Mon fils veut aller faire sa vie à Marseille

Un "Chouf" de garde à Marseille

Je ne peux pas m’y opposer. Je ne veux pas décevoir le Macron et son Darma. Ils ont fait place nette XXL dans la ville rien que pour mon fils. Ils ont créé plein d’opportunités de jobs pour lui.

Le Darma a annoncé, il y a 3 jours, que le nombre total d’interpellations liées au trafic de drogue effectuées en France se monte à 1.738. Vous vous imaginez le nombre de « postes vacants » ?

Il est certain que la plupart des interpellés ont déjà été « desinterpellés » (C’est la règle en France). Il n’empêche qu’il y a réellement des opportunités d’emploi. Surtout pour les jeunes. Le taux de chômage va obligatoirement baisser en France. Gloire à toi, le Macron.

La Cité phocéenne, rebaptisée « Narcoville », offre des opportunités inespérées d’obtenir un job convenable et bien rémunéré pour les jeunes, Français et non-Français.

Je plains les parents qui mettent leurs enfants à l’école. Les enfants vont apprendre que la racine de 25 = 5 et qu’il y a des angles droits et des angles isocèles « Et alors ? », comme se le demande Gad El Maleh. L’Éducation, c’est plein de débilités inutiles…

Mon fils est prêt pour un job à Marseille. Il est bien placé pour un poste de « Chouf » (Guetteur). Il a déjà appris à siffler avec ses doigts. Il sait distinguer les grades des flics, reconnaître des poulets en civil (ils ne font d’ailleurs rien pour le cacher). Et sait repérer une nouvelle recrue.

Je dois l’avouer en toute modestie : il est doué pour ce job. Il va certainement gravir les échelons et vite se retrouver « chouf en chef ».

Il n’a que dix ans. Il a donc 8 ans d’impunité devant lui. Il peut faire sa vie. Ce serait dommage qu’il passe son enfance à user son pantalon sur les bancs d’écoles qui ne servent à rien.

Je n’ai rien fait pour l’orienter vers ce job d’avenir. J’avais remarqué qu’il était toujours déprimé en rentrant de l’école, mais je mettais ça sur le compte de la conjugaison française (le présent, le passé simple, le passé composé, l’imparfait, le plus que parfait, le futur simple, le futur antérieur…) Je vous épargne le reste avec l’impératif, le subjonctif, le conditionnel, le participe passé, le gérondif, etc.

Il y a plus de modes de conjugaison que de policiers français à la frontière avec l’Italie pour arrêter les migrants.

Il se fait qu’en rentrant à la maison un jour après le travail, le petit s’est approché de moi et a dit : « Papa, je veux partir à Marseille. » J’ai eu du mal à garder mon calme. Mais ça ne va pas ? Je lui ai acheté un iPhone pour jouer et éventuellement pour m’appeler au cas où l’enseignant le gronde ou lui met une mauvaise note. Et qu’est-ce qu’il en a fait, mon sale garnement ? Il s’en sert pour écouter les informations. Intolérable. Il sait ce qui se passe à Marseille. Il sait qu’on peut y faire sa vie.

Comme je ne disais rien, il a ajouté : « Je m’emmerde à l’école ».  J’étais de nouveau stupéfait. Mon fils de 10 ans est devenu un adulte : il associe déjà la merde et l’école. Normalement, on ne s’en rend compte que beaucoup plus tard.

Marseille est la seule ville où il peut bien réussir sa vie et même acquérir un titre aristocratique comme caïd (dans le sens marocain du terme), baron ou même roi.

Laissons l’école aux Français de souche. Laissons l’École alsacienne à Ndiaye, la Stanislas à la Oudéa-Castéra et les autres écoles aux adeptes de l’abaya et du couteau. Moi, je suis pour la laïcité. Ni abaya ni couteau. Et je respecte les valeurs de la République. Il se trouve seulement que, parfois, je ne sais pas s’il s’agit de la République française ou de la République iranienne…

L’Éducation nationale en France ressemble à un malade du coronavirus. On essaie de lui trouver des solutions depuis l’avènement du Macron. On lui a déjà injecté trois vaccins, sans résultat : le Blanquer, le Pap et l’Attal. Un nouveau vaccin, évadé du laboratoire de la garde des Sceaux, est en train d’être expérimenté sous le nom de BLB (Belloubet). Il est vrai que l’on n’est pas responsable de la tête qu’on a, mais la BLB ferait fuir même le tableau noir en entrant dans une salle de classe.

Son aspect ne colle pas à l’Éducation nationale.

Je suis content pour mon fils. Je soutiens sa décision. On a toujours eu, sa maman et moi, de la peine à le réveiller à 6H du mat et à l’obliger à se mettre sur le dos ce lourd cartable rempli de choses inutiles.

Avec son travail de « Chouf », il se réveillera à son aise. Le travail ne commence que vers 10H. Et en plus, il n’aura jamais de devoirs à faire.

Il pourra toujours retourner à l’école par après.

Bien sûr que l’école pourrait aussi lui assurer un avenir. Mais, sincèrement, qui voudrait voir son enfant devenir président et XXX dans les bras d’Antillais ? Qui voudrait que son fils devienne Premier ministre mais soit incapable de lui donner une progéniture ? Qui voudrait que son enfant devienne ministre de l’Intérieur et fasse le pique-assiette dans les mosquées ? Qui voudrait que son fils devienne garde des Sceaux et se fasse appeler le Yeti ? Qui voudrait avoir une fille ministre de l’Éducation nationale et qu’elle ait l’anatomie de la tenante actuelle du titre ? Qui… ? Mais bon, basta…

Il se peut qu’on déménage tous à Marseille.

Mon fils a promis de m’y trouver un emploi.

Dans le même domaine.

Je vous écrirai de Marseille, la prochaine fois.

Messin’Issa

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4 Commentaires

  1. Alors, Messin’Issa……est-ce du lard ou du cochon, cette histoire là ?
    Ça n’est pas daté du 1er avril, alors j’ai le doute !

  2. Dialogue authentique d’un prof à l’autre dans le 13è à Marseille:
    « j’ai demandé à Kévin(nom changé…) de faire des efforts. Il me répond que s’il trouve pas de boulot, il peut toujours faire le chouf ».
    – « c’est quoi le chouf? » demande le deuxième prof qui vient de débarquer dans la ville.
    -« Surveillant! ».
    -« Ah, il reste dans l’éducation nationale »,rétorque le prof naïf…
    Ce n’est pas une blague.

  3. A Marseille, fatche de cong, c’est plus la Bonne Mère, c’est la bonne moukère…

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