Fin de la démocrature : monsieur le Président de la République, je n'ai pas voté pour vous, et je le regrette

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Vive la démocrature! Lettre confidentielle au Président de la République
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Monsieur le Président,

En gage de contrition, laissez-moi commencer cette lettre par l’aveu d’un lourd péché qui me pèse : je n’ai pas voté pour vous.
Je n’avais pas alors pris pleinement la mesure de ce que vous seriez capable de faire.
Aujourd’hui, j’ai radicalement changé d’avis, tant la profondeur de votre vision et de votre action m’enthousiasme.

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En effet, j’ai compris votre but ultime : mettre fin à la démocratie et je ne peux que vous encourager à aller dans ce sens.

En effet, la démocratie était jugée par Churchill comme étant « le pire des régimes à l’exception de tous les autres ». Il n’avait pas tort, mais sa formulation montrait à l’évidence qu’il était grand temps d’imaginer autre chose.

La démocratie, par son essence même ne peut en effet que conduire à l’échec. Donner le pouvoir au peuple suppose que les élus n’engagent que des actions satisfaisant le plus grand nombre. C’est pourtant une évidence : pour durer, un élu ne doit prendre que des décisions populaires.

Il sacrifie ainsi nécessairement le long terme au profit de la prochaine échéance électorale.

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Les dernières décennies nous ont enseigné qu’aucune décision pertinente mais impopulaire engageant le long terme n’a été prise autrement qu’une fois tous les palliatifs épuisés. Qu’il s’agisse de la sidérurgie, du textile, des mines de charbon, de la réforme de notre système de retraite ou de la recherche, les mécanismes sont identiques. Aucun gouvernement ne prend les bonnes décisions au bon moment et la seule stratégie mise en œuvre avec un brio certain est de différer le problème pour refiler la patate chaude au suivant. C’est en quelque sorte la mise en application de la délicieuse formule du sénateur Henri Queuille :

« Il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout. »

C’est le prix à payer pour être réélu.

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La démocratie, c’est donc de toute évidence la meilleure façon de favoriser les solutions les plus inopérantes, les décisions les plus stupides. C’est l’apologie de l’atermoiement, de la procrastination et le règne absolu de l’inefficacité.

Ceci, vous l’avez magnifiquement compris comme j’ai pu le constater à la façon dont vous avez traité la crise des Gilets Jaunes. Vous avez su habilement décrédibiliser le mouvement en favorisant l’infiltration de black blocks et vous avez parfaitement réussi à le pourrir.
Et vous en avez tiré toutes les conclusions : pas de Référendum d’Initiative Citoyenne, pas de reconnaissance du vote blanc.
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Ainsi, les électeurs déçus continueront à grossir le rang des abstentionnistes. Ne voteront plus que les minorités motivées, comme par exemple les musulmans dont vous vous employez très justement à faire grossir les rangs en ouvrant en grand les vannes de l’immigration et en les naturalisant. Ils savent vous renvoyer l’ascenseur en votant largement pour vous. Ce clientélisme est magnifique.
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Ainsi, vous sauvegardez les apparences : notre régime reste démocratique en façade, mais en réalité vous contrôlez tout, et durablement.
Il ne reste qu’un point noir pour vous permettre de parachever cette grande entreprise : vous devez muselez vos opposants !
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Je ne voudrais pas donner l’impression de vous faire la leçon sur le sujet, surtout que j’ai le sentiment que vous en avez pleinement mesuré l’enjeu.
N’avez-vous pas déclaré aux journalistes à l’Élysée :
« Le bien public, c’est l’information. Et peut-être que c’est ce que l’État doit financer »,
Le bien public, ce n’est pas le cameraman de France 3. Le bien public, c’est l’information sur BFM, sur LCI, sur TF1, et partout. Il faut s’assurer qu’elle est neutre, financer des structures qui assurent la neutralité. Que pour cette part-là, la vérification de l’information, il y ait une forme de subvention publique assumée, avec des garants qui soient des journalistes. Cette rémunération doit être dénouée de tout intérêt. Mais quelque part, cela doit aussi venir de la profession. »
(Le Point, 31 janvier 2019)
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Les récentes déclarations de votre secrétaire d’État Cédric O tout comme la loi Avia qui va être votée au Parlement me rassurent s’il en était besoin.
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L’idéal serait d’arriver à créer un Miniver (Ministère de la Vérité) afin de canaliser totalement cette matière première hautement stratégique : l’information.
Ce n’est qu’à ce prix que vous pourrez continuer à avancer contre l’avis des foules stupides et ignares incapables de comprendre pourquoi il faut progresser vers davantage de mondialisation. Je l’ai bien compris, mais ceci restera entre nous : l’objectif est d’aboutir à un gouvernement mondial comme le prône si justement votre mentor, Jacques Attali.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en mon désormais indéfectible soutien.
Jean-Marc Perrin

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4 Commentaires

  1. Monsieur le président, SVP foutez le camp avec tous vos ministres, on ne peut plus vous blairer !

  2. J’ai commencé à lire cet article, et, je me suis dis qu’il ne fallait surtout pas le prendre au premier degré, donc je suis allée jusqu’au bout… et j’ai lu ensuite, qui est exactement Jean-Marc Perrin…
    J’avais raison, surtout en lisant le dernier petit paragraphe :
    «  » » » »
    Je l’ai bien compris, mais ceci restera entre nous : l’objectif est d’aboutir à un gouvernement mondial comme le prône si justement votre mentor, Jacques Attali.
    «  » » » » »
    Ce dont toute personne qui a pu se tenir au courant sur la vérité et non les racontars, depuis quelques dizaines d’années maintenant, sait exactement où veulent en venir tous les hommes politiques, les uns après les autres, très grassement payés par les banquiers « pour nous avilir et nous rendre chaque jour davantage esclaves », en plus de ce que nous payons pour eux… qui nous revient à très cher… pour ce qu’ils font….
    en fait cet article étant du second degré, (au moins) est excellent par sa phrase finale, qui signifie tout simplement :
    «  » » » » » » » »
    Nous ne sommes pas dupes…..!!!!!
    «  » » » » » » » »

  3. Faites savoir CONCRÈTEMENT au président de la démocrature française que vous partagez pleinement l’opinion exprimée [au second degré…] dans cet article : Imprimer l’article et l’envoyer par la poste à son adresse postale publique que vous trouverez sur la page
    https://formalites-administratives.ooreka.fr/fiche/voir/632053/ecrire-au-president-de-la-republique
    Pour imprimer facilement l’article, c’est pas compliqué :
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    (ou accès direct : https://www.printfriendly.com/p/g/BkC35A)
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    Désormais vous pouvez imprimer l’article dans sa version « véritable lettre », en imprimant les quatre pleines pages de la version PDF que vous venez de créer sur deux feuilles : la première feuille imprimée recto-verso avec les pages 1 et 2, la deuxième feuille imprimée de même avec les pages 3 et 4.
    Optionnellement, vous pouvez indiquer votre prénom et ville en guise de signature dans le petit espace blanc resté libre au bas de la dernière page (inutile de risquer de potentielles représailles en indiquant naïvement vos coordonnées complètes, la complicité de ce président avec la cinquième colonne mahométane n’est plus à démontrer).
    Voilà, dire ce qu’on pense à un idiot utile de l’isla·m·ondial·isme ça ne coûte même pas un timbre, seulement une enveloppe et deux feuilles de papier.

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