Le Conseil National des Programmes, CNP pour les initiés, vous connaissez ? C’était une instance prétendument indépendante près du Ministre de l’Education nationale. Jadis (jusqu’en 1989) elle s’occupait d’écrire les programmes et était composée, fort normalement, d’Inspecteurs de l’Education nationale, agrégés, spécialistes de leur discipline, passionnés par l’instruction, par leur discipline… Il y a beau temps que c’est terminé. De 1990 à 2005 ce sont des universitaires (et on a payé pour savoir qu’ils sont majoritairement gauchistes), des représentants d’associations (pas Résistance républicaine mais les associations pédagogistes), des pédagogistes comme Meirieu, les syndicats (que foutent-ils là, bon sang ? ) et des politiques… Et depuis 2005 ça n’a guère changé on a ajouté des groupes de prétendus experts présidés par un Inspecteur général, on y a aussi trouvé à l’occasion un représentant de Terra Nova, le laboratoire d’idées du PS qui, il y a quelques dizaines d’années avait expliqué que ce n’était pas la peine que la gauche s’occupe du peuple de France, perdu pour elle et qu’il fallait ne s’occuper que des ouvriers. Et, en 2013, le Conseil National des Programmes est devenu le « Conseil SUPERIEUR des programmes (on ne rigole pas) »….
A présent, donc, le Conseil Supérieur des Programmes, que je soupçonne d’être manipulé avec enthousiasme par Ndiaye a une idée géniale pour faire encore baisser le niveau de nos enfants et faire faire des économies au pays en recrutant des profs non qualifiés. Avec Macron on n’a jamais touché le fond, on descend chaque jour plus bas.
Le CSP aurait donc dans le viseur la fin des concours des instituteurs (re-baptisés Professeurs des écoles depuis que Jospin a voulu leur faire une fleur) et des certifiés, statut de l’immense majorité des enseignants, recrutés autrefois par concours après la licence, à présent après bac+4 après la première année de master.
Pour le moment, ils n’osent pas encore toucher au statut le plus élevé, celui des professeurs agrégés recrutés eux aussi par concours avec bac +5 après la deuxième année de master.
Certes, on a vu arriver depuis 2 ans des recrutements de profs en un quart d’heure, sur la base d’un simple entretien, mais étaient des auxiliaires, corvéables et licenciables à merci. Heureusement, ai-je envie de dire puisque avec juste une licence de sciences de l’éducation ou de n’importe quoi, sans examen écrit , même dysorthographique on peut se retrouver enseignant auxiliaire.
C’était déjà la dégringolade. Et là c’est l’étape supérieure. Plus de concours écrit vérifiant que le prof maîtrise au moins sa discipline, est capable de bâtir un cours, de ne pas faire de fautes, de parler à l’oral… non, le CSP se tâte, peut-être juste une épreuve orale (tiens, ça ressemble comme deux gouttes d’eau au « job dating ») ou, encore plus simplement, une liste d’aptitude régionale… Ce qui signifie la fin du recrutement national des profs qui seraient recrutés comme les professeurs des écoles, localement.
Si je suis quant à moi attachée à l’idée de concours c’est que qui dit « concours » dit « tri », dit que l’on recherche et choisit les meilleurs (si on ne trompe pas de critères mais c’est une autre histoire)…
Supprimer les concours au moment où plus personne ne veut être prof, c’est bien considérer que nos enfants n’ont besoin que de garderie et de pignoufs pour les ré-éduquer afin qu’ils pensent bien, afin qu’ils trient bien les poubelles, afin qu’ils croient dur comme fer que respirer fait souffrir la planète, afin qu’ils consomment bien, afin qu’ils votent bien (ça va pas durer longtemps non plus, le vote… ).
Il s’agit bien entendu de faire disparaître le statut de fonctionnaire et de faire de tous les enseignants des enseignants du privé sans condition de diplôme, sans garantie de salaire, d’emploi et de salaire. C’est bien évidemment le corollaire du grand projet que portait déjà Blanquer en 2017, l’autonomie complète des établissements, sur les programmes et le recrutement des professeurs.
https://www.education.gouv.fr/le-conseil-superieur-des-programmes-41570
Voir aussi les commentaires des gauchos du Café Pédagogique, qui participent activement depuis des dizaines d’années à l’avilissement et à la disparition de notre école. Ils dénoncent la réforme, pas pour de bonnes raisons, c’est des pédagogistes primaires, mais parce qu’ils défendent les profs. Les élèves, les disciplines, la France, ça ne les intéresse pas vraiment.
Adieu les concours ? Saisi en 2021 d’une lettre de mission sur la formation et le recrutement des enseignants, le Conseil supérieur des programmes rend un « avis » qui recommande la suppression des concours et leur remplacement par une liste d’aptitude régionale ou leur réduction à des épreuves orales. Après la Cour des Comptes, c’est un organe de l’Education nationale qui invite à faire sauter le statut de fonctionnaire et à traiter les enseignants du public comme ceux du privé. La crise du recrutement est utilisée pour faire sauter le statut.
