Brûlez les voiles ! Par Brighelli

Encore un superbe article de Brighelli :

http://blog.causeur.fr/bonnetdane/brulons-les-voiles-00756.html

Deux extraits pour vous mettre l’eau à la bouche :

Dans une ville comme Marseille (et dans pas mal d’autres : il faut habiter Paris, quartiers des ministères, pour croire que le voile est une offense anecdotique), ce sentiment d’horreur est permanent, parce que des voiles, on en voit partout. Chaque seconde. Comme si toutes les Musulmanes de cette ville avaient une fois pour toutes intégré le fait qu’elles sont inférieures, qu’elles sont impudiques, qu’elles ont quelque chose à cacher — leurs cheveux, en l’occurrence, symboles, paraît-il, d’une toison secrète que l’on n’exhibe pas : il faut être singulièrement taré pour voir dans ces « toisons moutonnant jusque sur l’encolure », comme dit le poète, un rappel des boulettes pubiennes, qui d’ailleurs, ces temps-ci, n’existent plus qu’à l’état de traces ou de tickets de métro.
Alors, oui, j’appelle solennellement les Musulmanes de France (la France, hé, les filles, vous savez, Liberté, Egalité, Sensualité) à mettre à la poubelle, sur la voie publique, toutes leurs chaînes. Brûlez les voiles ! Dépouillez-vous de ce harnachement imbécile.

[…]

Oui, brûlez vos voiles. Jetez-les. Faites-les disparaître. Proposez à vos hommes de les porter, pour changer — après tout, eux aussi ont des cheveux — et des barbes — qui pourraient évoquer des toisons pubiennes bouclées. Ce serait drôle qu’au nom d’une pseudo-pudeur, tous ces grands obsédés portent des voiles sur la tête. Ça les changerait des casquettes de base-ball.
Mais justement ils ne le font pas. Les voiles, c’est bon pour les nanas. Eux s’en vont tête libre.
Et c’est bien de liberté qu’il s’agit. La liberté d’être libre, et de ne pas s’engloutir sous des oripeaux funèbres. La liberté d’aller cheveux au vent — et de leur dire merde si jamais ils vous font une réflexion. Une femme vaut un homme, vous savez. Et si jamais une religion dit le contraire, eh bien, elle ment. Parce qu’au fond, ce n’est qu’une affaire de pouvoir. « Du côté de la barbe est la toute-puissance » — c’est ce que Molière fait dire à un triste imbécile cocu avant d’être marié. Et c’est bien tout ce qu’il(s) mérite(nt).

On me murmure à l’oreille que cet imbécile ( personne n’est parfait) de Brighelli aurait rejoint Debout La France. Quand on sait que Dupont-Aignan est proche de Fils de France, ça fait peur… Où est la cohérence de cet appel à brûler les voiles ?

Qui explique à Brighelli ce qu’est Fils de France  ?

Christine Tasin

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