L'UE exige la baisse de tous les salaires grecs de 25 %… Les Grecs n'ont plus rien à perdre

Tsipras est en très mauvaise posture, il n’a pas tenu ses promesses faites au peuple qui croule sous des mesures d’austérité qui s’ajoutent les unes aux autres jusqu’à les étrangler. La Grèce est à l’agonie.

Il persiste inébranlable, malgré tout, de continuer d’imposer par la force des mesures toujours plus drastiques, incompatibles avec la crise qui sévit, qui affâme ses citoyens.
Constamment et fidèlement aux ordres de l’UE, pour 2017, il va de nouveau augmenter les impôts, taxes de tous types, voiture, téléphone, télévision, essence, tabac, boissons.

Après 10 ans de régime sec d’austèrité, les Grecs sont au bout du rouleau, lessivés, pantelants, et sa dette n’a cessé de croître, pour réaliser de maigres bénéfices, qui sont reversés directement pour le profit des multinationales.

L’UE exige et ne cesse d’imposer que la Grèce ainsi que tous les pays Européens adoptent les mêmes contraintes, pour diminuer les salaires et retraites, consciente que cela ne fera qu’aggraver la crise et la pauvreté, mais qu’importe, puisque cela permettra de redistribuer le bénéfice aux capitalistes,

Elle signe et persévère en exigeant encore, à tous les peuples Européens des dizaines de milliards d’impôts, pour les faire encore bien davantage souffrir, surtout la classe ouvrière, avec une intensification de l’exploitation des salaires et pensions diminués, de nouveaux impôts, tout comme en Grèce.

L’UE et le FMI, veulent cacher que, 65 % des nouveaux emplois en Grèce, sont très précaires, à durée limitée et sous-payés.
Ils exigent d’autre part que la Grèce diminue tous les salaires de 25 %.

La Grèce devra bientôt choisir si elle veut continuer à vivre sous la dictature UE et FMI, qui ne songe qu’à la détruire et acheter son patrimoine,où si, dans son intérêt, un dernier sursaut, elle réaliserait enfin qu’il vaudrait mieux sortir de l’UE et de l’Euro, car cette monnaie unique devient, pour la Grèce et tous les pays Européens, une forme de gouvernance post-démocratique.
Elle pourrait trouver des alliances, notamment avec la Russie, ce qui lui serait nettement plus profitable.

Oui, Tsipras risque de payer cher ce petit geste à son peuple, chez qui, les taux de suicide, de criminalité et de détérioration de la santé publique, sont en forte progression.

Mais ce n’est pas non plus un geste désintéressé, le peuple Grecs se révolte, n’a plus rien à perdre, ne lui fait plus confiance et se tourne vers le parti communiste, ce qui va considérablement le nuire lors des prochaines élections.

Bonnes fêtes à tous les Grecs.

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18 Commentaires

  1. Les grecs n’ont plus rien à perdre ? Si ! leur honneur ! Et qu’est-ce qu’ils attendent pour se révolter ? l’U.E veut détruire la base de notre civilisation grecque, latine, celte et chrétienne, pour la dominer par une s…(censuré) venue d’ailleurs…comme la vérité ! Les peuples se laissent embobiner par de beaux parleurs qui leur promettent la lune! Après tsipras, les grecs vont se tourner vers le communisme ? C’est tomber de Charybde en Scylla ! Et nous , en France ? On va avoir Fillon pendant 5 ans et puis, après ? Macron pdt 5 ans ? Et puis ? ça va durer longtemps, cette alternance en pas de deux ? Marine, une bonne fois pour toutes et le tribunal pour les traîtres !

  2. La Finance a réussi à appauvrir la Grèce.
    Et qu’a fait l’auto-proclamé ennemi de la Finance, a part virer Valerie et séduire Julie ?
    Ho , ho !
    J’attends la réponse…

  3. Je l’ai vu aux infos aujourd’hui, souriant avec makrel, ils avaient l’air de bien s’entendre comme larrons en foire, merkel se permettant même de lui mettre la main sur l’épaule, comme à un enfant pardonné,
    il a encore capitulé !!!
    Rien à attendre de son côté, et les grecs laminés, c’est pas sûr qu’ils bougent!!

