Fils de la Nation : un hymne au travail et notamment au travail manuel

FILS DE LA NATION, UNE IDENTITÉ FRANÇAISE

Mémoires, Fils de la Nation – Jean-Marie Le Pen – Éditions Muller – 446 pages – 22,90€

Une partie de ce texte a été publiée sur le site de la Ligue du Midi

TROISIÈME PARTIE : LE PARISIEN DE LA QUATRIÈME (3/4)

Jean-Marie Le Pen commence cette partie par une belle description de Paris des années trente, qui ne peut être écrite que par un amoureux de son pays.

Plus loin il fait l’apprentissage du travail à la mine, une performance individuelle faite de courage et d’endurance dont tous les mineurs du monde, passés et présents, peuvent se glorifier. Ce sont des héros du quotidien. L’auteur précise opportunément que si les politicards de la gauche avaient ne serait-ce qu’une fois dans leur vie exercé tel ou tel métier manuel, harassant et risqué avec obligation de résultat, ils tiendraient des discours moins monolithiques et plus objectifs.

Il parle aussi de la pêche en mer qu’il a pratiquée souvent :

« …il fallait choisir : pêcher plus ou arriver plus tôt à la vente pour avoir un bon prix. Hélas, comme le patron buvait deux litres de vin et chaque homme un litre (Fernand et moi buvions de la limonade) ça ne pouvait pas aller très bien -et c’était pour ça que le patron et plusieurs marins étaient communistes. Le communisme permettait en effet aux médiocres, aux fainéants et aux poivrots de penser que leurs échecs étaient dus non à leurs défauts mais à la société capitaliste. »

Les innombrables dégâts causés par la gauchiasserie actuelle sont du même tonneau, c’est le cas de le dire : elle justifie toutes ses revendications et les exactions qu’elle se croit autorisée à commettre par le fait que la société ne serait pas assez égalitaire. Autant dire qu’elle ne cessera jamais !

Il continue par des propos dont l’intérêt social vaut bien plus que les discours préfabriqués :

« Il n’y a pas plus ni moins de dignité dans le travail manuel que dans l’intellectuel. C’est leur utilité sociale et leur finalité qui établissent des hiérarchies dans les activités humaines. Chaque fois que cela est possible la machine doit libérer l’homme des travaux pénibles, dangereux ou répugnants. Mais bien sûr le progrès ne doit pas le rendre esclave de cette machine libératrice. Entre la productivité dont tous, y compris le travailleur, bénéficient, et le travail de celui-ci, un équilibre doit s’établir. La condition ouvrière n’est un bagne que pour ceux qui ont une âme d’esclave, mais il faut faciliter la promotion, le perfectionnement, ou le changement d’activité de ceux qui le désirent et le méritent. » Oh la la ! Il a écrit un gros mot : Mérite ! Allez vous étonner que la gauchiasserie n’aime pas Jean-Marie Le Pen ! Il est d’autres mots plus malheureux qui ont été relevés surtout parce que c’est lui qui les a prononcés.

Revenant d’une expédition de volontaires aux Pays-Bas dont une partie est submergée par une rupture de digue, il commente : « Je garde quelque fierté de cette équipée hollandaise. Et une conviction européenne forte. Député, quatre ans plus tard, je voterai contre le traité de Rome, dont je perçois tout de suite l’esprit supranationaliste et les pièges qu’il réserve malgré ses avantages immédiats… Surtout pas un ennemi de l’Europe. Je suis français, patriote, solidement enraciné dans ma petite patrie la Bretagne, mais je me sens aujourd’hui comme en 1953, profondément européen, solidaire des peuples européens devant la submersion migratoire comme je l’étais alors devant la submersion marine. Mais la situation est plus grave qu’alors. À l’époque, il n’y avait pas de saboteurs, et le ministre des eaux fédérait toutes les énergies pour réparer les digues et remédier aux ravages de l’invasion de la mer… Aujourd’hui les dirigeants de l’Union européenne et les responsables des nations qui la composent… ouvrent au contraire toutes grandes les vannes devant la submersion. »

