Moi, vulgaire en parlant de la Créature de Bruxelles ?

De la vulgarité…

À la suite de mon article « La hyène de Bruxelles », ou si vous préférez LA CRÉATURE (on dirait le titre d’un film d’horreur, sauf que c’est la réalité), au moins une personne très proche m’a fait remarquer qu’elle ne cautionnait pas la vulgarité, même si par ailleurs elle trouvait mon coup de gueule excellent.

Mais en fait, c’est quoi, la vulgarité ? L’étymologie nous dit que cela vient du latin vulgus, le peuple, ou plutôt le bas peuple, à l’opposé de populus, le peuple,  tel qu’on le retrouve dans l’acronyme S.P.Q.R., Senatus PopulusQue Romanus (le sénat et le peuple romain), devise de la République romaine et qui est restée celle de l’empire.

La vulgarité s’exprime d’abord par des mots, comme le montre l’image de présentation, une vignette détournée d’un album de Tintin, Coke en stock. Hergé a attribué quelque 220 jurons au brave capitaine Archibald Haddock, sans la moindre vulgarité. Aujourd’hui, la plupart des « comiques » se croit obligée de sortir des grossièretés tous les trois mots, n’est pas Raymond Devos qui veut.

Mais la vulgarité ne se limite pas là, elle se trouve même au plus haut sommet de l’État : Macron vulgaire quand il fait venir un groupe LGBT à l’Élysée (suce ma bite et lèche mes boules). Macron oublie que dans son Palais il n’est pas chez lui mais chez nous, il n’est que locataire et malheureusement son bail a été prolongé de cinq ans. Macron vulgaire quand il se fait tripoter par des Saint-Martinois torse nu qui lui font un doigt d’honneur en prime. Macron vulgaire quand il déclare qu’il veut emmerder les non-vaccinés, Macron vulgaire quand il déclare « cela m’en touche une sans faire bouger l’autre », Macron vulgaire quand il détruit notre pays, qu’il insulte son peuple, quand il accueille des centaines de milliers de migrants. Macron vulgaire quand il dit que l’argent ne se trouve pas comme ça mais qu’il refile des milliards au virtuose du piano à queue pendant que nos agriculteurs, nos retraités, nos hôpitaux… sont en train de crever. Et des exemples comme cela, il y en a à l’envi.

Oui je le reconnais j’ai utilisé la vulgarité dans mon article consacré à LA CRÉATURE. Mais, sans vouloir me couvrir de fleurs, j’ai de l’éducation et de la culture et je sais ne pas aller trop loin. Cette éducation et cette culture, je la dois à mes parents, à mes maîtres d’école qui m’ont inculqué l’amour de mon pays, à mes professeurs. De la sixième à la terminale, naturellement il y a eu des profs que j’ai préférés à d’autre mais je n’ai aucun souvenir d’avoir eu des mauvais profs. Je crois que ceux qui m’ont le plus frappé ce sont les professeurs d’histoire-géographie, dans ce domaine j’ai eu la chance de bénéficier d’enseignants, passionnés par leur métier. Je me rappelle aussi d’une…STOP ! Je recommence, eh oui cela fait partie des erreurs que je ne supporte pas (il y en a tellement d’autres !), erreur commise trop souvent par des journaleux ou des animateurs d’émissions de télé, comme ce Jean-Luc R, des douze coups de midi, certainement surpayé, qui sévit du lundi au dimanche et qui est suivi par des millions de gogos, bon ça m’arrive aussi mais de plus en plus rarement. Ils ont oublié que « se rappeler » est transitif.

Donc je reprends : je me rappelle ce professeur de français (une femme mais jamais je n’écrirai « professeure »), une très belle femme, très aristocratique qui avant d’entrer à l’Éducation Nationale, avait été secrétaire d’un certain Georges Pompidou. J’ai eu ce professeur plusieurs années de suite ; c’était l’époque où l’on utilisait les fameux livres Lagarde et Michard, qui nous faisaient vivre la littérature du Moyen-Âge au vingtième siècle. Je me souviens, entre autres, du volume portant sur la Renaissance, j’étais en classe de quatrième. Dans ce livre, il y avait une illustration pleine page d’un tableau représentant une femme nue. Et voilà que madame Duc nous demande d’ouvrir nos livres à cet endroit-là et nous demande ce qu’on en pense ! Dans un premier temps, un silence de mort dans la classe, pas de rires dissimulés, aucune remarque graveleuse jusqu’à ce qu’un élève lève le doigt « Elle est toute nue, madame » et là notre professeur nous explique calmement qu’à la Renaissance les peintres, les sculpteurs, se sont intéressés à la nudité et que beaucoup de leurs œuvres y sont consacrées. Vous imaginez le scandale aujourd’hui ? Lorsqu’un chef d’État d’un pays musulman est invité en France, on s’empresse de couvrir des peintures ou des sculptures sur lesquelles on serait susceptibles de voir un sein, un pénis, un sexe de femme, une paire de fesses. Mais monsieur, notre culture c’est aussi ça et si cela ne vous plait pas, repartez chez vous retrouver vos bâchées.

