Macron 2 heures à la télé : toujours aussi sournois et nul

Ce n’est pas seulement pour mettre le boxon que Macron a proposé cette loi Immigration – qui s’intéresse autant à l’immigration que moi à la danse du ventre ! –, c’était aussi pour… PASSER À LA TÉLÉ et offrir aux téléspectateurs ébahis son verbe, qu’il a aussi haut qu’un âne en rut !

Manu, cette fois, il a causé dans l’émission bobo de France 5 « C à vous », où sévissait jadis la persifleuse Anne-Sophie Lapix et où un certain Patrick Con de haine –  ou Cohen pour les mieux élevés – crache régulièrement son venin ordurier. Pour l’occasion, l’équipe des insulteurs de la France avait fait le déplacement à l’Élysée.

Notons que, avant de recevoir le Macron, C dans l’air avait préparé le terrain pour faire peur en proposant un documentaire malhonnête dont le Service public a le secret, consacré à… l’extrême droite !

Sinon, qu’est-ce qu’il a dit, Manu ? Eh bien, c’était très différent des autres fois qui sont par ailleurs identiques à cette fois-ci, si vous m’avez bien suivi !

« Il faut assumer ce qui a été fait hier » qu’il a commencé par dire, Manu. Parce qu’il n’assume pas, justement, une loi qu’il appelle sans y croire un « bouclier qui nous manquait ». Tu parles d’un bouclier !

Là-dessus, Cohen n’a pu s’empêcher de gauchiser à propos de la loi Immigration, affirmant notamment : « C’est une loi qui retire des droits à ceux qui travaillent et sont honnêtes. » Honnêtes comme un violeur ou un surineur ?

Manu ne s’est pas laissé démonter par les questions, quitte à mentir comme un pochetron qui promet d’arrêter le jus de pomme normand ! Même qu’il a refusé de dire que cette loi Immigration c’était le texte du gouvernement, affirmant, pour s’en défendre, qu’il était entre autres contre la caution demandée aux étudiants étrangers. Bientôt il sera contre sa loi ! Mais « le texte qui sort est un texte utile », en même temps quoi ! Et Manu d’être encore satisfait de saisir le Conseil constitutionnel. T’es peut-être pas un psychopathe Manu en fait, t’es un schizophrène !

Service public oblige, il a bien fallu avoiner le Rassemblement national : « C’est une manœuvre de garçon de bain » a donc accusé Manu. Parce qu’il n’admet pas que, sans le RN, il ne sauvait pas la face avec sa loi, et il a la face fragile notre garçonnet ! C’est alors qu’il a endossé l’armure de chevalier anti-RN : « Bien sûr que c’est une défaite du Rassemblement national », a-t-il répondu à Con de haine. Et pour combattre le Rassemblement national, « il faut traiter les problèmes qui le nourrissent ». En gros, il faut être d’accord avec le RN tout en n’étant pas d’accord. Moi je dis que Manu a le RN honteux ! Enfin : « Est-ce que l’ensemble du texte trahit nos valeurs ? Je réponds non. » En effet, puisque ce texte c’est du vent.

Le nœud du problème pour Manu c’était donc le RN, quitte à dire des conneries à propos des valeurs démocratiques : « Le programme que veut faire madame Le Pen, il propose de changer la Constitution. » Et ce n’est pas démocratique, ça ? Donc, suivant cette drôle de logique, la V^e Constitution, qui s’est substituée à la IV^e, n’est pas démocratique ?! Bon, « le Rassemblent national joue sur les peurs des gens », mais il ne crève les yeux de personne… Et puis quand tu accuses le RN de structurer le débat politique, tu te fous un peu de la gueule du monde, puisque c’est toi et tes sbires qui passez votre temps à accuser le RN de tout, même de vos hémorroïdes !

Au fait, quand tu balances : « Je ne crois pas qu’on soit dépassés par l’immigration », rue du Faubourg-Saint-Honoré peut-être pas, mais ailleurs, Manu, faudrait aller voir d’un peu plus près !

Côté émeutes, Manu a été très mou. À sa défense, il était entouré de gauchistes féroces. On perd facilement ses moyens, on dit ce qu’on ne veut pas dire, comme saluer, même timidement, le talent littéraire de Renaud Camus… !

À un moment, un présentateur christianophobe a reproché à Manu de faire interdire l’abaya et laisser le pape célébrer une messe à Marseille. Ah, quelle putasserie cette télé publique !

Le 7 octobre est arrivé dans la discussion, comme Zorro mais en plus glauque. Macron s’est alors auto-congratulé comme d’habitude. L’absence de Manu à la marche contre l’antisémitisme s’est donc posée. Il a donné son explication : « Je pense que pour un Président de la République, il faut choisir son moment. » Et le moment où tu pars, c’est bientôt ?!

Vint inévitablement l’Ukraine, « qui correspond à nos intérêts et nos valeurs ». Ah non, Manu, l’Ukraine c’est pas mes valeurs ! « L’Ukraine c’est le sol européen », que t’as encore lancé, comme un message subliminal. « Nous ne pouvons pas accepter que la Russie gagne en Ukraine. » Toi, peut-être, mais moi je préfère les Russes à tes potes ukrainiens…

Point effrayant, il y aura bien un projet de loi sur la fin de vie. Dans un monde propre, je dirais d’accord, mais dans un monde tenu par des ultralibéraux apatrides er sans foi ni loi, ça me fait sévèrement flipper. D’autant si c’est toi qui t’y colles, Manu, parce que lorsque tu parles de mort j’ai l’impression que l’Ankou va venir me trouver et qu’il portera un tee-shirt de chez Pfizer !

Pour le reste Manu est un champion écologique, économique, ce qui s’explique avec l’arrivée de tous ces ingénieurs africains et autres prix Nobel en puissance. Et à propos du danger terroriste au Jeux olympiques, quand Manu répond que, prévoyant tous les scénarios, « le bon sens ça aide », eh ben il n’est pas aidé, le bonhomme ! Petite parenthèse, si Antoine Dupont est un « capitaine courageux » – titre emprunté à un excellent roman de Rudyard Kipling –, il ne l’est pas assez pour avoir salué la mémoire de Thomas.

Ensuite, Depardieu y est passé, mais là, Manu s’est assez bien tenu, se défiant des « chasses à l’homme », les hommes d’extrême droite non compris, faut pas déconner !

En fin d’émission, un comique du Service public s’est pointé, tellement mauvais que c’en était gênant. Au moins, lui, il n’a pas causé du Christ « pédé » et du prépuce « nazi » de Netanyahou !

Moralité, avec cet entretien un peu vaseline qui s’est terminé avec « nos chers disparus » comme à la cérémonie des César, il n’y avait rien de nouveau sous le soleil macroniste…

Charles Demassieux

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