Sexualité masculine : Alice Braitberg au pays des mères-vieilles

Je ne résiste pas au plaisir de relayer ici, pour le plaisir de l’esprit et de la plume, et pour la déculottée mise à certaines auto-proclamées féministes qui haïssent les hommes , un article de Guillaume Absil  paru sur RL.

Un peu de légèreté dans ce monde de brutes, ce monde macronien…

Et dire que nous pensions être les rois du poulailler !

Alice Braitberg, une féministe historique (préhistorique ?) vient de nous les briser sans ménagement, sans précautions oratoires, à la hussarde, si j’ose dire. Je veux parler de nos illusions, bien sûr.

Et je ne suis plus très convaincu, après cela, que la femme soit encore l’avenir de l’homme…

https://ripostelaique.com/pas-daccord-avec-brigitte-lahaie-qui-critique-les-feministes.html

Briseuse de rêves, donc, d’illusions et d’espoir. À quand une loi anti-casseuses, des sanctions pénales contre la scrotumophobie, à quand la répression de l’incitation à la haine envers les porteurs de gonades externes ?

Elle nous le dit avec force, notre farouche amazone : les femmes n’ont pas d’orgasme !

Et quand elles en ont un, de loin en loin, le bouton déclencheur du feu orgasmique ne se situe nullement là où nous le pensions, crétins ignorants que nous sommes ! Le vrai point G de nos compagnes, c’est le cerveau !

Même chez Loana ? Même chez Ophélie Winter ? Même chez Nabilla ?

Et ces fameux sex toys qu’elles achètent en si grand nombre, ces joujoux extra qui font crac-boum-hue avec ou sans piles, où se les fourrent-elles donc pour atteindre l’organe précité et l’orgasme espéré ? Se frayent-ils un chemin par un conduit auditif ? Une fosse nasale, peut-être ? Allez savoir !

Jean Ferrat, autrefois, le chantait déjà : « Une femme honnête n’a pas de plaisir ». Et pour sûr, madame Braitberg est une honnête femme, pas comme cette gourgandine de Brigitte Lahaie qui a acquis fortune et célébrité en se gavant de pain de fesse, en faisant son cul-boutique au cinéma, en étalant ses turpitudes de vénale gymnaste de l’alcôve !

Que pourrait-elle savoir, l’hétaïre de la pellicule, du vrai plaisir des femmes de grande vertu, bien loin des pratiques frelatées exposées sur grand ou petit écran, brouette javanaise, cravate de notaire, toupie afghane, tourniquet bulgare ?

Des menteries que tout cela, des contes pour enfants, de l’odieuse propagande machiste !

Alice Braitberg-Brassens nous le rappelle avec force : quatre-vingt-quinze fois sur cent, la femme s’emmerde en baisant !

La femme qui possède tout en elle

Pour donner le goût des fêtes charnelles,

La femme qui suscite en nous tant de passion brutale

La femme est avant tout sentimentale.

Main dans la main, les longues promenades,

Les fleurs, les billets doux, les sérénades,

Les crimes, les folies que pour ses beaux yeux l’on commet

La transportent , mais…

Quatre-vingt-quinze fois sur cent,

La femme s’emmerde en baisant.

Qu’elle le taise ou le confesse,

C’est pas tous les jours qu’on lui déride les fesses

Les pauvres bougres convaincus

Du contraire sont des cocus.

À l’heure de l’œuvre de chair

Elle est souvent triste, peuchère !

S’il n’entend le cœur qui bat,

Le corps non plus ne bronche pas

Quatre-vingt-quinze pour cent – Georges Brassens

Pour ce qui est des hommes et de leur coït, que notre spécialiste semble connaître sur le bout des doigts, elle en résume le fonctionnement avec la concision d’un moderne Tacite.

La sexualité mâle : excitation, bandaison, pénétration, éjaculation, roupillon.

Impossible de faire plus concis. Si ?

Il est vrai que pour madame Braitberg, le Gauguin crevant à Tahiti dans la mistoufle et dans l’ennui de Léo Ferré n’était que le pédophile raciste et misogyne Paul Gauguin :

https://ripostelaique.com/feminisme-et-retour-de-baton.html

Cela fait beaucoup pour un seul homme, non ? Heureusement qu’il est mort le Paulo, sinon c’était le gnouf direct et l’ablation du pinceau ! C’est que ça ne plaisante pas, les féministes (historiques) !

Alice n’aime pas Brigitte Lahaie, nous l’avons vu, mais elle déteste également Élisabeth Lévy :

https://ripostelaique.com/elisabeth-levy-et-causeur-champions-de-lanti-feminisme.html

C’est vrai, je me demande ce qu’on lui trouve à cette Élisabeth ! En dehors de son talent, de son intelligence et de sa beauté, il faut reconnaître qu’elle n’a pas grand-chose pour elle !

