Nous avons retiré nos 3 enfants de l’école ; 3 ans après aucun regret, au contraire

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En complément à l’article de Christine « La loi Avia va faire partie du programme scolaire… Retirons nos enfants de l’école, il est temps !”

https://resistancerepublicaine.com/2020/05/16/la-loi-avia-va-faire-partie-du-programme-scolaire-retirons-nos-enfants-de-lecole-il-est-temps/

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Christine à raison ! Il est plus que temps que les parents prennent leurs responsabilités et cessent de sacrifier leurs enfants par facilité. Il y a des solutions mais elles coûtent, en temps, en argent, en confort, en soucis. Pourtant, elles valent la peine !

Comment a-t-on pu oublier ce bon sens populaire et paysan si prégnant dans notre France d’avant, que le plus important dans la vie d’un homme, c’est sa descendance ?

Je me présente: Mathurin Cordier, nom de code évidemment. Je suis l’auteur de l’article paru il y a 3 ans sur le site de RR auquel Christine fait référence. Nom de code car quand vous vous opposez à la secte de l’EN vous vous attaquez à un sacré morceau. Je dis secte car cette institution se comporte comme telle : vous êtes menacés quand vous voulez la quitter, quand vous l’avez quitté, on vous le fait payer et vous êtes toujours liés car ils vous contrôlent. Et comme par-dessus le marché, cette secte a le monopole du bac-qui-ne-vaut-plus-rien, vous êtes obligés d’y repasser et là, ils ne se privent pas de vous démolir s’ils le peuvent.

Cette institution est juge et partie. Hors de l’Eglise point de salut ! Amusant d’ailleurs cette propension à emprunter des termes religieux à l’Eglise comme si elle avait la prétention de la remplacer. Tiens, cela me fait penser à ce que disait l’ancien ministre Peillon :

« L’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. C’est une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. » PEILLON, La révolution française n’est pas terminée. Ed du Seuil. 2008, p17

Peillon citant Littré dans le même livre : « Ce qui manque au socialisme pour s’accomplir comme la pensée des temps nouveaux, c’est une religion nouvelle : “Donc un nouveau dogme, un nouveau régime, un nouveau culte doivent surgir, afin qu’une nouvelle société prenne la place de l’ancienne» (p. 149).

Et encore : « Dans notre tradition républicaine, il appartient à l’école non seulement de produire un individu libre, émancipé de toutes les tutelles – politiques, religieuses, familiales, sociales –  capable de construire ses choix par lui-même, autonome, épanoui et heureux, mais aussi d’éduquer le citoyen éclairé d’une République démocratique, juste et fraternelle » PEILLON, Refondons l’École de la République, p12

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Je vais arrêter les citations que je pourrais accumuler sans peine, mais vous avez un aperçu de ce qui sous-tend cette institution. Ne croyez pas que notre éphémère ancien ministre Peillon n’était qu’un météorite en décalage avec l’Esprit qui règne dans les hautes sphères de ce bastringue. Il se référait abondamment à Ferdinand Buisson dont la statue trône encore tel un pape dans la cour de certain(s) rectorat(s).

Je veux revenir pour terminer à l’article de Christine. J’abonde, je souscris, je sur-signe. Il faut sortir nos enfants de cette école comme dit Christine « qui n’est plus qu’endoctrinement et décervelage ». N’est-ce pas d’ailleurs une des caractéristiques d’une secte ?

Trois ans après mon article, mon épouse et moi, n’avons jamais regretté notre choix même si le système ne nous a pas fait de cadeaux. Nous avons encore un enfant en EPC (école par correspondance). La prochaine fois, si RR m’en donne l’occasion, je vous raconterai ce qui s’est passé pendant ces trois années.

Mathurin Cordier

 

Note de Christine Tasin

Je ne vois pas ce que vient faire le pauvre Ferdinand Buisson là-dedans. Ni la laïcité ni la franc-maçonnerie ne sont responsables du bordel islamo-immigrationniste qu’est devenue l’école.  Et nous sommes, d’ailleurs, une association et un site laïques, attachés à la loi de 1905 !

Il y a beaucoup de monde à accuser, bien plus importants que Ferdinand Buisson : les pédagogistes, les politiques depuis les années 70, l’immigration, le prix du pétrole, Eurabia, les gauchistes… Je vous renvoie à mon livre L’islam à la conquête de l’école, cinquième partie, chapitre 1 dont voici les 3 premières pages :

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6 Comments

  1. Bonjour,

    Arrêtons de jeter le bébé avec l’eau du bain.

