Je découvre grâce à Ndiaye-Macron (dois-je les remercier ? ) une pratique que j’ignorais, en tout cas son nom en anglais… Décidément je ne suis plus de mon temps !
Boileau se retourne dans sa tombe. Et moi je saute comme une puce de mon fauteuil… J’ai dû, comme vous, amis lecteurs, chercher le sens de la dernière invention de Macron-Ndiaye, le job dating ou journées de recrutement.
Parler globish, ça le fait, coco. Ça fait jeune et les vieux cons illettrés de Gaulois réfractaires se sentent encore plus en-dehors, finis, ringards… Macron les pousse vers la tombe à coups d’anglais, de discours pontifiants, de pseudo-modernisme, de nouveauté…
« Les journées du recrutement « : une honte, un crachat à la gueule de tous les profs (ces connards qui ont/vont voté(er) Macron ou Mélenchon et vont se faire tondre comme des moutons. Quelque part c’est bien fait pour leur gueule, c’est vrai. Mais nos gosses, bon sang ! Mais notre pays, bon sang !
Et donc, quelques académies manquant de profs, on a décidé que n’importe qui ayant une licence (si vous saviez le nombre de crétins qui ont fait une « licence d’enseignement » parce qu’ils n’avaient pas le niveau dans un domaine précis pour passer un capes ou une agrégation de ce domaine (anglais, maths, physique, lettres, philosophie…) pour pouvoir ensuite s’inscrire en capes avec la « licence « exigée… Ben oui, depuis quelques années, on n’exige plus qu’on ait une licence correspondant à la discipline qu’on prétend enseigner… Peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse.
Eh bien même ça c’est dernière nous. A présent, on recrute SUR ENTRETIEN de 10 ou 30 minutes ! les profs de vos enfants, qu’ils écrivent comme des cochons ou pas… Il leur suffit d’avoir une licence, n’importe quelle licence. Et quand on sait que, en sociologie, en sciences de l’éducation, par exemple, « on » accorde les examens plus que facilement, je vous annonce sans rire le niveau abyssal de ces nouveaux profs qui ont été recrutés en quelques minutes d’entretien, à Versailles pour commencer.
Face à la pénurie d’enseignants, l’académie de Versailles organisait ce jeudi sa quatrième journée de recrutement pour la rentrée de septembre.
Professeur des écoles ? C’est la file de gauche, mademoiselle ! » Lunettes vissées sur le nez et cheveux soigneusement attachés, Chiara, 25 ans, se présente, ce jeudi 2 juin, à l’accueil du lycée international de Palaiseau (Essonne). Comme 600 autres candidats, la jeune femme s’apprête à passer l’un des 1 800 entretiens express (trente minutes) à l’agenda de l’académie de Versailles cette semaine. L’opération, baptisée « Job dating » (ou « Journées du recrutement ») organisée par la première académie de France (plus d’un million d’élèves) poursuit un objectif simple : engager les 2 035 contractuels – dont 700 professeurs de primaire et 600 en collège et lycée – qui lui manquent, pour l’heure, pour la rentrée de septembre.
« Le jury [deux membres du personnel de l’Éducation nationale, inspecteurs ou conseillers pédagogiques, NDLR] m’a conseillé de commencer à regarder le programme. J’espère que c’est bon signe ! » sourit Chiara, au sortir de son entretien. Titulaire d’un master de langues étrangères, la jeune femme caresse « le rêve » de devenir professeur d’italien, sa langue natale, depuis de longues années. Et si elle « compte passer le concours un jour », « l’occasion » de le concrétiser dès septembre, « était trop belle », pour ne pas essayer. Elle recevra un avis sous quinze jours, après quoi, peut-être, elle sera convoquée pour un second entretien, avec un inspecteur.
[…]
On avait compris que Macron préparait la révolution à l’école, avec son idée fixe d’autonomie des établissements… Et pour cela, il lui fallait des enseignants recrutés sans concours, des CDD malléables et corvéables à merci, payés moins cher, mais, surtout, surtout, pas trop brillants et même de préférence médiocres ! Et en ces temps de chômage, quoi que dise le sieur Macron le manipulateur-menteur, les volontaires se pressent à ces entretiens, assurés de rester dans leur région si ils sont engagés… sans avoir à travailler un programme ambitieux, difficile, à passer un concours qui vérifie vos connaissances, votre niveau. Bingo ! Le job dating, ça les botte !
Ça tombe bien. Ils ont tellement dégoûté les vrais profs avec leurs programmes, leurs affectations dans des établissements qui n’auraient pas dénaturé l’enfer de Dante, l’interdiction d’enseigner remplacée par l’obligation de ré-éduquer, formater… qu’on manque de profs. De vrais profs.
De gens qui pensaient transmettre un savoir, former un peuple, faire naître une élite…. On l’a déjà expliqué mille fois, devenir prof est un parcours du combattant, recruté par concours à Bac plus 5 (et oui, il faut à présent un master 2), avec une année de formation qui n’est pas des plus joyeuses, affecté en Seine-Saint-Denis, risquant sa tête comme Samuel Paty… Etre prof , être un vrai prof c’est pas la frite. Même quand vous tombez (en fin de carrière) dans ce qui fut un « bon établissement » puisque depuis Bel Kacem et ses successeurs les priorités ont été de « casser les ghettos » en mettant les gosses qui se foutent et de l’école et de la France, à Henri IV et en obligeant ceux qui, travailleurs, auraient dû être formés pour être nos élites à aller s’emmerder et se faire emmerder dans des établissements où la racaille fait la loi.
