Lucet-Hanouna : le match du siècle ou une tempête dans un verre d’eau ?

La punaise rouge était le surnom d’Élise dans le métier, au siècle dernier, bien avant qu’elle atteigne son acmé de célébrité, faisant d’elle une « people » enviée, crainte, et encensée par les faux culs.

La comparaison avec cet insecte volant reposait sur son aptitude à s’agripper à ses proies pour les saigner et leur inoculer son venin trotskiste. Quant à la couleur, elle a porté pendant longtemps des vestes et tailleurs, l’été des chemisiers, rouges sang. Une façon d’afficher son engagement à l’extrême gauche, sans risquer de se faire virer ?

Une vie qui suscite les dithyrambes de la presse de caniveau

Bien avant Brichel, elle a bénéficié d’une couverture médiatique digne d’une star hollywoodienne. Vois-ça, Pourri-Match, Télé-Poisons l’encensaient. Transformant par la magie du verbe les connes en icônes.

Ces titres appartenaient au groupe allemand Prisma Média, dirigé jusqu’en 2021 par un certain Rolf Heinz comme le ketchup. Puis Vincent Bolloré a tout racheté. Sans modifier la ligne éditoriale de ces magazines pour pipelettes. À croire que pour notre milliardaire préféré (avec Donald) l’argent n’a vraiment pas d’odeur.

Vus sous un certain angle, Cyril et Élise bossent pour le même patron. Les uns lui servant la soupe, et l’autre la lui pimentant. On peut donc se demander si leur combat ne serait pas un peu arrangé pour faire grimper l’audimat ? 

Élise avait déjà un pied dans le show business à la naissance. Et un carnet d’adresses bien rempli dans son cartable, comme Gabinou… Fille d’un compositeur qui a travaillé avec Brassens, Trenet, Barbara, les portes de la renommée lui étaient grandes ouvertes de plein droit, malgré un cursus d’études plutôt léger.

Après un bac de justesse ramassé à la session de rattrapage en 1982, le hasard qui fait bien les choses pour les rejetons de la nomenklatura, lui offre l’année suivante un poste à Radio France. De quoi faire enrager les enfants de prolos qui bataillent dur pour s’en sortir… Une anecdote qui prouve au moins l’inutilité des pseudo écoles de journalisme.

Des débuts médiatiques où elle est formée par des charlots

Son premier patron et mentor est Henri Sannier. Le gars qui annonçait qu’avant la fin du siècle New York serait recouverte par les eaux à cause du réchauffement climatique. Un bel exemple de journalisme fantaisiste pratiqué par un conformiste ignare, imbibé par les élucubrations du waterworld à la mode à l’époque.

Comme cela figure dans sa biographie officielle, ce n’est pas une indiscrétion de rappeler qu’en 1987, Élise a rejoint à l’antenne et dans son lit Jean-Marie Cavada de 23 ans son aîné. Directeur de l’info d’Antenne 2, politiquement engagé en faveur d’une Eurocrature fédérale, abolissant les frontières et les Nations… Militant pour le « oui » au referendum de 2005 et soutien de Macron en 2017… Sympa, le mec ! Elle restera avec le futur député européen une dizaine d’années.

Parler de promotion canapé serait vulgaire, mais ce n’est probablement pas un handicap pour une journaliste débutante d’être maquée à un producteur d’émissions de désinformation à la télévision dite publique. Comme les filles du même nom.

Quoi qu’il en soit, en 1990 à 27 ans, elle présente le JT de FR3 en duo avec Paul Amar, un clown sans parenté avec le cirque éponyme. Jusqu’à ce que celui-ci se fasse virer par Elkabbach en 1994, après la farce des gants de boxe proposés à Tapie et JMLP. Dès lors, elle est la seule patronne aux manettes et cela va accélérer sa carrière.

Des ambitions trop élevées pour ses capacités

En plus de l’info où elle s’ennuie, puisque soi-disant grand reporter elle ne tâte que rarement du terrain, elle se pique d’être une savante de premier plan comme Greta. Elle anime une émission pseudo-scientifique Nimbus dont le contenu hétéroclite plaît à un public friand de paranormal, de soucoupes volantes et d’astrologie.

Viendront ensuite Les aventuriers de la science avec d’autres petits hommes verts, les écolos. Et déjà ses obsessions : le harcèlement des chefs d’entreprises et un tiers-mondisme mondain. Mais faute du succès escompté, elle revient à des domaines où il n’y a pas besoin d’être qualifié pour pontifier : la désinformation et le bourrage de crânes.

