Que de signes encourageants pour la droite ! À l’image d’ondes faisant, sans aucun bruit, frissonner la surface d’une étendue d’eau, des informations venant, pour les unes, de-ci et, pour les autres, de là, arrivent par s’entrechoquer !
Même si, il y a encore quelques mois, les ondes venant de-ci, à savoir de droite, disparaissaient lorsque celles venant de-là, donc de gauche, les percutaient !!
Depuis, disons, pour la première vague qui toucha la surface du marigot (1) politique, le 7 juillet au soir, la vague rapidement descendue au niveau d’une vaguelette et encore, à savoir l’annonce par les LFIstes d’avoir remporté la victoire aux législatives.
Mais les vaguelettes les plus intéressantes, elles, se transformant en vagues -à quand un tsunami en matière, surtout, de sécurité-, sont nées dès la nomination de Michel Barnier au poste de Premier Ministre puis la nomination de son ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau qui taille et retaille de plus en plus haut en matière de sécurité ! Penserait-il à la présidentielle de 2027 ? Voire plus tôt si le squatter actuel de l’Élysée choisit de mettre la clef sous la porte ou s’il est démis suite à une éventuelle « invitation » au « bal de fin de promotion » envoyé par la Cour de Justice de la République ?
Et de-ci, de-là, donc de droite à gauche, nous voyons, sur des chaînes d’informations de l’audiovisuel, que ce soit celles de l’État -encore très timidement- ou de chaînes pas « très à droite », même plus la reprise des infos de Libération ! C’est dire la mue « informative » entamée par ces rédactions que j’ai vues, depuis mes débuts dans le métier, se précipiter dès l’arrivée de la presse écrite le matin, se précipiter sur deux quotidiens : Le Parisien pour ses faits divers et le merveilleux « Libé » pour ses unes politiques, unes qui déterminaient souvent, trop souvent, la ligne politique de nombre de radios et télés !!!
Cette mue qui régénère, renouvelle, par les voeux de Dame Nature, les poils ou les plumes voire la peau de certains animaux mais aussi, pour d’autres, et là ce ne doit pas être forcément des plus faciles ou agréables !, ce sont carrément les cornes ou la carapace qui sont régénérées !
La période que nous vivons semble être celle de la mue d’une carapace vieille, pour certaines rédactions de plus d’un demi-siècle puisque cette conception concernant le choix des informations à diffuser remonte à mai 68 -j’ai obtenu ma carte de presse et mis un pied à RTL en 1967, j’ai donc vécu ce changement- avec une accentuation à gauche en juin 1981 et l’arrivée de François Mitterrand à la présidence de la République !
| Et ce changement dans la présentation de l’information, surtout au niveau des organes d’État passés, comme l’État, de droite à gauche, a permis de modifier les choix des électeurs ! |
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Diffusion de l’information selon le mode : oui ou non, diffuse-t-on telle info ?
Et si oui, nous la présentons à la une ou en brève au centre voire en fin de journal ?
Et encore, avec ou sans images ?
Et tout change pour la perception qu’en a le téléspectateur… Et donc la majorité des 68 millions de Français !
Or, en la période actuelle, j’ai la sensation que nombre de mes confrères journalistes changent de ton dans leur présentation, modifient leur choix dans les infos… Simple exemple : le meurtre du malheureux Thomas assassiné, assassiné car la préméditation ne fait guère de doute : ses agresseurs portaient des couteaux et, de ce fait, avaient donc prévu de s’en servir et pas pour simplement se couper des rondelles de saucissons. Assassiné lors d’un bal à Crépol (Drôme) le 19 novembre 2023, France 2 s’était à l’époque ignominieusement tue -pour « ne pas avantager l’extrêm’-droit’ » !-, oui, tue pendant plusieurs jours sur cet assassinat : « Meurtre de Thomas sur France 2 : 13h, pas un mot, et au 20h, 2 minutes ! »
« Thomas, 16ans, martyr en France !
Alan, 16ans, héros en Irlande! »
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Mais je suis certain qu’en raison de ce mouvement naît un changement que je ressens, que je sens se produire dans le traitement de l’information, notamment depuis l’inadmissible « permission de sortie » accordée par l’État à un homme qui, quelques jours après, a assassiné, oui assassiné Philippine peu avant ses 20 ans et son mariage !
Oui, je suis certain que mes confrères même les « fonctionnaires-journalistes » de France 2 ne manqueront pas de s’intéresser aux cérémonies du mardi 19 novembre prochain, jour du premier tragique anniversaire de l’assassinat de Thomas !
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Ce qui confirme mon sentiment concernant la mue de mes confrères, les faisant passer de leur carapace estampillée « désinformation » au poil doux et soyeux de « l’information », c’est le traitement de certaines informations par des chaînes qui, il y a un an, n’en auraient même pas dit un mot ou qui sont données sans aucun commentaire désobligeant.
Certes, il y a beaucoup de choses paraissant anecdotiques, mais cela n’en traduit pas moins un changement de mentalité à l’échelon de la France, comme le titre le Figaro ce dimanche :
« Mondialisation, insécurité, éducation… Les Français de plus en plus nombreux à penser que c’était mieux avant. »
En effet, note Le Figaro :
« Les Français sont de plus en plus tournés vers le passé. Selon la grande enquête Global Trends réalisée chaque année par Ipsos, seulement 13% d’entre eux se disent optimistes concernant l’avenir du monde et 21% pour celui du pays. La nostalgie est en constante augmentation en France depuis 10 ans. Selon Ipsos, 64% des habitants de l’hexagone « aimeraient que leur pays redevienne comme autrefois», un niveau en hausse de 8 points en 10 ans, plus que partout ailleurs dans le monde. »
Donc que NOTRE FRANCE « redevienne omme autrefois » ! Ne serait-ce donc pas comme avant l’ère Mitterrandienne voire comme avant mai 68 ??? Et donc la période s’étant terminée en 1967 et que j’ai connue ?
Personnellement, j’en suis persuadé !
Jacques MARTINEZ, journaliste, à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…
(1)« marigot », ce n’est pas un mot méchant puisqu’un marigot est, dans les régions tropicales, ces régions qui font toujours rêver, « le bras d’un fleuve » selon le Petit Robert, qui précise (ok, cela n’est pas en faveur du monde politique) qu’il s’agit du « bras mort » d’un fleuve… aussi mort que certains courants politiques à gauche voire au centre-
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Un revirement de circonstance. La peur de devoir rendre des comptes un jour.