Mais avoir le statut de prof pour faire juste de l’animation, pour accepter les gamins de son quartier, les prendre comme ils sont et les laisser comme ils sont, ne pas avoir l’ambition de faire un programme dont tout le monde se fout, ça va en intéreser du monde. Notamment dans les « quartiers ». De toutes manières, les profs doivent mettre la moyenne aux classes, à eux de se démerder pour ne pas noter trop sévèrement, et même pour surnoter. Sinon gare aux réclamations des parents, aux menaces des gosses, aux sermons de l’inspecteur et à la voiture sur le parking.
Alors être recruté au bout d’un entretien de 10 ou 30 minutes, ça en fait rêver plus d’un. Gageons que dans les territoires perdus de la République, c’est en arabe que, bientôt, ces profs recrutés d’une drôle de manière vont enseigner…
Je vous invite à visionner une video excellente sur les dérives de la triste époque que nous vivons. En 8 minutes, Le Media dézingue la start-up Macron cache-misère et évoque parmi les sujets traités, justement le job dating.
Et qu’on ne vienne pas me traiter de vieille réac. Jamais, dans toute l’histoire, on n’a fait sortir un pays de l’ornière en faisant baisser le niveau. JAMAIS. Au contraire, toute dictature a toujours cherché à abêtir… Mais vous aviez compris, amis lecteurs, que nous sommes dans une dictature qui ne dit pas encore tout à fait son nom.
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Prenez quatre minutes pour découvrir qui est le ministre de l’EN.
https://www.youtube.com/watch?v=f7FvHoA7Iw0
Vu le débile avec sa grimace ? Cette grimace va bientôt le rendre légendaire, c’est une technique pour séduire les gosses quand il visite les écoles. Joli calcul.
Aucun discours, aucun commentaire ne peuvent satisfaire nos frustrations quant à la situation de nos sociétés. Tout ce que je peux dire c’est « Tout est pourri au royaume de France ».
La France est irrécupérable à l’état actuel. Nous avons besoin de créer notre société, notre village gaulois! Comment si ce n’est une séparation de tous ces dégénérés qui nous empoisonnent la vie. Comment ?
Relire « La Fabrique de Crétins ». Tout a été fait pour détruire le système scolaire français parce que les Zélites l’ont décidé ainsi. Et ça a commencé en catimini sous De Gaulle.
c’est la cerise sur le gâteau : d’un autre côté l’éducation nationale et ses syndicats collabos haineux ont eux mêmes sabordé cette institution : ils en récoltent les fruits
recrutement de mercenaires pour formatage du nouveau peuple.
De toute façon vu le niveau des élèves qui n’en foutent pas une rame vu le nombre de racailles qu’il y a dans les classes et qui foutent le bordel, le niveaux des profs est largement suffisant. De toute façon beaucoup ne tiendront pas et démissionneront. Pas besoin d’un doctorat pour apprendre l’histoire de momo et pour compter, ils s’en foutent ils ont le téléphone qui fait calculette. Quant à l’orthographe, c’est une vrai calamité, puisqu’ils écrivent comme au bled. Zi va walou.
J’ai connu une prof qui a démissionné 5 ans avant la retraite pour dépression, après avoir pris, une trousse, puis un livre, puis une chaise dans la figure. Les racailles n’on jamais eu le moindre souci, mais à elle on lui a demandé de faire preuve de compréhension et de patience. Le problème ce sont nos enfants qui sont au milieu de ces racailles et de plus en plus en minorité. Mééééé tous ça c’est voulu, macron accélère la destruction de l’enseignement.
triste réalité effectivement Christian !
A une certaine époque j’avais une mission qui m’obligeait à faire fournir par tous les intervenants concernés, des dossiers. Lorsqu’un dossier était écrit en totalité ou même partiellement en langue étrangère et le plus souvent en Anglais, je le refusais en demandant qu’il me soit refourni en Français. Qu’attendent à faire comme moi ceux qui sont contre la mondialisation ?????
Vieille réac…rire
Moi je dirais plutôt punk avant gardiste, c’est un compliment de ma part.
Eh oui, sachez (et je le sais de source sûre) que ce travail de sape à commencé depuis quelques années dans les crèches ( mais la petite enfance tout le monde s’en fout. Sujet tabou. C’est un serpent de mer comme dans les EPAHD). Ils sont tellement en chien de personnels, tu n’as même plus besoin d’être diplômés pour t’occuper de petits. Faut voir ce qu’ils embauchent parfois, c’est grave!!!…
Cela résulte de la privatisation des strucutres patites enfance, de la mise à disoosition des crèches publiques ( qui coûtent trop chères aux collectivités ) au profit de boîtes qui gèrent l’humain comme une start-up…enfin je ne vais pas redire tout le discours de cette vidéo très bien faite