  4. Bonsoir Ulysse,
    Le 8 décembre 2016, les travailleurs Grecs ont fait une grève générale à l’appel du mouvement syndical. La Commission du PRCF, en France, à même appelé à la solidarité avec les travailleurs Grecs, notamment pour la sortie de l’UE, EURO et OTAN,
    L’allègement de la dette Grecque est très modeste, c’est l’Allemagne qui a encore remportée le bras de fer, M. Wolfgang Schaüble, ministre des finances Allemand, aurait même choisi le week-end qui précède l’Eurogroupe, pour affirmer qu’Athénes doit faire encore de nouvelles réformes.
    l’Eurogroupe qui a d’ailleurs maintenu ses exigences d’un excédent primaire Grec de 3,5 % à partir de 2018.
    C’est l’histoire du pot de terre contre le pot de fer…
    Les Grecs, déjà contraints de subir des mesures outrancières avec la hausse du chômage, tous les services publics ont été réduits, ne peuvent que retarder encore davantage leurs accès aux soins mèdicaux au risque d’aggraver leur état de santé, leur état psychologique, qui génërent déjà tant de suicides chez les personnes les plus vulnérables, de tout âge.
    Vous noterez que les merdias s’abstiennent de nous révéler tous ces détails dramatiques au point de ne la mentionner que pour les grandes rencontres politiques.
    L’UE qui semble utiliser toutes les méthodes pour parfaire ses études en noyant la Grèce, qui semble être devenue le laboratoire de l’Union Européenne pour tester jusqu’à quelles limites, un peuple Européen peut résister à la misère et à toutes les privations.
    C’est le même principe qui est également appliqué à l’Espagne, qui vit des heures sombres, avec près d’un million de personnes qui peinent à payer leurs factures gaz, eau électricité qui ont augmentées entre 30 et 50 %, des milliers d’entre eux n’ont plus d’électricité, se lavent une fois par semaine et s’allument aux bougies, idem pour tout ce qui touche à la santé.
    L’Espagne et la Grèce, derrière leur belles cartes postales et leurs eaux cristallines qui font rêver, luttent pour leur survie, que l’on se garde bien de nous conter.
    D’ailleurs, à ce propos, Elias Kondilis, chercheur à l’Université Aristote, met en garde des effets néfastes similaires sur la santé publique dans d’autres pays Européens.
    Selon le co-auteur de cette étude, le Dr. Howard Waltzkin, professeur retraité de médecine et sociologue à l’Université, la politique des coupes budgètaires actuellement imposées, auront les mêmes effets dévastateurs sur les services de santé aux États Unis et au nouveau Mexique.

  5. Nous non plus, nous n’avons (presque) plus rien à perdre. Et en tout cas rien à gagner en continuant d’avaler tout ce qui nous étouffe sans broncher.
    Mais rien ne bouge du côté du peuple – je veux dire : dans les faits, dans l’action.
    Les grecs vont-ils bouger ? Descendre en masse dans les rues ? Rien n’est moins sûr.
    Ah ! on n’est pas en 1789, ça c’est certain.
    Quelle misère.

  6. Tsipras, attention esqiuvé ne pas le laissé vous approchez dans le dos -.Il a trahi le peuple comme tant d’autre ,esperons qu’ils vont s’occuper de son cas n’ayant plus rien a perdre

  7. Après l’ humiliation de la Grèce par les pourris socialopes de l’ue, nous, Français, ne seront pas loin de subir les mêmes harcèlements par ces derniers.
    2017 est une chance unique pour notre pays, exigeons un référendum sur notre maintien dans ce noeud de vipères.

  8. Est-ce que quelqu’un est au courant de ceci :
    Je m’étonne, si c’est vrai, qu’aucun politique (au moins dans l’opposition) n’ait réagi.

    • Et foutre Tsipra, le cosmopolite, l’agent de Goldmann-Sachs, en prison pour haute trahison….un peu comme enFrance avec Hollande !!!

  9. Les grecs n’ont plus rien à perdre.
    Et alors, l’ U. E. va leur envoyer des tanks ?
    Marre de cette bureaucratie européenne mortifère qui NE PRODUIT ABSOLUMENT RIEN

  10. La Grèce… Ruinée par l’UE, par ses migrants….Par des gouvernements irresponsables! on ne fait pas grand chose pour sauver un des berceaux de la civilisation occidentale, ils ne sont pas assez arabes… Vu les taux auxquels les grecs ont obtenu leurs prêts, c’était plié… inremboursable.
    Pourtant, on a de l’argent, en UE, mais il va ailleurs…

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