C’est curieux, tout de même, une féministe qui déteste à ce point les femmes qui ont le malheur de ne pas partager ses positions, pardon, je veux dire ses opinions…

Quant aux hommes, à nouveau dans cet article, la description – succincte – de leur sexualité, tout entière condensée en quelques mots, toujours les mêmes.

Un désir pulsionnel se résumant en cinq étapes : bander, branler, orgasmer, éjaculer et roupiller. Schéma classique du comportement sexuel masculin.

Sachez-le, défunts poètes, drapés dans votre suaire de nuages, ombres glissantes des étoiles, vous qui avez tant chanté les femmes, qui les avez tant aimées, qui nous les avez fait tellement révérer, vous n’étiez que des bonobos !

Coppée, Banville, Cros, Nerval, Hugo, Gautier, Verlaine, Lamartine, Musset, vos vers hypocrites n’avaient qu’un seul but : bander, branler, orgasmer, éjaculer et roupiller !

C’est drôle, quand c’était Brassens qui le chantait, cela nous incitait à ne pas nous comporter comme des coqs imbéciles et prétentieux, à ne pas bâtir des châteaux à Cythère, à ne pas être des gorilles prompts à violer un juge ou une ancêtre pour perdre au plus vite un encombrant pucelage.

Quand c’est la teigneuse Alice qui l’écrit, le pauvre matou dépité, dépoilé, déprimé s’en retourne chez lui, la queue entre les pattes, et le vieux coq défait sombre dans la mélancolie.

Le grand Jacques, déjà, voyait le risque de fabriquer des armées d’impuissants avec la voix de cet adjudant de mes fesses appelant « au suivant ! » dans le bordel ambulant d’une armée en campagne.

Alice, notre terrifiante adjudante en campagne, nous chasse de son territoire réservé, de cette terre promise des femmes rêvées qui ne sont en fait que les éternelles victimes de notre désir de ruffians égoïstes. Au suivant, tonne-t-elle dans chaque article, et ouste, dehors !

Et l’injonction, répétée sans trêve, nous fait nous recroqueviller, nous réduire, nous dissoudre ; et nos humbles génitoires deviennent peau de chagrin, peau de lapin, rabougries et honteuses, bientôt invisibles pour ne point offenser le regard de quelque jouvencelle révoltée par notre appétit sommaire, brutal, indécent, animal !

Gare au gorille, et gare à son appendice caudal ! Maman Alice est là et elle possède de grands ciseaux, au cas où il prendrait l’envie au quadrumane de quelque bandaison-pénétration-éjaculation-roupillon.

Sardanapale, va !

Hommes odieux et médiocres, égoïstes et primaires, vous savez désormais ce que vous êtes !

Que ne courez-vous donc vous pendre pour laisser enfin les femmes vivre tranquilles la vie rêvée des anges, à la jouissance toute cérébrale, loin des répugnantes intromissions et des ronflements obscènes de votre engeance de primates ?

Jean Ferrat, déjà cité, avait bien essayé de leur en faire accroire avec de belles paroles, en chantant l’amour est cerise :

Laisse-moi sans crainte venir à genoux

Goûter ton absinthe, boire ton vin doux

Ô rires et plaintes, ô mots insensés

La folle complainte s’est vite élancée

Défions le monde et ses interdits

Ton plaisir inonde ma bouche ravie

Vertu ou licence, par Dieu je m’en fous

Je perds ma semence dans ton sexe roux

L’amour est cerise – Jean Ferrat

Des nèfles, oui ! On ne dupe pas si facilement une Alice Braitberg, qu’est-ce que vous croyez ! Ferrat, à coup sûr, avait au déduit la même pratique que tous les individus de son sexe : excitation, bandaison, pénétration, éjaculation, roupillon.

Voilà où nous en sommes… Nous sommes le premier sexe, comme il existe des arts premiers, autrefois nommés arts primitifs. Nous sommes le sexe primitif…

Un de mes congénères, plus courageux que moi, osera-t-il un jour monter sur une scène de théâtre pour dire notre désarroi ?

Y aura-t-il un jour un soliloque du scrotum pour faire pièce aux monologues du vagin ?

La femme était un continent noir pour les pauvres hommes que nous sommes.

Elle nous sera bientôt une cité interdite.

Chère Alice Braitberg, je n’ai nulle envie de vivre dans votre pays des merveilles (des mères-vieilles ?) et je ne suis pas très sûr que toutes les femmes vous diront merci pour votre étrange défense de leur cause. Leur horizon, déjà, semble se dépeupler.

