Pour les vendus de Ouest-France, Macron aurait fait un geste pour les gilets jaunes !!!

Incroyable…

Ces journaleux marchent dans la merde et ils vous disent que ça sent la rose.

Le discours de Macron était très clair : je suis là pour défendre la COP21, l’avenir de la planète etc. etc. et vous paierez le carburant au prix fort, bande de pollueurs.

http://resistancerepublicaine.com/2018/11/28/macron-je-vous-ai-compris-mais-il-faut-sauver-la-planete-alors-vous-allez-casquer/

Eh bien qu’ont retenu les lèche-culs de Ouest-France ? Qu’il allait faire un geste…

Lequel ?

Donner d’une main à ceux qui relèvent des minima sociaux  ce qu’il prend aux Français qui gagnent 900 euros par mois, ce qu’il prend aux Français moyens qui sont égorgés  ?

http://resistancerepublicaine.com/2018/11/28/avec-macron-ce-sont-les-francais-moyens-qui-vont-payer-la-note-des-assistes-et-des-riches/

Mais à Ouest-France on a des subventions à préserver… Surtout ne pas faire de vagues, surtout ne pas mettre en colère le dictateur de l’Elysée.

Si on regarde les articles de Résistance républicaine où Ouest France est cité, on comprend beaucoup de choses :

Ici, en 2015, le journaleux de service démontait une manifestation de Résistance républicaine à Saint-Brieuc en disant des mensonges éhontés :

Les « journalistes » de Ouest-France font de leur mieux pour mériter leurs privilèges fiscaux et garantir les généreuses subventions allouées à leur employeur : ils passent leur temps à noircir du papier pour défendre les pôv’ musulmans « modérés » et les pôv’ réfugiés, et surtout pour fustiger ceux qu’ils nomment fascistes, racistes, islamophobes, extrémistes de droite ; peu leur importe les faits, ceux qui refusent le vivre-ensemble et le métissage de la Bretagne doivent être disqualifiés, discrédités à tout prix.

Concernant la manifestation du 14 novembre dernier à Pontivy, ALVAREZ prend quelques libertés avec les faits : 1°) le rassemblement n’a pas « été déclenché » par les attentats de la veille, il était prévu et annoncé depuis longtemps. 2°) il n’y a pas eu de « passage à tabac de maghrébin », mais un antifa d’origine antillaise qui s’est pris quelques pains suite à moult provocations de sa troupe (les garçons d’ADSAV ne sont ni des brutes racistes, ni des bisounours qui tendent la 2ème joue, ce sont tout simplement de jeunes hommes qui savent se défendre lorsque nécessaire).

Lire l’article en entier ici :

http://resistancerepublicaine.com/2016/01/25/saint-brieuc-le-6-fevrier-quelques-verites-sur-ouest-france-et-les-decisions-prefectorales/

 

 

Là il évoquait le spectre de Hitler pour la même manifestation :

http://resistancerepublicaine.com/2016/01/22/6-fevrier-a-saint-brieuc-ouest-france-invoque-le-spectre-de-hitler-carrement/

 

Là encore le journaleux de service fustigeait Nicolas Dupont Aignan qu’il accusait de dérapage pour avoir dit que notre pays disparaît :

http://resistancerepublicaine.com/2017/10/23/pour-ouest-france-dire-que-notre-pays-disparait-cest-deraper/

 

On a systématiquement l’impression que les articles sont écrits par… les Antifas de service.

http://resistancerepublicaine.com/2015/10/11/ouest-france-a-t-il-recrute-la-journaleuse-frederique-guiziou-parmi-les-antifas/

 

Une fois qu’on a compris cela, on a tout compris. Il suffit de prendre systématiquement le contrepoint de Ouest-France. S’il dit blanc, c’est que la vérité est noire. Et inversement.

 

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24 Commentaires

    • Sachez que le journal de collabo “ouest france” d’aujourd’hui s’appelait “ouest éclair” en 1944, la rédaction, la direction et l’ensemble des journalistes de ce journal furent condamnés à des peines très lourdes et à fermer ce torchon malodorant pour collaboration avec le régime nazi.
      je ne me souviens plus très bien du nom de celui, qui dans l’entourage de De Gaulle à l’époque sauva la tête de cette feuille de choux au nom de la sacro-sainte réunification et fraternisation de la France si éprouvée à cette époque .
      Alors laissez nous rire lorsque ces nouveaux collabos parlent de peste brune!.