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C’est la descente vers le tiers monde qui se poursuit.
Finie la belle France, cultivée, riche de ses enseignements de haut niveau.
Les deux seuls profs qui ont marqué ma vie du secondaire, sont deux agrégés : un prof d’histoire en terminale, une prof de français en troisième.
Cette prof , jolie blonde, souriante et intelligente, était souvent prise pour une élève dans la cohue des escaliers. Tout le monde l’adorait, elle rendait nos cours passionnants.
Et bien il nous restent plus qu’à faire en Frankistan ce que font tous les pays de muzzz : entrainer vos gniards à voler et à tuer. Au diable le savoir.
C’est ce qu’ils veulent au gouvernement donc commencer à apprendre cela à vos mômes afin qu’ils aient une chance de ne pas tomber sous les coups de l’envahisseur !
Les enseignants rentreront sur « recommandations » comme dans les mairies, les conseils départementaux, les ministères, etc.
« L’inspecteur de pédagogie, Monsieur Transwoke, m’a dits queu vu queu je ne faizai pas beaucout de fotes je feré un bon ensaignant »
Fin de notre école : Blanquer-Ndiaye ont gagné, la France continue de perdre jusqu’à ce quelle devienne FRANCARABIA et les Français laissent faire !!!
Faux débat. Le concours, CAPES ou CAFEP ne veut plus rien dire, car sont sélectionnés non pas les plus méritants mais les plus endoctrinés. Ceux qui suivront toutes les directives pédagogistes. Je suis vacataire de l’enseignement dans le privé sous contrat et comme beaucoup de mes collègues vacataires, nous ne parvenons pas à obtenir ce fameux concours, puisqu’au moment de le passer, nous nous trahissons d’une manière ou d’une autre: » Mais vous faites des dictées. Vous faites faire de l’analyse logique. Vous faites de l’arithmétique. Vous suivez la chronologie en histoire. Mais pourquoi leur faites vous apprendre les sources des fleuves? etc »
Alors tant pis. Moins bien payés certes, mais au moins pouvons nous continuer notre travail d’instruction et enseigner l’amour de notre pays.
Chacun résiste comme il peut.
Je ne suis pas loin de partager votre avis, Laurence-Antigone. Le CAPES est devenu une vaste fumisterie qui, non seulement, comme vous le dites, fait la part belle à l’idéologie mais a abaissé le niveau académique de ce concours au niveau des pâquerettes.
J’évoquerai ici mon propre parcours. Dans les années 1990, j’ai passé deux fois le CAPES d’anglais. J’ai été à chaque fois admissible et non admis. A l’époque, nous avions au programme trois oeuvres littéraires, dont une pièce de Shakespeare et une question de civilisation. A présent, le « programme » du CAPES d’anglais suit celui des classes terminales, à savoir un thème et l’épreuve du concours consiste en un commentaire de documents sur ce thème (documents qui peuvent d’ailleurs comporter des images !).
Je me souviens d’une de mes professeurs d’université qui nous préparaient à ce concours autrefois exigeant (et à peine moins difficile que l’agrégation) et qui, une fois nous avait dit que le jour où il n’y aurait plus Shakespeare au CAPES, ce dernier ne vaudrait plus rien. Eh bien ça y est, c’est chose faite !
To be or not to be…
En FRANCE , plus ne va , ou plus rien n ‘est comme avant
En 4° de cours complémentaire ( devenu CEG , puis collège , par la suite ), nous étions 40 et nous n ‘avons pas eu de prof de français , car ce dernier était rappelé en algérie ( à quoi cela a servit ?) et bien cela ne m ‘a pas empêcher de travailler 43 ans , sans 1 journée de chômage , ni maladie , etc , avec des semaines de 50 h et plus , sans RTT et autres . D ‘autres , après la 3° sont entrés à la BNCI ( bnp ) tout comme les Ponts & Chaussées sont devenus Direction de l ‘équipement , puis rtes laissées au conseil général …
les instits sont devenus professeurs des écoles
Les cotisations sociales sur les salaires étaient de moins de 8 % … en 2005 , elles étaient à 25 %
Je ne suis pas pressé de quitter ce monde , ayant encore qqs bières à descendre et qqs autres choses à monter , mais je quitterai ce monde sans regret
et en plus on se prenait des coups de règles sur les doigts et des coups de pied au cul par les profs. après le brevet une année de plus pour préparer le concours à l’école normale
2 reçus sur la classe un bon et le 2 ème neveu moyen d’un prof …
Le piston a toujours existé…
Un petit rectificatif les enseignants du privé « hors contrat ». Enseignants du privé est un terme générique. Les enseignants du privé sous contrat passe le concours du CAPES mais il s’intitule le CAFEP.
