Dites donc, Hidalgo, un lieu baptisé Paul mais aucun en hommage à Philippine, Lola ou Antoine ?

Madame Hidalgo,  vous avez fait part de votre souhait de donner le nom du jeune cyliste tué à un site de Paris. Et Lola ? Et Philippine ? Ou encore Antoine, fils du célèbre chef de cuisine Yannick Alléno ? Tous les trois également tués à Paris, votre ville…

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Pour quelle raison avez-vous ce souhait de baptiser un lieu de son nom ? Et non pour les trois autres ? Ce ne serait tout de même pas parce que les auteurs de la mort de Lola, de Philippine et d’Antoine ne mériteraient pas -compte tenu de la « bien pensance »- que l’amère maire de Paris parlât d’eux mais pour Paul, la mère maire de Paris se devrait de prendre une initiative ? Certainement parce que la malheureuse victime, adepte du vélo, était militant actif d’une association pro-cyclistes et qu’il fut injustement et mortellement écrasé par un automobiliste…

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Mais pourquoi n’avez-vous pas eu la même réaction de proposer de baptiser un lieu de la capitale du nom de Lola qui, certes, elle, la malheureuse, n’était militante dans aucune association « bien pensante » que vous chérissez tant ? Vous auriez pu, en sa mémoire, penser donner son nom à une crèche, ou à une école maternelle voire à une nurserie ou un jardin d’enfant, non ?
Et quelle est la raison qui vous a empêché de penser perpétuer le souvenir du drame de Philippine ? Par exemple, en donnant son nom à un lieu, 
puisque cette jeune femme était elle aussi, comme Paul, une fervente militante certes pas au sein d’une association du courant « bien pensant » mais d’un courant, lui, plutôt honni par les « bien pensants » tels que vous, puisque c’était le courant…« cathos fervents » ?  Oui, pourquoi n’avez-vous pas pensé donner son nom à une place où se dresse une chapelle ou un symbole du catholicisme, ou encore à une clairière au sein du bois de Boulogne, ou, ne serait-ce qu’un modeste monument surmonté d’une croix à dresser sur les lieux même où a été découvert le corps de la malheureuse… Sinon, ne serait-il pas possible de baptiser de son nom la salle des mariages de la mairie du XVIe arrondissement -l’arrondissement où elle a été assassinée- puisque Philippine devait se marier -certes hors de Paris- en ce mois d’octobre, peu après ses 20 ans qu’elle ne put donc fêter ?

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Et pour Antoine, pourquoi ne pas avoir pensé à lui en honorant l’Hôtel de Ville de Paris par le baptême à son nom du salon d’honneur où se tiennent les banquets ?

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Mais voilà -je crois deviner votre réticence envers ces victimes- aucune ne militait dans une « assoc’ » bien aimée par les instances se prétendant « bien pensantes » telles celles prônant la mode… Pardon !… imposant l’indispensable mode prônant l’utilisation de certaines pratiques qui, parce qu’ « à la mode », ne doivent pas être gênées, et surtout pas être freinées !
D’ailleurs, en parlant de freins pour ces engins à la mode écolo c’est-à-dire une mode qui ne supporte ni critique, ni contestation, donc mode ou plutôt idéologie politique basée sur le même principe que le régime communiste soviétique !
Cette idéologie « écolobolcho » va-t-elle  bientôt pousser les associations favorables aux deux-roues (de la trottinette à la moto )  à exiger de supprimer,  tout frein afin d’exercer pleinement leur pratique si « écolo » ?  
En effet, devant les élus leur faisant la roue… Cette roue donc que tous les flagorneurs de la « bien pensance » n’hésitent pas à présenter devant les deux-roues qui, bientôt, n’hésiteront pas à militer pour demander, que dis-je, pour exiger que l’on supprimât tout frein sur leurs engins « si bons pour la planète » ! Oui, tout… système de freinage ! Cela afin de leur permettre de contraindre automobilistes (passant au vert) et piétons (traversant au rouge) à s’écarter à leur arrivée en temps que « deux-roues = véhicules prioritaires » !
Ils iront peut-être même jusqu’à exiger la priorité également sur les véhiculesd’urgence, ambulances ou sapeurs-pompiers (je ne cite pas les services de polices en fourgons ou en voitures car ces services devront, pour bénéficier des avantages d’un déplacement en urgence, n’utiliser que des… deux-roues puisque ceux-ci seront prioritaires !).

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J’exagère ? Effectivement… Mais à peine ! 
L’an dernier, à un carrefour que je traversais en voiture… 
-même pas un SUV mais dans une modeste Clio d’un âge canonique : 30 ans ! et seul et au feu vert, je n’ai pas voulu ralentir pour laisser passer un motard arrivant à droite et voulant, lui, passer au rouge ! Il a tourné derrière moi et, me rattrapant, il m’a doublé. Et en passant, qu’a-t-il fait ? Un simple salut ironique ? Non, arrivé à ma hauteur, il a brisé d’un coup de poing, mon rétroviseur extérieur gauche et est parti, en pleine ville, à « un peu plus » dee 50 km/h ! Je ne l’ai jamais revu… comme mon rétro !
Par ailleurs, dernièrement, j’ai été insulté par un cycliste arrivant derrière moi alors que je marchais sur un trottoir de 50 cm de large dans une rue des plus chargées.
Et quelques jours après, parce que, pour traverser une rue à sens unique, j’ai eu le tort de ne regarder que du côté où pouvait arriver une voiture ou un vélo, j’ai eu la surprise de sentir me frôler un cycliste arrivant dans l’autre sens et débouchant d’un virage caché par les immeubles ! Si, au lieu d’un piéton, il avait rencontré une voiture… C’est l’automobiliste qui aurait été inquiété !

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Mais pour quelle raison, des élus inconscients, autorisent-ils les deux-roues à faire une croix 
-qui peut devenir croix tombale tant pour un piéton que pour le cycliste !- oui, une croix sur le code la route pensé et voulu pour, précisément, imposer une sécurité maximum à tout le monde ?

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Oui, pourquoi ? Mais tout simplement parce que ces élus, loin d’être inconscients, sont, bien au contraire, des plus conscients ! Ils sont conscients que seules ces entorses au règlement leur permettront peut-être d’être (ré)élus aux prochaines élections locales… Et tant pis si cela emm… empoisonne la vie quotidienne de piétons ou d’automobilistes qui, eux, doivent garder leur sang froid et ne pas en venir au drame évoqué par… -j’ai failli écrire, « dont se sert »- …l’Anne des Parisiens !
Jacques MARTINEZ, journaliste, 
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

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