      • Merci @senechal pour ce témoignage, il est intéressant de savoir à travers des gens qui témoignent de cette époque de ce que l’on ne nous dira jamais.

        Je me souviens aussi de choses pas très patriotiques dont me parlait mon grand-père en ces périodes troubles.

  1. SCANDALE – SCANDALEUX ; À NOS FOUCHES et NOS SABOTS pour les pieds au cul.

    Combien de fois le gouvernement at-il pris des mesures pour que leurs chéris venus d’ailleurs soient hébergés ?

    Combien de pognon nous prend-il pour financer la prise en charge des remplaçants ?

    N’était-il pas allé jusqu’à payer les particuliers qui hébergeraient chez-eux les nouveaux venus ?

    Écœurement, révolte totale. Voilà sa dernière attaque contre les Gaulois !

    Le gouvernement ne veut plus de l’aide fiscale pour ceux qui logent des SDF
    Par Ex-Atlas le 28/11/2018
    :::: http://www.fdesouche.com/1114513-le-gouvernement-ne-veut-plus-de-laide-fiscale-pour-ceux-qui-logent-des-sdf

    VIRONS CES CANAILLES !

    • je préfère que ces amendements soient retirés ils auraient servi pour les clandestins !

      • Bonsoir @Madame Tasin ;

        Tout à fait d’accord avec vous ; mais ce que je crois c’est que l’hébergement de migrants chez le particulier est déjà financé par l’Etat. Et ce qui me fait voir rouge c’est que ce qui est valable pour les migrants ne l’est pas pour des français et quand en plus on pense que certains de ces français travaillent mais se retrouvent à la rue par conséquences des financement des choix politiques des gouvernements successifs de ces dernières décennies.

        Je ne discute pas sur le bien fondé ou non du financement de l’hébergement chez le particulier mais bien de la sélectivité écœurante et injuste.

  2. Le contenu du Télégramme se résume essentiellement au football, au football, au football et aux chiens écrasés. Convient parfaitement aux têtes vides et aux neu-neus. Le niveau d’ Ouest-France est plus élevé , mais depuis le décès du directeur, F. R. Hutin, la tendance gauchiste, bobo, féministe (avec écriture inclusive!) s’est accentuée.

    • Je ne suis pas d’accord avec votre commentaire, Ouest-France a toujours été de gauche et n’est pas d’un niveau plus élevé que le Télégramme, c’était même l’inverse à un moment mais le Télégramme est aussi rentré dans les rangs des schémas généraux, j’ai de la famille loin d’être “neuneu” qui y sont abonnés.

      • Je reconnais que j’ai caricaturé, le Télégramme inclut aussi beaucoup de nouvelles régionales appréciées des habitants.

        • Et la rubrique chiens écrasés, intitulée brèves de prétoire me semble, est parfois à mourir de rire, mais la plupart du temps révèle l’islamisation rampante et la criminalité croissante en Bretagne.
          Bon baromètre pour savoir qu’il ne faut plus s’aventurer dans les villes de + de 50000 habitants (ou même les villages de +1000, voir Arzon et Arzano) sans une protection en kevlar, une matraque téléscopique, et peut-être un canon scié.

        • @”à la” poubelle !

          Vous savez je n’apprécie pas spécialement le Télégramme ni le Ouest France d’ailleurs.

          Que de la surface au service de l’idéologie dominante.

          Il y a plusieurs années où il y avait des rubriques comme “Le courrier des Lecteurs” avec doléances qui reflétaient une certaine réalité du quotidien, et des billets de certains journalistes intéressants et sincères qui donnaient des opinions réalistes dégagées de toute bien-pensance (qui n’existait pas d’ailleurs autant qu’aujourd’hui), mais bien sûr, tout cela a disparu….

  3. Oui je ne suis pas étonnée, avant je donnais mon avis au niveau de leurs articles mais j’ai supprimé mon compte car tout ce qui tournait autour de certaines vérités qui dérangent (y compris relater une violence vécue mais par des gens bénéficiant de l’omerta…) n’était pas publié.

    Quand je vois leur subvention on comprend mieux mais il y a beaucoup de gens de gauche à Ouest France et cela se sent.