Je baisse les bras, moral à zéro.
Peu m’importe pour les ordures et les crétins à venir.
Ce pays est mort.
Seuls les fromages vont me manquer.
Vous continuez à manger les fromages alors qu’ils proviennent d’animaux maintenant vaccinés Covid qui tue beaucoup de monde ???
Il fallait s’y attendre. A partir du moment où la transmission des connaissances n’est plus la priorité (ni même un objectif), pas la peine que l’enseignant maîtrise sa matière. Quant à la suppression de l’écrit dans les concours de recrutement, et donc de l’anonymat, cela laisse la place à un recrutement « sur profil » par le biais d’entretiens qui permettront de juger de l’adhésion du candidat aux fondamentaux du pédagogisme, voire à l’idéologie selon laquelle « l’apprenant », au centre du système éducatif, construit son propre savoir. Bien entendu, le profil politique pourra être facilement pris en compte et les kapos de l’Education Nationale ne se priveront pas ! Finie l’impartialité dans le recrutement !
Cela ne changera pas grand-chose car les entretiens comptent énormément dans les recrutements depuis des lustres, voire comptent plus ou sont pondérés pour éliminer ou favoriser.
Ceci dit, le comble….. ne pas faire d’écrit pour des personnes qui sont censées posséder un savoir à enseigner. C’est n’importe quoi….
tout est fait pour faire des abrutis. ils détruisent tout, la France est au niveau du tiers monde, normal il faut bien que les parasites suivent.
Ce sont essentiellement des revendications corporatistes sur fond de revendication salariale qui ont tout changé à une époque appuyées par les syndicats (on a fait des « fleurs » comme il est dit dans l’article).
Et il n’y a pas que le domaine de l’Enseignement qui a été impacté par cette dynamique de nivellement par le bas, en particulier du niveau intellectuel. L’université est ainsi pleine de diplômes « arrangés » pour satisfaire certaines corporations (jusqu’à des doctorats qui ne veulent rien dire !).
Je me souviens d’une étudiante en Chimie et Biologie « fondamentale » qui, titulaire d’une Maitrise, avait postulé dans un soit-disant « 3ème Cycle » (évolution normale après une maitrise) et s’y était ennuyée car cela était largement inférieur à son niveau. Il y a des subventions pour ces diplômes, et les Universités en profitent trahissant leur véritable fonction : apprendre à apprendre sur fond d’acquisition d’un savoir abstrait, pas un apprentissage professionnel (qui lui peut se faire dans l’après-coup et ailleurs).
Beaucoup y trouvaient et y trouvent leur compte et ce qui se passe aujourd’hui en est la suite logique.
Je ne suis pas pour ce qui se passe actuellement, mais que l’on ne vienne pas dire que tout le monde a un haut niveau intellectuel à l’Education Nationale. Je le croyais naïvement et j’ai été déçue par la réalité du Système quand j’en ai pris connaissance.
Pourquoi pas ?
Mais si tout le monde n’est pas mis sur le même plan statutaire faisant fi du niveau intellectuel et de la difficulté de l’enseignement dispensé.
Ainsi, les Instituteurs d’antan étaient certainement plus efficaces que certains professeurs des écoles, plus proches de la logique enfantine et donc à leur place. Et les enseignements pratiques étaient aussi correctement enseignés par des gens d’expérience.
Pour régner sur des abrutis, il faut commencer par en faire des crétins.
C’est bien ce vous disez, m’sieur ! On va lui faire montrer à ce prof de mes deux….( Ironie et fautes ecseprès) En doutiez vous ? 😊 !
L’Education Nationale avec syndicats sait très bien arranger des « niveaux » en collant des années en plus mais à leur sauce. Exemples très précis en tête, mais trop long de développer.
On change les noms (moniteur d’enseignement professionnel d’antan est devenu « professeur » par ex), on instrumentalise. Beaucoup de professeurs des écoles (recrutés sur « concours » et non sur place) ont des niveaux universitaires de haut niveau (3ème cycle genre DEA voire Doctorat) écoeurés par le Système qui ne reconnait pas le véritable travail intellectuel (salaire pas plus élevé pour autant et statut inférieur à certains qui sont loin de ce niveau).
L’Education Nationale très gaucho à une époque était (est) la reine du nivellement par le bas depuis Mitterrand (début de la confusion entre le quantitatif et le qualitatif, comme tout dans la Société actuellement, nivellement par le bas).
Aussi les professeurs qui enseignaient sans CAPES intégrés par ancienneté (ce sont ceux d’ailleurs qui souvent étaient pour le concours CAPES exigé à tout prix, syndiqués bien sûr).
