Non d’un pet de vache, la France pourrait manquer de lait dès 2027 !

Vache laitière normande…

 

Encore une preuve qui illustre la destruction minutieuse de notre pays…

Nous l’avons vu pour notre production électrique*, notre industrie, notre pêche…
* : L’Allemagne qui a tout fait pour démolir EDF parce qu’offrant un avantage à l’industrie française s’insurge maintenant. EDF soi-disant tenterait de couler l’industrie allemande aujourd’hui en crise… En réalité l’Allemagne paie par ce qui était son point fort, son industrie dédiée à l’exportation… vers la Chine. Or la Chine dument dotée de matériels industriels d’origine allemande réduit drastiquement ses importations sur les secteurs équivalents qu’elle a développés. N’oublions pas que la politique européenne a  fortement soutenu l’industrie allemande, le plus souvent à notre dépens et avec l’accord de nos politiques !

Ici il est question de notre élevage bovin régulièrement mis en cause par les écolo-dingos concourant entre eux pour la plus grosse idiotie. Cela ne date pas de ces dernières années, le monde ouvrier* et le monde agricole** ont  été dénigrés, méprisés et on en voit et on en paie les conséquences. Le pire, les solutions à mettre en place sont déniées pour diverses raisons aux extrêmes, du libéralisme mondialiste aux idéologies gauchisantes.
* : dès les années 70, avec les théories bourdieusiennes, l’accès au monde du travail a été assimilé à un échec social (et scolaire d’où le collège unique et tous les dévoiements pédagogistes).
** : entendu le qualificatif de “PLOUC” dans le milieu syndical… les paysans votant mal… !

Sur The Epoch Times

Allons-nous vers une pénurie de lait en France ?

PAR SARITA MODMESAÏB – 5 octobre 2023

En dépit d’une demande forte en France, la filière lait connaît une baisse sans précédent qui pourrait la conduire, d’ici 2027, à devoir importer le précieux liquide blanc. 

« La situation de la production laitière en France est préoccupante », constatait l’Institut français de l’élevage (Idele) en avril dernier. Pourtant, alors que le prix du lait s’envolait en 2022 sur le marché mondial et que les concurrents européens de la France, les Pays-Bas et l’Allemagne surfaient sur cette hausse en augmentant leur production laitière, celle-ci est demeuré au même stade en France.

Pourtant, la demande de lait, yaourts, beurre, crème est toujours aussi forte dans l’Hexagone, les Français ayant consommé 8 millions de tonnes de lait en 2021, soit 49 kg de lait, 27 kg de fromage et 8kg de beurre, par habitant et par an.

Le pays au 1200 variétés de fromages demeure le 2ème pays producteur de lait en Union européenne, se vantant d’exporter encore 40% de sa production. Pourtant le secteur connaît une crise majeure et durable du fait d’une baisse de la collecte de lait.

Sur l’année 2022, la production française a ainsi reculé de 0,7 % (après -1,5 % en 2021) et on enregistre une accélération de la baisse, passant à -1,4 % sur janvier et février 2023, reporte Les Echos.

Le nombre d’exploitations laitières a ainsi chuté du tiers en dix ans, et devrait poursuivre sa chute avec un quart des éleveurs qui disparaîtra, beaucoup partant à la retraite sans relève. A cela, s’ajoute une diminution du cheptel, avec 16,4 millions de vaches à lait et à viande en 2022 contre 20,2 en 2000.

« Si on ne fait rien, la France perdra sa souveraineté en 2027 », prédit ainsi François Xavier Huard, le directeur général de la Fédération des industries laitières, sur TF1.

Un manque d’attractivité pour la profession

Denis Lenormand, 56 ans et éleveur à Moncy dans l’Orne est un exemple typique de la situation que vivent nombre d’agriculteurs de la filière: « Dans un an, toutes les vaches que vous voyez là auront disparu », déclare-t-il sur TF1. « Aujourd’hui, à 56 ans, je me prélève un peu plus du Smic par mois, tout ça en faisant 65 heures par semaine et avec une semaine de vacances », précise-t-il.

Outre un salaire largement insuffisant, après 40 ans dans le métier, il vendra toutes ses vaches car la ferme ne trouvera probablement pas de repreneur, ses trois enfants n’ayant pas voulu exercer ce métier difficile.

Parallèlement, une étude a été effectuée par Innoval, groupe coopératif de services en amont de l’élevage, sur 1000 éleveurs du Grand Ouest à l’occasion de ses 75 ans. Elle révèle ainsi que 60 % des éleveurs se disent optimistes sur l’avenir de leur métier et c’est d’autant plus vrai chez les 18-29 ans (87 %).

Près de la moitié des éleveurs envisagent un scénario d’avenir comprenant un même nombre d’animaux mais une production par vache en augmentation pour une meilleure marge par litre de lait, reporte Innoval sur Web-agri.