  4. Ceux qui affirment cela ce sont les mêmes infiltrés dans la manif des GJ..qui renseignement non seulement les médias mais les RG..méfiez vous de ceux qui n’ont pas la même opinion initiale du combat des GJ. Les traites et collabos est une spécialité française on la malheureusement constaté à chaque conflits

  5. rappel de ce perçoit la presse écrite en subventions et ouest france est en 3° position Aujourd’hui en France
    Montant de l’aide : 7 910 874
    Aide par exemplaire : 0,167
    Libération
    Montant de l’aide : 6 376 144
    Aide par exemplaire : 0,269
    Ouest France
    Montant de l’aide : 5 787 718
    Aide par exemplaire : 0,025
    Le Figaro
    Montant de l’aide : 5 778 283
    Aide par exemplaire : 0,059
    Le Monde
    Montant de l’aide : 5 088 915 euros
    Aide par exemplaire : 0,057
    La Croix
    Montant de l’aide : 4 340 722
    Aide par exemplaire : 0,143
    L’Humanité
    Montant de l’aide : 3 689 447
    Aide par exemplaire : 0,384
    Le Dauphiné Libéré
    Montant de l’aide : 1 469 161
    Aide par exemplaire : 0,018
    Marianne
    Montant de l’aide : 1 454 647
    Aide par exemplaire : 0,188
    Presse Ocean
    Montant de l’aide : 1 344 436
    Aide par exemplaire : 0,131
    Le Journal du Dimanche
    Montant de l’aide : 1 332 356
    Aide par exemplaire : 0,151
    La dépêche du Midi
    Montant de l’aide : 1 290 114
    Aide par exemplaire : 0,024
    L’Equipe
    Montant de l’aide : 1 248 368
    Aide par exemplaire : 0,015
    Le Parisien
    Montant de l’aide : 1 200 389
    Aide par exemplaire : 0,017
    Le Télégramme
    Montant de l’aide : 1 189 901
    Aide par exemplaire : 0,017
    Le Journal de la Haute Marne
    Montant de l’aide : 1 177 318
    Aide par exemplaire : 0,15
    Le Progrès / Les dépêches / La Tribune
    Montant de l’aide : 1 147 608
    Aide par exemplaire : 0,016
    La République des Pyrénées
    Montant de l’aide : 1 017 849
    Aide par exemplaire : 0,115
    Les Echos
    Montant de l’aide : 896 581
    Aide par exemplaire : 0,028
    Le Point
    Montant de l’aide : 855 302
    Aide par exemplaire : 0,047
    La presse de la Manche
    Montant de l’aide : 853 755
    Aide par exemplaire : 0,011
    L’Est Républicain
    Montant de l’aide : 844 902
    Aide par exemplaire : 0,019
    Le Midi Libre
    Montant de l’aide : 797 292
    Aide par exemplaire : 0,019
    La Voix du Nord
    Montant de l’aide : 756 382
    Aide par exemplaire : 0,01
    L’écho de la Haute Vienne
    Montant de l’aide : 707 218
    Aide par exemplaire : NC
    L’Express
    Montant de l’aide : 661 285
    Aide par exemplaire : 0,035
    Sud Ouest
    Montant de l’aide : 634 792
    Aide par exemplaire : 0,007

  6. Les revendications des “représentants autoproclamés” des Gilets jaunes
    :::: https://www.bfmtv.com/societe/gilets-jaunes-la-liste-des-revendications-transmises-a-rugy-1575879.html

    Baisse des taxes, suppression du Sénat: les revendications des gilets jaunes

    Les deux représentants des gilets jaunes reçus mardi soir par François de Rugy ont remis au ministre de la Transition écologique et solidaire un cahier de doléances, qui dépassent largement la question du pouvoir d’achat.

    Des demandes autour de la transition écologique, mais aussi sur des questions bien plus générales. Reçus mardi soir pendant trois heures au ministère de la Transition écologique par François de Rugy pour une première réunion, deux porte-parole des gilets jaunes ont remis au ministre un cahier de doléances synthétisant les demandes du mouvement.

    Parmi les demandes transmises par Eric Drouet et Priscillia Ludosky, tous deux à l’origine du mouvement de contestation, deux grandes revendications dominent: la baisse de toutes les taxes et la création d’une assemblée citoyenne.
    Des doléances sur la transition écologique, mais pas que

    Mais des doléances plus précises et diverses sont également formulées, notamment en matière de transition écologique. Parmi elles, la réduction de la taxe carbone, ainsi que de la taxe de consommation sur les produits énergétiques (TICPE), l’annulation du projet de loi sur le biocarburant à l’huile de palme, l’interdiction du glyphosate, et l’abandon du projet de renouvellement du parc automobile français en électrique.

