Veaux halal dans la Creuse : pollution du ruisseau voisin et mal-bouffe pour les veaux ! Par Philippe Jallade

Veau sous la mere (2)Outre l’étude d’impact dont le lien est donné dans l’article de Christine Tasin, voir le « RAPPORT D’ENQUETE PUBLIQUE UNIQUE »
http://www.creuse.gouv.fr/content/download/3309/20435/file/Rapport%20d%27enqu%C3%AAte%20SAS%20Alliance%20Millevaches_St-Martial-le-Vieux.pdf

1 – Pour se mettre l’eau à la bouche, à propos de l’alimentation des animaux de ce centre et de compléments en sels minéraux, on y lit : « Le complément en minéraux se fera en fonction des besoins et des prix du moment. » Donc, si les sels minéraux sont trop chers, les animaux vont se serrer la ceinture. Miam miam la bonne viande.

2- « Les eaux de ruissellements des surfaces imperméables du site seront également canalisées et dirigées vers un débourbeur puis recueillies dans une cuve pour être réutilisées. »
Ces messieurs ignorent qu’un débourbeur, petit ou grand, il faut en purger le fond de temps en temps ? Ici, on envoie la purge du débourbeur au ruisseau voisin (ruisseau des Levades, non mentionné dans ce document) ? Chouette, c’est tentant, hein ?.

Les eaux recueillies … vont être réutilisées pour quel usage ? Comme eaux de lavage des installations ? Elles ne peuvent pas être réutilisées indéfiniment, donc, de temps en temps, discret rejet au ruisseau des Levades ? Re-chouette.

Philippe Jallade

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5 Commentaires

  1. Pour que le veau abattu soit hallal il faut que l’abatteur soit musulman. L’abattoir devra donc faire venir à Ussel des familles de musulmans dont le chef de famille sera agréé. Prévoir donc logements, assistantes sociales à fort budget etc. En Bretagne on a vu ainsi Doux faire venir des dizaines de familles turques pour l’export du poulet vers le Moyen-Orient.

  2. Mais de toute façon, l’élevage intensif, c’est de la CONNERIE TOTALE !
    Même si c’est absolument pas halal !

    Il y a en Alsace un élevage de porcs -évitons les ennuis juridiques et ne le situons pas- c’est un cauchemar !

    Il y a une forêt pas loin, et bien, moins de quinze ans après la construction, la forêt est passée d’une composition de feuillus à de plus en plus d’épineus (logique, air et sol sont gorgés d’azote)
    Le changement d’essence d’arbres à fait migrer les bêtes -un sanglier ne se nourri pas d’aiguilles de sapins- et, il y a des fuites d’animaux parfois, et là, je vous assure, même moi, croiser un hybride porc-sanglier (l’hybridation est possible) ben, je préfère éviter car un cochonglier mâle, en période de rut…
    … C’est « juste » l’agressivité du sanglier mais avec 150 kg en plus.

    En plus, sous réserve car c’est un ami alsacien qui m’en a parlé, avec l’hybridation sont arrivés des sangliers, à demi hybrides, qui sont devenus résistants aux campagnes de vaccinations. Et un simple sanglier pouvant être atteint de la rage, ça aussi vaut mieux éviter.

    Donc m…., mais faudrait peut-être que l’homme réfléchisse un peu parfois.
    Il y a dans ces projets un risque écologique et sanitaire qui ferait presque passer l’aéroport notre dame des Landes et le barrage de Sivens pour des idées logiques (et ça, en politique…)

  3. Etudes réalisées par un lobby intéressé ?

    Y a-t-il une ferme spéciale « super Bio » parfaitement nette, avec bétail marqué du nom du profiteur en haut lieu ?

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