Avoir honte de sa culture, c’est aussi de la vulgarité. Ce tableau exposé au musée d’Orsay est-il vulgaire ?

Un peu d’humour pour terminer avec une autre vignette détournée de Coke en Stock.

Et notre grand comique qui savait si bien jouer avec les mots !

Filoxe Ayrra

 

 

 

 

 

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16 Comments

  1. gustave courbet vulgaire ??
    je sais vous ne le pensez pas du tout
    non c’est juste pour moi le plus grand peintre français ou alors pas loin…

  2. Ne pas confondre vulgarité et gros mots .
    La vulgarité peut s’afficher avec politesse mais restera vulgaire, laide, abominable.
    Les gros mots sont fait pour être exprimés et pour exprimer un désaccord soudain, un énervement passager et pour lâcher ce que l’on a au fond de nous-même sur des choses ou des personnes à un instant T.
    Si on nomme ces mots des gros mots, c’est bien qu’ils sont fait pour être prononcés non ?
    Ils nous font du bien et nous soulage mais il ne faut pas en faire un langage courant comme toutes ces racailles ne sachant parler qu’en argot et insultes.

  3. Merci pour cet article Filoxe.
    Quant au tableau, je le trouve tout simplement émouvant.

  4. Ces retraités qui se prennent pour des rebelles, qui ne votent pas ou qui font dans la vulgarité…

  5. Filox, Ami Patriote, décrire le µ de la façon dont tu le fais n’est pas de la vulgarité, mais une approche tellement réelle de ce qu’est l’encxxx, ZUT, le µ, donc parfaitement justifié dans le cas en question !!!

    Je n’ai jamais prononcé autant de fois ce mot, que depuis que le µ est au pouvoir !!!

    Celui et aussi celle, qui sont et de loin bien plus que vulgaire, sont le µ et la hyène !!! par leur propos et leurs décisions, elles, les salopes (ça me reprend, désolé !!) sont infiniment plus vulgaire, et avec les conséquences que nous savons, et ce, tous les jours !!!

  6. La grossièreté n’est qu’un langage de carabin qui illustre une situation ou décrit une personne à un moment donné.

    La vulgarité c’est un état d’esprit qui guide la ligne de conduite de ta vie et peu importe ton statut social. Et cette mégère est vulgaire.
    Et merci Filoxe pour ton édito qui m’as bien fait rire.

    • Tout à fait ! Désolé, je pense avoir écrit comme vous mais je n’avais pas encore lu votre commentaire.

      • Pas de pb raskasse.
        J’irai même jusqu’à dire que la vulgarité n’est que la conséquence du manque d’éducation dont font preuve bien souvent les trop fameuses élites.
        Pour preuve, cet irrespect envers les anglais et la famille lors des funérailles de la reine, que les macron ont afficher en se promenant dans les rues de Londres déguisés en vulgaires touristes – pompes à 500€ aux pieds et raybanne sur la truffe -… un gueux aurait eu plus de dignité.

  7. Après avoir tenté le style désuet et ampoulé, « poudre de perlimpinpin » et « sauts de cabri », Macron est revenu à ce qui semble être sa vraie nature, la vulgarité. Il doit penser que ça fait djeune et cool ! Sa conjointe n’a rien à lui envier sur ce plan, vu le sourire qu’elle affichait en se régalant des paroles obscènes et ordurières des rappeurs transgenres lors d’une fête de la musique. à l’Elysée.

  8. Je ne vois rien de vulgaire dans votre article. Pour moi, ce n’est même pas une créature.
    Une chose et dangereuse comme dans le film « The Thing ».

  9. J’ai défini la différence entre la vulgarité et la grossièreté il y a quelques années. Une personne que je venais de traiter de connard, de salopard, de fumier, me dit que j’étais vulgaire. Erreur, lui répondis-je, je suis seulement grossier. Vulgaire, c’est lorsque vous dites que votre voisine a un beau cul et que vous vous la taperiez bien debout sous une porte cochère. Là, vous êtes vulgaire. J’espère que cet endoffé a saisi la nuance.

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