Je vais la faire courte, pour décrire la « pensée » de ces dégénérés :
» ll nous faut niveler par le bas, au vu du niveau des « remplaçants, donc, comme on ne trouvera plus de gens qui accepteront de garder cette masse de muzzs, abrutis du bulbe (pléonasme !), les concours ne servent plus à rien !! ce qu’il nous faut, ce sont des gardiens de zoo, peu importe le niveau de compétences dans la discipline, ce dont nous avons besoin, ce sont des gens qui accepteront d’être des dhimmis, et des esclaves plus généralement … »
Quand à la smartphonite aïgue, elle participe très bien à l’abrutissement général des jeunes générations …
Mais bon, à l’aube de la 3ième guerre mondiale, la seule question qui vaille, est « Allons-nous pouvoir sauver notre pays ? Non des Russes, mais du NAZISLAM !! «
Entièrement d’accord exactement ma vision de la réalité et des. Sombres perspectives. Quand je regarde en ville (moyenne de province du grand ouest) déambuler la progéniture des poussettes….. 90% oui 90% Afrique ou moyen Orient. Bon j’exagère un peu 80% .
Quand je regarde les plus âgés que moi, 64 ans, alors là c’est 99% blancs de blancs . Chercher l’erreur.
et les parents??? vont ils un jour se réveiller??
Comme pour les crèches qui ne trouvent plus de personnel car savoir-faire mal payé et de plus en plus difficile à subir. Où la prochaine étape dans certaines privées est d’embaucher du personnel je cite « primo arrivants » avec cour de français accéléré et initiation à la culture occidentale et visite de musée. Véridique.
Je penserai et cela restera une hypothèse ,moins vous seriez instruit ,moins vous auriez la faculté de comprendre ,d’analyser ,de vous exprimer et peut être ainsi d’être mieux manipuler par la plèbe, en tout cas je le penserai
A force de recevoir le tiers monde , nous devenons le tiers monde .
et pour clore le tout , j’ai entendu hier que l’écriture inclusive était accordée ! on continue de descendre !!pourquoi ?
Humm à la vu de cet article mes yeux brulions et je me grations la gorge car je restions dubitatif . Voila tout estions dit.
J’approuvions à cent pour cent.
https://twitter.com/i/status/1586722489035591682
Et cette c…. de Sandrine Rousseau ne s’est même pas aperçu qu’elle parlait le français comme « un merde »
Et elle est prof de fac!…
Bien ditte, vous faisions poing tro de fotes !
Bonjour,
Merci pour ton article.
Je ne sais pas si tu as jeté un oeil sur les textes des concours de Lettres actuels, mais l’effondrement est total.
J’ai regardé les problèmes du CAPES de maths actuels, c’est horrible.
Il y a 40 ans, c’était du niveau d’une maths spé bien dominée.
Maintenant c’est du Bac + 3 …. mois !
Et on est reçu avec 5/20 .
Il est vrai que l’agrégation tient bon, encore, dans ses exigences !
Tout à fait le niveau du CAPES de maths est affligeant
un bon étudiant bac+1 peut avoir entre 18 et 20
et d’ailleurs idem pour les épreuves de mathématiques données aux futurs bacheliers
dégringolade totale ………………………
il reste effectivement l’agrégation garante d’un niveau exigeant dernier rempart contre l’affaissement généralisé
Bonjour,
Merci de confirmer ce que je dis :=)
« il reste effectivement l’agrégation garante d’un niveau exigeant dernier rempart contre l’affaissement généralisé »
Pas sûr, j’ai connu dans mon entourage quelqu’un qui l’a eu au bout d’un certain nombre de tentatives ratées parce qu’il était, enfin, tombé sur le seul sujet qu’il connaissait (l’entrainement ça compte). Pas spécialement une lumière en plus.
Tout est relatif.
C’est exactement cela
on est passé d’un très bon niveau de math spé à un niveau correct de bac+ 3 mois….
Ca fait un petit bout de temps que les classes de Maths Sup et Maths Spéc. n’ont plus le niveau qu’elles avaient.
Libéralisation , privatisation à tout va.
Beaucoup ont cru dans le miracle du chacun pour soi. Et moi, et moi et moi ….
Ils ont voté pour Sarko puis Macron la start up nation c’est notre projet.
Destruction du service public Santé, Poste, Eduction national Uberisation généralisé.
Vous chantiez et bien dansez maintenant
Oui j’en parlais récemment, détruire le Service Public pour privatiser est une grave erreur que l’on paie aujourd’hui et dans pleins de domaines, même si les jaloux des fonctionnaires (qui n’ont pas eu la force et l’envie de passer des concours…) sont contents.
Moi j’aime bien quand les gens ont le plus possible (je ne suis pas fonctionnaire), cela fait rêver et c’est bon pour avoir envie d’avancer voire de vivre.