    J’ai connu dans les années 60-70 une école communale, un lycée qui fonctionnait parfaitement, où l’on se défonçait pour apprendre.

    Pas d’éducation sexuelle, pas de code de la route, pas d’éducation à l’antiracisme, pas d’éducation LGBT, pas de « journée de la Presse » (gauchiste), pas de bourrage de crâne sur l’islam, pas de loi Avia à étudier etc

    Pas d’interventionnisme des parents, pas de dictature des élèves, pas de couardise de l’administration et des professeurs.

    Mais français, latin, histoire-géo, maths, physique-chimie etc.

    Avec des enseignants, le plus souvent, exceptionnels.

    Avec des volumes de programme qui étaient trois fois supérieurs, à l’actuel volume, dans chaque matière.

    L’extrait que redonne Chrstine est excellent : de « mon temps » les Inspecteurs Généraux étaient des grands bonhommes, qui en savaient très long sur leur matière.

    Maintenant on nomme à ce poste de prestige des politicards de bas étage, au « tour extérieur »,comme ils disent, pour le fric.

    J’ai aimé passionnement cette école.

    Je ne veux pas qu’on la détruise au nom du privé, ce qui permettra, justement, à des sectes, comme la plus nocive d’entre elles, la mahométane de la remplacer.

    Je souhaite qu’on la restaure et c’est possible !

  2. Bonjour Christine,

    je ne suis pas d’accord avec vous. C’est l’église catholique qui la première a favorisé l’enseignement des enfants pauvres, et ce dès le moyen-âge. Certes, une bonne partie de l’enseignement était confessionnel mais néanmoins, les enfants étaient instruits. Et puis, c’est bien la chrétienté qui de tout temps s’est opposée à l’islam et nous en a protégé. Et la laïcité est aussi un cadeau de l’Evangile. Je vous dis cela parce que je pense que le laïcisme est tout à fait incapable de s’opposer valablement à l’Islam. J’espère ne pas vous contrarier mais je crains fort que le seul moyen de nous opposer à l’islam est de revenir à nos valeurs et nos racines chrétiennes. Nous pouvons d’ailleurs en être fiers car quel plus beau message que le celui du Christ ? Même s’il est arrivé qu’il soit perverti par certains hommes, le message du Christ est parfait de tolérance et d’amour pour son prochain. D’ailleurs, dans prochain, il y a proche. Ce qui veut dire qu’il ne nous est pas demandé d’aimer notre lointain… nous ne sommes pas Dieu !

    • Bonjour Soluan, nous sommes en parfait désaccord vous et moi; et je remercie Antiislam qui a démontré parfaitement que la laïcité qui n’a rien à voir avec le laïcisme ça marche. Moi aussi j’ai connu une école remarquable entre 1960 et 1973 (date de mon bac), rien à redire. Il serait malhonnête de jeter le bébé avec l’eau du bain. Grâce à cette école l’ascenseur social était possible, j’en suis un produit. Pas besoin des curés. Et si je défends l’église et le christianisme pour rien ou au monde je ne voudrais vivre dans un pays chrétien. Je suis voltairienne je considère que les religions castrent l’humain et surtout l’islam évidemment.

  3. Malheureusement, oui, l’école doit « formater » et non « former » les jeunes! Ils n’apprennent RIEN d’utile… je ne le sais que trop car, retraitée, j’aide – à l’école et bénévolement – des élèves qui ne comprennent pas les cours comme français, histoire, géo,… je vois des choses INSUPPORTABLES, le dis à des jeunes qui se croient stupides mais critique le système, le ministre, non les enseignants que je vois de plus en plus dépressifs.

  4. ce n’est pas l’école qu’il faut changer mais ceux qui régissent l’école… ces technocrates chantres de la mondialisation heureuse qui on tiré nos enfants vers le bas… revenir aux fondamentaux que sont lire, écrire, compter dans un cadre républicain ayant des racines judéo chrétiennes et être fière de notre histoire, de nos valeurs qu’il faut graver dans la marbre (ras le bol de ces abrutis comme Micron qui réécrivent l’histoire pour caresser son électorat dans le sens du poil)

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