En l’an 2000, la punaise s’incruste comme une tique

Internet en est encore à ses balbutiements, et la télé est la principale sinon la seule ouverture sur le monde pour les trois quarts des Français. Grâce à l’impact d’images sélectionnées voire recadrées, assorties de commentaires orientés, elle s’affirme comme commissaire politique à la télé… Avec un peu d’ingénierie sociale, elle découvre les turpitudes des gens qui comptent. Et le fait savoir quand on la critique.

Jacques Cardoze, un ancien présentateur de « Complément d’enquête » a affirmé qu’elle était intouchable à France Télévisions. « Ça coûte une fortune à faire cette émission. Je ne sais pas comment ils ont réussi à sauver ce truc-là malgré les restrictions budgétaires. Je pense qu’elle a des dossiers sur tout le monde et qu’elle est indéboulonnable ».

Sa proximité idéologique avec la très contestée Delphine Ernotte, la gauchiste des palaces qui veut virer tous les hommes blancs de l’antenne, a pu être un atout pour Lucet. Mais si les enquêtes concernant sa patronne aboutissaient, cela pourrait devenir un boulet. En période de vaches maigres, d’aucuns trouvent scandaleux le salaire d’Élise. Mérite-t-elle ses  25.000 euros/mois ?

Le gravillon dans sa godasse s’appelle Hanouna

À force de vouloir jouer les justicières à tort et à travers, elle s’est fait beaucoup d’ennemis. Et sans doute a-t-elle sous estimé la capacité de riposte de Cyril Hanouna. Un trublion parfois utile pour faire ravaler leurs prétentions à ceux qui veulent donner des leçons au monde entier.

L’animateur de « Touche pas à mon poste !» a diffusé le 1er février trois extraits de l’enquête de Cardoze pour « Enquête de complément » lancée en réponse au portrait vinaigré de Cyril Hanouna mitonné par «Complément d’enquête». Il en ressort des faits graves qui mériteraient d’être approfondis. Et peut-être poursuivis.

Le processus de nomination de Delphine Ernotte a été très opaque

Il a fait l’objet d’une enquête de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF). Une grande transparence eût été nécessaire pour la laver de tout soupçon. Après les pressions avérées de membres du cabinet de Hollandouille. Or il y a des dossiers qui ont disparu, et des auditions répertoriées qu’on ne retrouve plus. Pourtant, dans son plan stratégique présenté au CSA, la future présidente fixait trois priorités :

« Restaurer la confiance » Délicat quand on est la voix de son maître à l’Élysée. « Réinventer l’offre » Difficile quand on sabre les budgets des œuvres de création. «Réaffirmer le service public ». Impossible quand on privilégie ouvertement une bande d’islamo-gauchistes, donnant dans le réchauffisme, le wokisme, le genrisme et les LGBTQ… Et quand on a pris pour bras droit un certain Stéphane Sitbon-Gomez, présenté par « L’Immonde » comme la tête pensante de Cécile Duflot…

Le point commun entre le glyphosate et Depardieu ? Des reportages bidonnés !

L’enquête du magazine « Envoyé spécial » intitulée « Glyphosate : Comment s’en sortir ? » diffusée le 17 janvier 2019 sur France 2, a présenté des tests de complaisance, soi-disant scientifiques, dont les résultats fixés à l’avance auraient provoqué à l’époque un scandale en interne. Mais avec l’omerta des privilégiés des médias, c’est passé presque inaperçu à l’extérieur. Sauf de quelques chimistes qui ont été muselés, avec renvoi des rares journalistes à leur avoir donné la parole.

Mais après la dénonciation du trucage des images pour accabler Depardieu, des langues se délient affirmant que la scénarisation des sujets et les escamotages de ce qui la contrarie, seraient pratiques courante chez Élise. Pour faire du sensationnel ou valoriser insidieusement son idéologie.

France Télévisions ne respecte pas son devoir de neutralité

Voilà de quoi inspirer la police de la pensée, RSF, Conseil d’État et ARCOM qui veulent ficher les journalistes en fonction de leurs préférence politiques supposées. Comme au temps de Pétain.

Un des exemples les plus criants de la partialité de la chaîne, en dehors du choix très orienté des sujets et des invités, est la place octroyée à la plate forme « Slash » qui lançait des appels aux dons pour le collectif Adama Traoré. France Télévisions s’est défaussé en disant que c’était pour faire connaître les travaux d’un photographe, Florent Dumont… Qui reversait ses gains à la famille Traoré ! Mais ni Lucet ni Ernotte ne le savaient. Dur, dur, d’avoir des collaborateurs aussi cachottiers.

Christian Navis

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2 Commentaires

  1. entre soi, magouilles, contre vérités, c’est ça la TV publique donneuse de leçons

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