⚠️Olivier Marleix élu président du groupe #LR à l’Assemblée nationale
➡️Excellente nouvelle, c’est un vrai opposant à Macron, dont il a dénoncé le #PacteDeCorruption dans le dossier Alstom, et il a voté contre le #PassVaccinal👍https://t.co/Yo2tbl59fW— Philippe Herlin (@philippeherlin) June 22, 2022
Elu par 40 voix contre 20 et 1 abstention, ça va compliquer les visées de Macron sur le pass vaccinal, non ?
Le député d’Eure-et-Loir l’emporte face à son seul adversaire, Julien Dive. Il présidera le groupe LR au Palais Bourbon.
Son expérience de parlementaire et sa très bonne connaissance des dossiers ont fait la différence. Olivier Marleix, député LR de la 2e circonscription d’Eure-et-Loir, vient d’être élu président du groupe Les Républicains et alliés à l’Assemblée nationale, avec 40 voix. Son seul adversaire, Julien Dive, député de la 2e circonscription de l’Aisne et représentant de la jeune génération LR à l’Assemblée nationale, a quant à lui obtenu 20 voix (1 bulletin blanc). Une victoire attendue pour ce parlementaire expérimenté siégeant au Palais Bourbon depuis 2012 qui était le favori du scrutin.
Ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, proche de Laurent Wauquiez, Olivier Marleix est réputé pour sa critique de la politique d’Emmanuel Macron, notamment en matière économique et industrielle. Celui qui a rédigé la dernière synthèse du projet LR a mené sa campagne sur les nouveaux moyens parlementaires offerts aux Républicains pour peser dans les débats en cette période troublée. «Nous sommes un groupe d’opposition et nous avons désormais les moyens d’agir pour les Français», plaidait-il, jugeant que cette nouvelle implication de la droite à l’Assemblée nationale oblige le groupe LR à travailler sur ses marqueurs politiques et à changer sa méthode de travail.
Fils d’Alain Marleix, ancien ministre de Nicolas Sarkozy, très fin connaisseur de la carte électorale, Olivier Marleix avait échoué en 2019 à prendre la présidence du groupe LR au Parlement. Il était à l’époque opposé à un certain Damien Abad, qui a depuis quitté Les Républicains pour rejoindre le gouvernement d’Élisabeth Borne. Cette fois-ci, il l’emporte donc, dans un contexte où sa réputation d’incorruptible peu sensible aux appels du pied macroniste et où sa ligne «solide et rigoureuse» a fait la différence. Après son intervention de trente minutes devant les parlementaires, ce matin, un député commentait : «Olivier Marleix est sérieux. Contrairement à son adversaire, il est resté assis pour parler. C’est un homme expérimenté, solide mais un peu trop techno».
Il présidera un groupe d’un peu plus d’une soixantaine de membres, tous élus ou réélus malgré le très faible score de Valérie Pécresse à l’élection présidentielle. Bruno Retailleau insiste d’ailleurs sur l’importance de la présidence du groupe LR à l’Assemblée nationale dans le nouveau contexte parlementaire. Pour le chef des sénateurs LR, Olivier Marleix aura un rôle crucial à jouer, en lien étroit avec la majorité sénatoriale. «C’est une élection capitale car un président de groupe est la cheville ouvrière politique de la vie législative. Tous les choix passent par lui, il est un rouage essentiel, notamment au sein de la conférence des présidents».
Pour Bruno Retailleau, les deux groupes au Sénat et à l’Assemblée vont devoir «revoir» leur méthode de travail. «Nous devrons être très en phase, lui et moi, si on veut avoir la moindre chance de peser. La commission mixte paritaire va devenir un lieu très important où il y aura un vrai rapport de force». Sur 14 élus de cette commission, Les Républicains seront 6 (5 sénateurs, 1 député). «Nous serons plus forts qu’Ensemble!», souligne Bruno Retailleau.
L’enjeu était en tout cas de taille pour LR. Au point que certains ténors du parti se sont personnellement impliqués dans les tractations. «Laurent Wauquiez et Michel Barnier ont passé de nombreux appels avant le vote», confie un parlementaire. Xavier Bertrand lui, était présent dans un café non loin de l’Assemblée nationale au moment du scrutin.
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les LR n’ont plus le choix, soit ils sont vraiment dans l’opposition, soit ils disparaitront définitivement……
On ne sait si son enquête sur les dossiers Alstom et McKinsey est close ou pas …
X. Bertrand était au bistrot…
Il a tout perdu Bouboule. Pôv’ petite chose fragile qui manque d’ « assurance »!
C’est un député honnête, très actif dans sa circonscription.
Bonjour,
D’origine limousine, avec son patronyme en plus :=)
@ Antiislam, bonjour ami. La famille Marleix est originaire du Cantal.
Bonjour,
Les nom en « eix », je croyais que c’était de la Haute-Vienne …
C’est très bien qu’Olivier Marleix soit élu président du groupe LR , le Julien Dives est une couille molle il a le charisme d’une moule de Bouchot.