Qui verront-elles venir à elles, demain, dans leur nouveau désert des Tartares ?

Mais comment le saurais-je ? Je ne suis qu’un homme, médiocre et borné, insensible et primaire…

Pauvre Gaspard !

Il est temps pour moi d’aller piquer un petit roupillon avec, sous le bras, un immense dépit teinté de mélancolie…

Votre infortuné,

Guillaume Absil

https://ripostelaique.com/sexualite-masculine-alice-braitberg-au-pays-des-meres-vieilles.html

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11 Comments

  1. la Femme l’avenir de l’homme ?
    J’en doute c’est une façon de la séduire rien de plus
    La femme est vénale, manipulatrice ,
    Bien sûr il y a des femmes honnêtes
    Quand je vois Brigitte Macron ce qu’ell A fait de notre non président
    Le problème c’est que nous les hommes en général nous sommes de gros naïf
    La séparation a déjà commencé
    De plus en plus de gays ou lesbiennes
    Déjà ils on envahis la presse , la télé, le pouvoir
    Et l’arrivé Massive des émigrés va pousser tous ce petits monde dehors
    Car oui ils ne nous aiment pas , la décadence c’est la pire des drogues

  2. Ah, parce que « excitation, bandaison, pénétration, éjaculation, roupillon » n’est pas le lot de la majorité des hommes, après un laps de temps de vie commune (selon les tempéraments, bien sûr) ?

    Et faire croire que la pénétration serait jouissive pour les femmes, dans un orifice qui peut laisser le passage à un objet de la taille d’un nouveau-né. Alors vous, avec votre zizi bandé, de la taille d’une saucisse de Lyon !
    Et faire jouir une femme qui n’en a pas envie et qui se défend avec son cerveau, ce n’est pas la vérité ?

    Faudrait vous réveiller, tas de prétentieux.

    • De façon évidente, Jean-Louis, et indiscutable vous n’êtes pas une femme, et vous ne savez pas de quoi vous parlez.

      • Bonjour Christine,

        Je ne suis pas sûr non plus que Jean-Louis soit un homme…

        « excitation, bandaison, pénétration, éjaculation, roupillon » ? Je dirais : oui et alors ? Il y a des couples qui aiment s’endormir ainsi, s’adonner à la sieste ou prolonger une grasse matinée. C’est dingue, ces injonctions pseudo-féministes, quasi-marxistes, à interférer dans la vie des gens. Même dans leurs chambres et leurs ébats !
        Et puis, nous ne sommes plus au XVIIIe siècle, on peut changer de partenaire comme de chemise et garder le meilleur, non ?

        Quelle incongruité, également, de comparer l’acte d’amour avec l’enfantement !

        Et puis, si Jean-Louis était vraiment un homme, il saurait que nous ne sommes pas tous équipés d’une « saucisse de Lyon ». Qu’il y a des femmes qui aiment ça, d’autres non mais qu’il y a toujours la possibilité pour certaines de préférer les amours saphiques ou… le célibat.

        Enfin, je crois que la majorité des hommes n’aurait aucun plaisir, ni aucun intérêt, à « vouloir faire jouir une femme qui n’en a pas envie » !

  3. Je trouve un peu prétentieux de se prétendre, de son vivant, « historique »…
    Cela dit, de quoi débat-on, au-delà des méchancetés échangées ? Elle est pour l’écriture « inclusive » par exemple, Alice Braitberg ?
    S’il ne s’agit que du mouvement « meetoo », on peut penser qu’effectivement, elle tombe dans un piège. « Meetoo » est une façade érigée par les Démocrates pour faire oublier les raisons réelles de leurs déroutes électorales. Les socialistes français suivent la même voie actuellement. Ils n’ont plus rien à vendre, alors ils vendent du vent avec un pseudo « néoféminisme » qui prend bien soin de ne pas évoquer le conflit de civilisations. Alice Braitberg au moins se distingue d’eux à ce sujet me semble-t-il…

  4. excellent, délicieux, jubilatoire, oserais je jouissif, un texte qui offre un plaisir qui réjouit l’âme et l’esprit a défaut de réjouir le corps. mais quel bien cela fait a l’âme…

  5. Là, ce n’est plus « Alice, ça glisse ! », mais « Alice, ça glace ! ». Alice, « féministe historique(!) » et hystérique.

  6. Savoureux ! Quel style ! Quel vocabulaire ! Quels rappels judicieux ! Quelles comparaisons opportunes ! Et, finalement, quelle belle jouissance intellectuelle, sans préjudice d’autres…

    • Je te rends les compliments offerts à l’auteur de l’article, ta langue, mon cher Daniel, est du même tabac

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