Plus tard, revenant d’Indochine, il exprime sa réaction face à la presse bien pensante : « Présenter la nuit communiste, sa misère, sa mort, son atroce tyrannie, comme une libération ! Au delà des larmes de rage, jusqu’à l’hébétude, on touche l’horreur de cette presse qui ment. Pour cela aussi, je devais faire de la politique. Pour combattre le mensonge… »

En 1956, prenant fait et cause pour Pierre Poujade, il participe à sa campagne électorale rassemblant les petites gens. Il découvre les inconvénients amenés par l’élection de gens inaptes à la politique ou qui se laissent éblouir par les avantages inattendus d’un univers qu’ils ne connaissent pas. Il conclut par cette expression de son désenchantement : « Il fut un libérateur à moitié. »

Voici les deux premières parties publiées sur Résistance républicaine 

http://resistancerepublicaine.com/2018/04/24/pour-les-fils-de-pute-grouillant-dans-lanti-france-etre-fils-de-la-nation-cest-du-racisme/
http://resistancerepublicaine.com/2018/04/25/fils-de-la-nation-en-desaccord-avec-jean-marie-le-pen-sur-la-resistance-et-petain-2/

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6 Commentaires

  1. le problème aujourd’hui c’est que l’on fabrique des feignasses. Des gens occupent des places dans les universités où ils n’ont rien a y foutre sinon d’avoir le statut d’étudiant pour percevoir une bourse et permettre à leur famille de bénéficier d’aides.
    Le travail manuel est dévalorisé par le fait que l’on paye des gens à ne rien foutre en tout cas bien mieux que l’apprenti qui se trouve comme un con à devenir le futur esclave de cette société de coucous!

  2. Bonjour à tous !
    On s’éloigne du sujet qui avait pourtant été bien amorcé par Daniel …et les commentaires me rappellent les méfaits de l’utopie du communisme internationaliste …Nos petits gars qui revenaient d’Indo sur des brancards que les gendarmes protégeaient des dockers cgtistes qui cherchaient à les tabasser…
    Le plus souvent, ces petits gars s’étaient engagés car il n’y avait plus de boulot à cette époque, la France ayant été dévastée et qu’il fallait bien bouffer …
    Quels que soient les calembours déplacés et très regrettables de JMLP, je préfère ce personnage à G.Boudarel qui est le modèle même de ce que pouvait produire d’exécrable l’idéologie utopique en question…
    Ordure innommable qui a pu terminer ses jours tranquillement comme universitaire, protégé qu’il était par les militants communistes qui noyautaient–déjà– le CNRS ..

    • exactement, dans son bouquin, on a un aperçu de ce que faisaient ces cocos à une certaine époque,
      s’ils ont pris le maquis, à un moment, ce n’est pas pour défendre la patrie, mais pour obéir à Moscou,
      on se demande à qui ils obéissent maintenant

  3. Très juste @Xtemps, la comparaison avec les chinois, même en poussant très fort, un européen ne deviendra pas un chinois, malgré toute sa bonne volonté,
    les européens ont fait l’europe, et chaque pays tient à sa nationalité, ce qui ne veut pas dire qu’il rejette les autres,
    aimer son pays et sa culture est un sentiment tout à fait naturel et humain,
    seuls les cocos ont toujours préféré les soviets à la patrie qui est la leur, et malgré la chute et la ruine éclatante de tous les régimes communistes, ils restent attachés à cette idéologie dépassée, comme la bernacle à son rocher

