu’il était plusieurs. Comme j’avais les clés des coffres et d’entrée, je n’étais pas tranquille. J’ai ralenti plusieurs fois pour pouvoir relever le numéro depuis mon rétroviseur. L’autre se tenait à distance. Finalement, j’ai pris un autre parcours en tournant dans les mêmes rues. Toujours là. Mon suiveur s’est enfui quand il a vu que je m’arrêtais sur le parking devant le commissariat. Je n’ai pas pu relever le numéro. J’ai déposé un signalement de la voiture, une BW noire. Pas de nouvelles. Je n’ai pas revu mon suiveur. On avait beaucoup de CPLF dans la clientèle. Des gens pas faciles. L’un d’eux?

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