    Mais dans ce document transmis à François de Rugy et que BFMTV a pu consulter, les gilets jaunes réclament également une consultation plus fréquente du peuple par voie de référendum national et local, mais aussi la suppression du Sénat, une demande formulée à plusieurs reprises ces dernières années par des représentants politiques contestant l’utilité de la chambre haute.

    Par ailleurs, la promulgation des lois par les citoyens, alors qu’elles le sont aujourd’hui par le président de la République, et la reconnaissance du vote blanc lors des scrutins électoraux, sont les autres doléances en matière de citoyenneté.
    Emploi, pouvoir d’achat et privilèges des élus

    La baisse des charges patronales, la hausse des aides publiques pour l’embauche en CDI et en CDD, la hausse du Smic, le respect de la parité homme-femme en matière de rémunération, l’augmentation des retraites et des aides financières aux étudiants, la réévaluation de l’aide personnalisée au logement (APL), ou encore la retraite au calcul identique pour tous, font partie des autres réclamations des gilets jaunes dans le volet emploi, précarité et pouvoir d’achat.

    Enfin, les gilets jaunes consacrent également tout un volet de leurs demandes à la réduction du budget des comptes publics et du train de vie des élus. Ils réclament notamment une réduction significative des salaires des membres du gouvernement, la suppression des privilèges pour les élus, notamment après leur mandat, un contrôle des notes de frais des élus, ainsi que la présence physique obligatoire des élus dans les assemblées.
    Appel à une nouvelle manifestation samedi

    Mardi soir, les deux représentants des gilets jaunes se sont dits déçus à la sortie de leur rencontre avec François de Rugy, et ont réclamé un rendez-vous “avec Benjamin Griveaux ou Edouard Philippe”.

    Ce mercredi matin, le Premier ministre leur a directement répondu, au micro de BFMTV et RMC. Edouard Philippe s’est dit prêt à recevoir une délégation “représentative” de “gilets jaunes” à Matignon.

    Eric Drouet, l’un des deux porte-paroles présents mardi soir au ministère de la Transition écologique, a appelé à une nouvelle manifestation samedi prochain à Paris, sur les Champs-Élysées, ce qui en ferait le troisième week-end d’action nationale.

    …./….

  7. Bonjour… Depuis le 17,je suis tous les jours avec les gilets jaunes, sur un rond point des Vosges… Petit retraité, je suis touché de plein fouet par toutes ces taxes impôts divers. Nous avons eu bien sûr la visite d une journaliste de Vosges Matin sur notre point de ralentissement et, après un vote à mains levées, avons décidé de ne pas répondre à ces questions, sachant très bien que nos propos seraient déformés lors de la rédaction de l article (il y a eu des cas avérés de désinformation par cette personne)… Et bien cette dame nous a déclaré que nous étions insultants, alors que tout c est passé dans la courtoisie et le respect… Cette presse à la “botte “du pouvoir, la plupart des Français sensés s en désintéressent totalement.. Voir sur youtube ces journalistes de BFM se faisant expulser d un barrage par des gilets jaunes sous les lazzis et les quolibets.

  8. Ce torchon d’Etat ne se vend guère. Dans mon coin, sur plusieurs communes, 12000 habitants grosso modo, il ne s’en vend que 90 en abonnement.
    Au dernières nouvelles, avec la grippe et autres morts naturelles, ça a probablement encore chuter.
    Le télégramme se vend un peu mieux, même s’ils en sont réduit à offrir des abonnements aux djeuns (sans grand succès) et envoyer des pingouins faire du porte à porte, comme les témoins de Jehova.

    Tu m’étonnes qu’ils s’accrochent à leurs subventions.
    Serait temps que l’Etat refonde tout les journaux en un seul, gain de productivité.
    Paquet neutre, comme le tabac.

  9. TITRE : Emmanuel Macron sait-il ce qu’est la France des gilets jaunes ?
    URL : https://frama.link/JE8Vsw7G
    AUTEUR : Etienne Campion – (Vice-président de Critique de la raison européenne).
    DATE : 27/11/2018

    « Autour de cette France des métropoles et des grandes agglomérations existe une France souvent qualifiée de “périphérique”. Le mode de déplacement y est la voiture individuelle, ce qui pose un problème d’un point de vue écologique et complique la vie de ses habitants au fur et à mesure que s’allongent les trajets domicile-travail. (…) Cette France-là, qui doute de notre société, rejette le système et adhère peu à peu aux idées les plus extrêmes. Cette France-là a besoin d’un investissement public et privé de rénovation, autour d’intercommunalités plus vastes. Pour reconstruire un tissu qui puisse, aux limites de la grande métropole, mêler de manière harmonieuse ville et nature. »