Mais, les préoccupations sont bien là, avec en tête le manque de visibilité sur le prix du lait. Viennent ensuite le problème de pénurie de main-d’œuvre, suivi par la lourdeur des tâches administratives.

Selon Innoval, « pour avoir une meilleure prise sur les nombreuses contraintes auxquelles les éleveurs font face, ils attendent beaucoup de la transformation de leurs exploitations, dont ils veulent devenir de vrais pilotes ».

De nouveaux profils d’éleveurs

Interrogés par Innoval, le politologue Jérôme Fourquet, le sociologue François Purseigle et l’économiste Olivier Mevel exposent leur stratégies quant à l’avenir de la profession. Olivier Mevel dénonce ainsi une « absence de politique menée par le ministère de l’agriculture » et un « manque de créativité de la part des industriels pour que notre pays gagne en compétitivité », arguant sur la nécessité de reconstruire l’offre produit pour reconnecter le consommateur avec son territoire.

François Purseigle plaide pour de nouveaux profils d’éleveurs, avec la mise en place d’installations hors cadre familial, l’arrivée de néoruraux, la création de nouveaux collectifs… Dans la même optique, Jérôme Fourquet estime qu’une évolution de l’exploitation familiale sera nécessaire, misant sur un accompagnement pour développer les énergies renouvelables* tout en gagnant en autonome et en résilience.
* : beaucoup se lancent dans la méthanisation, ce qui leur rapporte plus que l’élevage ou l’agriculture.

Sur TF1, Thierry Roquefeuil, président national des producteurs de lait en France, gage sur une augmentation des prix du lait* afin de « rémunérer les salariés à un bon niveau », permettant ainsi d’alléger le quotidien des éleveurs « jeunes et moins jeunes qui ont besoin de prendre des week-ends et des vacances ».
* : un rêve dans un pays où le pot de “terre” agricole affronte le pot de “fer” financier des industriels et de la grande distribution.

 

En réalité, c’est tout le système productif français qu’il faut relancer en lui redonnant de la compétitivité face au dumping international, qu’en plus, facilite l’UE à travers des accords de libre échange avec des pays n’ayant pas les mêmes contraintes !

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18 Commentaires

  1. NOM d’un chien de NOM d’un chien, y a-t-il quelqu’un qui lit ???

  2. Heuh ! je n’avais pas remarqué, ne serait-ce pas nom avec un “/m”
    Nom d’un pet de vache !

  3. Le litre de lait a pourtant bien augmenté, passant de 90 ctes avant le confinement à 1,25 hier au Leclerc.
    Où passent les bénéfices ?? Chez le transformateur ou chez le vendeur en bout de chaine ?

  4. Toute cette campagne massive contre les produits laitiers, la viande rouge et les protéines animales en général n’a strictement RIEN de fortuit: cela fait parti intégrante de l’agenda mortifère de Klaus SCHWAB, et de ces véritables associations criminelles mondialistes que sont le WEF, l’ONU, l’OMS…et notre immonde “Union Européenne”, qui n’a d'”européenne” que le nom!…
    De même, la promotion MASSIVE du régime “végan”, un régime alimentaire profondément MALSAIN, contre-nature et dangereux pour la santé, fait parti essentielle de cet agenda criminel. Le régime végan transforme littéralement ceux qui le pratiquent en LEGUMES! Des individus totalement affaiblis physiquement et mentalement, sans aucune force de caractère et surtout dénués de tout réflexe d’agression et d’auto-défense. En somme, ce régime alimentaire aberrant et extrêmement nocif vise à faire de parfaits futurs esclaves, prêts à accepter n’importe quelle horreur de la part de nos futurs seigneurs et maitres mondialistes!

  5. Chez moi, IMPOSSIBLE de trouver du lait de chèvre désormais.
    Il manque également du lait de vache : au magasin, on en trouve peu, voire pas du tout parfois.

    Autour de moi s’enchaînent les diminutions ET les arrêts d’exploitations…

    Encore l’autre jour, j’ai parlé à la copine d’un paysan du coin, et elle m’a raconté que son copain n’allait pas reprendre l’exploitation de ses parents, car “ça ne rapporte rien”.
    Il va peut-être garder quelques vaches, mais ce n’est pas même sûr : ça dépend vraiment si il peut en tirer au moins un petit quelque chose…

    Le Maire de mon village, abruti qu’il est, est en train de laisser construire des maisons – quand ce ne sont pas des antennes-relais – sur les terrains agricoles, alors que les paysans auraient pourtant bien besoin de plus de terrains!

    En 2027, pas assez de lait pour la France?
    On est sûrs qu’on a vraiment jusqu’en 2027?!

    J’ai des voisins paysans (deux frères) qui vendent leur lait en Italie.
    En 2027, l’eux sera en retraite, et l’autre ne pourra probablement pas garder la moitié de ses vaches : celui à qui ils louent les terrains agricoles REFUSE de continuer à les leur louer.

