Grenoble : Eric Piolle et Elisa Martin mis en cause, le parquet ouvre une enquête

Grenoble : Eric Piolle et Elisa Martin mis en cause par un ancien conseiller du maire, le parquet ouvre une enquête

Eric Piolle aurait demandé à l’un de ses plus proches conseillers, après l’avoir augmenté, de rétrocéder une partie de son salaire à son ex-première adjointe Élisa Martin. L’ancien collaborateur lui aurait ainsi versé un total de 16 800 euros. Le parquet de Grenoble a ouvert une enquête.

Une affaire financière explosive à la mairie de Grenoble. Le maire Eric Piolle aurait demandé à l’un de ses plus proches conseillers de rétrocéder une partie de son salaire à l’ancienne première adjointe Élisa Martin, révèle Le Canard Enchaîné ce mercredi 5 juin.

Ce conseiller spécial auprès de l’édile aurait reçu, en janvier 2016, une augmentation faisant passer son salaire mensuel de 3 000 à 3 600 euros net par mois. En contrepartie, le maire écologiste Eric Piolle lui aurait demandé de (rétrocéder) 400 euros en cash tous les mois à Elisa Martin”, écrit l’hebdomadaire.

Le procureur de la République de Grenoble, Eric Vaillant, a fait savoir ce mercredi qu’une enquête visant les trois protagonistes était ouverte pour “concussion” et “recel de ce délit”.

Il s’agit, pour une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, “de recevoir, exiger ou ordonner de percevoir (…) une somme qu’elle sait ne pas être due, ou excéder ce qui est dû”, selon le Code pénal. Cette infraction est passible d’une peine de 5 ans d’emprisonnement et 500 000 euros d’amende.

16 800 euros de versements

Ex-première adjointe au maire de Grenoble, aujourd’hui députée LFI de l’Isère, Élisa Martin avait abandonné son mandat de conseillère régionale lorsqu’elle a été élue à la Ville en 2014. L’un des engagements de campagne d’Eric Piolle spécifiait que “le cumul des mandats (serait) strictement limité, en excluant notamment le cumul entre deux exécutifs” et que les indemnités des élus seraient réduites.

Cette mesure avait été votée dès le premier conseil municipal de la nouvelle majorité, avec notamment une baisse de 19 % de l’indemnité des adjoints au maire. Le conseiller spécial à la mairie aurait ainsi versé un total de 16 800 euros en liquide, non déclarés au fisc, à Élisa Martin, selon Le Canard Enchaîné.

L’ancien collaborateur, qui a quitté ses fonctions à l’été 2022 en mauvais termes avec la municipalité – une procédure de conciliation est toujours en cours, a pris un avocat et fait attester par huissier de justice des conversations sur messageries cryptées. Il n’a pas souhaité répondre à nos demandes d’interview.

Sollicitée par France 3 Alpes, Élisa Martin n’a pas souhaité s’exprimer. La mairie de Grenoble n’avait pas donné suite à l’heure de la publication de cet article.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/grenoble/grenoble-eric-piolle-et-elisa-martin-mis-en-cause-par-un-ancien-conseiller-du-maire-le-parquet-ouvre-une-enquete-2981138.html

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7 Commentaires

  1. Ha ha ha ! la gauche pourrie jusqu’au trognon.
    Chez eux, ce n’est pas tête haute, mains propres.
    Non, plutôt magouilles à tous les râteliers.

  2. Piolle , avec toutes les casserolles qu’il a au cul , tu peux le foutre en prison jusqu’à la fin de sa vie , et on subira encore ces conneries de premiére au complice de véran

  3. les magouilles de l’extrême gauche déguisée en vert, la pire : rien d’étonnant c’est dans son ADN

  4. Encore un exemple qui explique le non-renouvellement de l’agrément de l’association Anticor par le gouvernement.

    • Bonjour,

      Oui …

      Mais “Anticor” était une création de la mouvance Taubira.

      Pas particulièrement, donc, favorable à nos idées.

      Comme le PNF, véritable cellule du PS au sein de la “Justice”, chargé, par Hollande, de traquer ses ennemis politiques …

  5. LFI, les Verts, rien que des gens honnêtes…en apparence. La plupart sont végans, mais ne dédaignent pas l’assiette au beurre.

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