  4. Quand des personnes veulent à tous prix imposer de force, contre la volonté des peuples européens leurs modèles de société, pour le bien commun de l’humanité soit disant et qu’ils commencent à mentir, à manipuler les peuples et qu’ils décident dans le dos des peuples européens, ce sont les plus dangereux, car c’est jamais pour les peuples eux mêmes qu’ils le font, mais pour bien d’autres sombres histoires derrières.
    Jean Marie Lepen est un vrai français jusqu’à sa manière de vivre et de penser, il respire français comme toutes personnes qui aiment son pays dans le monde, comme tous ceux qui se sont battus pour leurs pays.
    Faut il reprocher à tous les peuples du monde d’aimer son peuple comme Jean marie Lepen, en commençant par le reprocher à Jean Marie Lepen, c’est à tous les peuples du monde que l’on reproche d’aimer son pays.
    Quand on aime son pays, on appel çà sa patrie comme on le dirait pour sa famille.
    Pour être français, il faut aimer l’être, être dans l’âme, quand on ne l’aime pas, c’est un autre pays que l’on préfère, à ce moment là il y a rien de français, la carte d’identité juste un droit d’accès sur le peuple français, pour lui prendre ses biens acquis, donner par des escrocs imposteurs dictateurs, des faux prophètes démocrates, des manipulateurs sans âmes et rien d’autres.
    Quand on aime pas son propre pays, c’est pour se servir de lui à d’autres choses plus important que son pays, c’est renier son peuple comme sa famille, c’est le trahir.
    Les immigrés cela peut encore se comprendre, mais nos dirigeants, quel pays préfèrent ils et d’où viennent ils, et s’ils ne regardent déjà pas leurs propres peuples, comment regardent ils les autres comme ils disent, ne pas aimer les siens, c’est aimer personne, qui aiment ils alors?.
    Vouloir changer la composition de son pays, c’est de le haïr, ne pas aimer ses habitants.
    Aimer ou pas son peuple, tout est dans les actes, nos dirigeants agissent comme s’ils venaient d’ailleurs pour le mal immense qu’ils font à l’espèce humaine sur terre.
    Qui ressemble fort à de l’esclavage humaine sur terre, pas étonnant qu’ils voient une sympathie avec l’islam esclavagiste depuis 1400 ans, qui massacre des innocents, viole, agresse jusqu’à des femmes et des enfants sans aucune empathie, qu’ils ne voient aucun défaut à cet Islam puant de haine, en dit long sur leurs mentalités à nos dirigeants.
    Les seuls musulmans qui ne le font pas sous l’islam, ce sont des humains eux mêmes esclaves musulmans, soit de naissance ou contraint de l’être, parmi ceux qui ne le sont que d’apparences humaines.
    L’espèce humaine est incapable à de tels actes criminels aussi barbares et aussi haineux sur les humains dans l’islam par certains musulmans, en oubliant pas les barbaries Nazies et Fascistes, qui à bien des égares ressemble curieusement à l’islam de la haine.
    Pour en tirer la conclusion qu’il y a deux espèces sur terre, les humains attachés d’empathies et ceux qui ne le sont pas, qui n’ont aucune empathie pour le vivant, comme l’islam glorifie la mort plutôt que la vie, ces êtres s’y retrouvent facilement à l’aise, sauf les humains.
    Ces être doivent mêmes se haïr entre eux, l’islam est le calque du caractère exacte de ces être vicieux et sans humanités et rien d’autres que des rapaces.
    Sans empathie personne ne peut embellir son peuple et sa vie, c’est le vide, le sans âme.
    Pour réussir des cultures, des traditions et une Civilisation Occidental comme la nôtre, il faut une âme et plein de créativités positives qui construit.
    La France a une âme et l’histoire de son passé, l’âme qui continue encore aujourd’hui, l’esprit français et non la carte d’identité qui fait le français, un français n’a pas besoin d’une carte d’identité pour être français, l’étranger si.
    Remplacez moi tous les italiens par des Chinois en Italie, dite moi si c’est encore l’Italie, vous aurez des pâtes chinoises, mais pas italiennes, pourtant les pâtes viennent de Chine.
    Tout est dans les actes, même manger des bananes ne fait pas de vous un africain ou une africaine pour autant et donc être un être humain est une appartenance et respirer le même aire ne veut pas dire dormir dans le même lit avec tout le monde.
    Donc les immigrés extra européens ne feront jamais la France, ni aucuns pays occidentales et c’est donc pas les mélanges qui font les richesses, mais les échanges entre peuples authentiques qui font les richesses, pas de ceux qui n’existent plus.
    Et les immigrés n’ont jamais fait la France, mais des français qui ont fait des immigrés des français, autrement le français n’existerait pas, ce serait la tour de Babel avec toutes les langues en France, sans le français.
    Un chef d’orchestre qui joue du Mozart, ne pas accompagner du Rap de jouer avec pour du Mozart, comme c’est le publique qui font les artistes et jamais les artistes qui font leurs publiques, car alors ils n’ont plus besoin de se présenter à leurs publiques.
    C’est le publique français qui fait la gloire de Johnny Hallidays depuis des années, pas les Chinois, ni les africains, ni les musulmans qui ont leurs ptopres artistes à eux, et donc c’est à des français de culture française que Johnny devait toute sa carrière.
    Les mélanges détruit les cultures, traditions et races, pas les échanges.
    Je peux avoir des meubles chinois chez moi, sans pour autant être chinois, comme je ne pourrait jamais être un Chinois véritable, même en poussant très fort, car alors ma mère est Mobutu.
    Comme c’est curieux que nos dirigeants ne pensent pas aux bons sens de la vie des gens les plus élémentaires et les plus simples comme dirigeants, avec un écart très important entre les peuples européens et eux et même du monde.

