Fogiel, patron de BFMTV, n’aime pas CNEWS : “C’est davantage de l’opinion que de l’information”

Photo : LP/Philippe de Poulpiquet

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A gauche, on aime le débat d’idées et on est tolérant… mais seulement avec ceux de son camp.

Il n’a échappé à personne qu’en France, les journalistes sortaient du même moule sinistrogyre et que la plupart des médias proposent une ligne éditoriale identique, c’est-à-dire généralement immigrationniste, islamophile, anti-Gilets jaunes, anti-Raoult, pro-Macron et, donc, “progressiste” (écologie à la Greta Thunberg, néoféminisme à la Schiappa, mondialisme-libéralisme à la Gilead, communautarisme à la Traoré…)

Hormis Valeurs Actuelles (non subventionné) et France-Soir (avec son enquête sur les conflits d’intérêts entre Gilead et les médecins anti-Raoult, anti-chloroquine), très peu de médias sortent du lot en proposant une information moins formatée car la fameuse “pluralité de la presse” n’existe pas : il n’y a qu’une pluralité de titres subventionnés de gauche (mis à part Le Figaro, cependant plus libéral que droitier).

Forcément, quand CNEWS a accueilli Eric Zemmour, la gauche s’est étranglée de rage et Marc-Olivier Fogiel, le nouveau DG de BFMTV, aussi.

Donc, pour lui, CNEWS ne fait pas de l’information car c’est une chaîne de droite (ultra ?) et “clivante” : hou, c’est “une chaîne d’opinion” !

Comme si les journalistes de l’Humanité, du Monde, de Libération, de France 3 ou de BFMTV-RMC (Ruth Elkrief, Apolline de Malherbe, Alain Duhamel, Christophe Barbier, Jean-Jacques Bourdin…) n’informaient pas ou ne traitaient pas l’actualité en fonction de leur opinion politique !

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Marc-Olivier Fogiel : «BFMTV fait de l’actu chaude là où d’autres font de l’opinion»

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CNews a doublé son audience depuis un an. Devient-elle une concurrente sérieuse ?

Oui et non. Son format commence à fonctionner. Mais c’est notre opposé. Elle est labellisée « chaîne info », or c’est une chaîne d’opinion, très marquée, très à droite, très clivante.

Jusqu’ici, elle essayait de courir derrière nous en s’essoufflant. Là, elle a pris un virage de débats très à droite.

C’est davantage de l’opinion que de l’information et c’est tout ce que je ne souhaite pas faire.

Nous, on peut se déployer partout, tout le temps, très vite. Notre force, c’est l’actu chaude et la réflexion. On ne se disperse pas : on s’affirme et on se perfectionne…

On l’est toujours ! C’est galvanisant. LCI a un format plus posé et s’adresse à un public plus âgé.

Les uns et les autres font beaucoup d’opinion et rémunèrent cher des chroniqueurs pour débattre. Ce n’est pas notre modèle. Ici, tous les moyens vont à l’info…

Vous remplacez des femmes par des hommes. Ne craignez-vous pas de vous faire taper sur les doigts ?

Il y a aussi beaucoup de femmes, des présentatrices, de spécialistes ! Et une directrice de la rédaction. BFMTV n’a jamais de plateau entièrement masculins. On a recruté quatre chroniqueuses pour l’émission de Maxime Switek, dont Isabelle Saporta.

Cette préoccupation, comme celle de la diversité, existe en permanence, mais ne peut pas dicter nos choix de façon caricaturale.

Ce vendredi, le magazine Voici a publié des photos volées du ministre Jean-Michel Blanquer et sa compagne la journaliste Anna Cabana, éditorialiste à BFMTV. Restera-t-elle à l’antenne ?

Anna Cabana a fait de l’édito politique toute sa vie, personne ne peut douter de son professionnalisme.

La position du groupe est claire : c’est à elle de décider.

https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/tv/marc-olivier-fogiel-bfmtv-fait-de-l-actu-chaude-la-ou-d-autres-font-de-l-opinion-12-07-2020-8351550.php

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En France, heureusement, il y a la pluralité de la presse et des journalistes neutres, objectifs, impartiaux. Pour une information sincère et indépendante.

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