  6. Il y a certains illuminés aussi qui professent que le lait de vache ne serait pas adapté pour l’homme !

    Une fermière près de chez moi m’avait pourtant raconté que manquant de lait maternisé pour son bébé, avait pris pour le bénéfice de son enfant le relais avec le lait de ses vaches.

    Un médecin traitant (un ancien donc un vrai) préconisait même de laisser tomber le lait 2ème âge vendu en pharmacie pour du lait de vache… bénéfique aussi.

    Qu’est ce que tous ces donneurs de leçons qui remettent en question ce qui existe depuis le nuit des temps sans le moindre problème, me fatiguent…

    Je crois que l’essentiel que la plupart des humains ont oublié : suivre ce que dit son “intuition”.

  7. Bref, pas optimiste pour ma part, je ne sais pas mais j’ai vraiment l’impression que l’on fait du n’importe quoi (et moi aussi qui ne me suis pas relue, excusez les fautes !).

  8. Le prix du lait plus 50 % à Carrefour… Ils trouvent que ce n’est pas assez ? Les fromages, hors de prix… et ceux depuis un bout de temps.

    Ca me fait peur quand j’en vois qui commencent à “réfléchir” un peu “trop” (ça éloigne de la réalité et du “bon sens”) sur quelque chose qui était naturel avant.

    On pouvait aller chercher du lait à la ferme, actuellement bien souvent pas trop bon pour la santé vu tous ce qui est rajouté au niveau des vaches (traites avec des appareils) sur fond de pesticides un peu partout (sauf chez le particulier qui trime privé de désherbant efficace pourtant utilisé “seulement” un fois par an voire deux).

    Les produits fermiers aussi chers que le supermarché voire plus sans les mêmes contraintes financières.

    Quoiqu’on en dise, une chose est sûre, un agriculteur mangera toujours (cf pendant la Guerre où ma grand-mère disait qu’ils n’étaient pas très solidaires voire plus), pas le consommateur qui peine à trouver de quoi se nourrir tout en payant ses factures.

    Il y a un “loup” quelque part….

    • Su tu fais un petit calcul :
      Supposons : baisse des ventes 10 % et prix augmentés de 50% si je t’en crois…
      ==> 0,9 X 1,5 = 1,35
      ==> 35% de bénéf. en plus…
      Il serait alors intéressant de savoir la variation de leur coût d’achat…
      Mais cela doit quand même être proche de la vérité !
      VIVE LA CRISE en somme !

      • Oui, spéculation je dirai…. plutôt que crise.

        En fait, il coûtait il y a quelque temps moins de 1 euros (le bio, entier), et l’autre jour 1,49 euros (je n’en croyais pas mes yeux), il a grimpé régulièrement et parfois très vite.

        Leur huile d’olive bio arrivée à plus de 9 euros plus cher de 3 euros qu’un magasin bio pourtant réputé plutôt cher. Fromage blanc idem, prix en flèche.

        C’est comme le bois de chauffage, plus cher que l’EDF ! Je ne savais pas que les frais de traitement du bois (naturel en plus) dépassait celui d’une centrale nucléaire.

  9. Les vaches parquées dans des batiments/usines, l industrialisation …c est aussi de la cruauté animale !/ Manque d eau, manque d herbe…la France prend un coup de chaud pour de nombreuses années
    L agriculture, l élevage doivent s adapter Oublier la mondialisation et leurs syndicats, revenir au local, en se groupant, et vendant…local

  10. J’ai l’impression d’assister à une démolition contrôlée. Ceux qui prennent ces décisions sont très bien informés et savent parfaitement ce qu’ils font.
    On dirait que le contrôle de la nourriture et des terres qui peuvent la produire est en jeu.

  11. L’Union européenne et les Boches ont tout fait pour détruire notre agriculture pour favoriser la Mondialisation avec les accords de libre-échange avec la Nouvelle Zélande, l’Argentine, les Australopithèques d’Australie bref on nous tuait et le lait devient l’enjeu primordial d’une lutte fratricide entre les agriculteurs français et les instances supra nationales qui est la protection alimentaire des français avec le lait !

  12. Je me rappelle une époque où on foutait dans les fossés des milliers de litres de lait, parce qu’il y en avait trop et qu’on ne le payer presque rien aux éleveurs.
    Ça fait longtemps qu’ils essayent de détruire la filière laitière. Merci l’UE responsable de notre destruction avec la complicité de nos zélites complètement pourris.

  13. Le lait nous parviendra congelé par containers maritimes, par la route. Un peu plus de pollution, pollution combattue par les escrologistes, qui sont responsables de ce fiasco. Ou en provenance de l’Ukraine, peut-être même de Tchernobyl. Les vegans et autres brouteurs portent aussi une part de responsabilité. La France, un pays qui se suicide.

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