  5. Ben oui, Jean-Marie,
    “Cigarettes whisky et ptites pépées.” seront toujours plus chics que gros rouge qui tâche aux “Repos de la côte”. Et “Ma Doue Benniget”, c’est sûr que les bistrots de bâbord à tribord ne manquaient pas du pont de la jetée au domicile conjugal, à l’époque.
    Et suivant la légende rurale ou urbaine, à l’entrée du cimetière au même titre que la croix, il eût été normal que d’y trouver aussi une statue élevée en l’honneur de l’importateur local de pinards débarquant sur les quais des noms exotiques évocateurs d’ivresses autres qu’opiacées…
    On peut, certes, fustiger ce qu’est devenue l’idée communiste, et l’avoir eue à combattre sur des théatres d’opérations militaires comme ce fut le cas en Indochine, et en revenir meurtris, pour ceux qui en sont revenus, mais de là à faire l’amalgame, comme on dirait de nos jours ?… La mode est aujourd’hui de cracher sur “les Communistes” ; ceux de cette époque en France pour beaucoup méritent le respect, et ouvriers, nous leur devons beaucoup.
    Bon, enfin, et sans vouloir polémiquer, je pense que notre grand père Le Pen, malgré tout le respect dû à son courage, aurait pu frotter longtemps ses pommes,
    mais quand même, et avec sourire et clin d’oeil…
    Comment devenir riche ?
    Par Alain Fernandez
    Une recette pour faire fortune
    Il y a une historiette (que l’on prête à Rothschild ? je ne me souviens plus) et qui commence ainsi.
    Interview d’un milliardaire :
    Le journaliste : Comment avez-vous fait fortune ?
    Le milliardaire : Voyez-vous, lorsque j’étais jeune j’étais très pauvre. Un jour, j’ai acheté une pomme pas très belle mais pas très chère non plus. C’est là où j’ai eu l’idée de ma carrière. Plutôt que de la manger, je l’ai nettoyée, astiquée, faite briller du mieux que je pouvais. J’ai revendu cette superbe pomme bien plus chère que je ne l’avais achetée bien sûr. Avec le produit de la vente, j’ai donc pu racheter deux nouvelles pommes pas très belles ni très chères. Et j’ai recommencé. Encore et encore, pendant des jours, et des jours, j’ai acheté, astiqué, revendu des pommes, puis des poires, puis d’autres fruits….
    Le journaliste : Mais cela a dû prendre de nombreuses années avant de devenir aussi riche ?
    Le milliardaire : Oh! je pense bien ! Ca a duré jusqu’à la mort de mon oncle.
    Le journaliste : Et puis ?
    Le milliardaire : Il me léguait toute sa fortune.

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