    Et s’il suffisait de lire Emmanuel Macron pour aller à la racine du malaise qui embrase la France par le mouvement des gilets jaunes ? Dans Révolution (XO Editions, 2016), son livre programmatique, quelques lignes explicitaient déjà le fond de sa pensée, et éclairent désormais rétrospectivement son choix de faire appliquer la taxe carbone à cette « France souvent qualifiée de périphérique ». Ces mots paraissent presque trop gros, trop clairs, trop évidents, et une réalité se dessine : la hausse des taxes sur le prix des carburants découle d’une parfaite incompréhension par Emmanuel Macron de ce qu’est réellement la « France périphérique » et de ce que sont ses aspirations au travers du mouvement des gilets jaunes.

    :::. Macron désigne donc un problème sans vraiment s’atteler à le résoudre .:::

    Mais, d’abord, que dit l’emploi par Emmanuel Macron du concept « France périphérique » de Christophe Guilluy, dont les théories deviennent quasi-prophétiques au contact d’une réalité accablante ? Il dit que citer un concept politique n’empêche en rien de le comprendre de travers et, pire, de se méprendre sur la réalité qu’il désigne. Car, puisqu’il faut désigner la chose, Emmanuel Macron fait usage de la « France périphérique » comme d’une tarte à la crème politicienne : employer une formule pour montrer qu’« on s’en occupe », sans en saisir l’importance ni se donner les moyens d’y faire face, ce qui, en politique, ne coûte rien et rapporte beaucoup. Et cette situation rappelle étrangement l’accaparement par un certain Jacques Chirac du concept de « fracture sociale » qui le fit élire en 1995 sans qu’aucune mesure n’ait été prise pour y remédier – le chaos actuel en atteste –, à Marcel Gauchet et Emmanuel Todd, dont les théories rencontrent elles aussi le statut de prophétie par les temps qui courent. Macron désigne donc un problème sans vraiment s’atteler à le résoudre, ce qui est pire que de rester muet car, c’est bien connu, « mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde » (Camus).

    « Le mode de déplacement y est la voiture individuelle, ce qui pose un problème d’un point de vue écologique et complique la vie de ses habitants au fur et à mesure que s’allongent les trajets domicile-travail. » Au-delà du fait que cette description de la France périphérique soit semblable dans sa forme à un encart dans un « guide touristique pour la France des oubliés » et qu’il y emploie un style d’ethnologue en expédition (« le mode de déplacement y est la voiture individuelle »), Macron résume ici bien la méconnaissance et l’imperméabilité à la réalité quotidienne de la France périphérique qui le caractérise. Pour lui, avoir une voiture est forcément un problème, nécessairement une tare écologique, littéralement un mode de vie obsolète et ancestral qu’il convient de dépasser au prix qu’il faudra : la taxe carbone. Comme si, en dehors des métropoles, il y avait une véritable alternative à la voiture pour se déplacer, aller chercher ses enfants à l’école, faire ses courses, se rendre sur son lieu de travail : un ensemble de pratiques dont Emmanuel Macron semble avoir oublié l’existence.

    Mais la suite du texte est encore plus dérangeante, et presque malaisante : « Cette France-là, qui doute de notre société, rejette le système et adhère peu à peu aux idées les plus extrêmes. Cette France-là a besoin d’un investissement public et privé de rénovation, autour d’intercommunalités plus vastes. Pour reconstruire un tissu qui puisse, aux limites de la grande métropole, mêler de manière harmonieuse ville et nature. » Puisque « cette France-là » doute et « rejette le système », c’est qu’elle a « besoin d’un investissement public et privé de rénovation, autour d’intercommunalités plus vastes ». Si la phrase paraît presque invraisemblable d’irréalisme, elle révèle une chose : Emmanuel Macron pense régler le problème de la France périphérique souffrant de l’omnipotence des métropoles en… agrandissant le nombre de métropoles déjà existantes, grâce à des « intercommunalités plus vastes ». De même qu’un simple investissement ponctuel « de rénovation » serait censé venir résoudre une fracture sociale et culturelle pourtant profondément enracinée depuis des décennies. Quoique ces déclarations troublent, il serait inexact d’y voir uniquement la méprise personnelle d’un individu : elles représentent en réalité l’accélération de ce phénomène qu’on appelle prosaïquement la « déconnexion des politiciens » sous l’ère du macronisme, et vient accroître davantage l’écart entre la demande populaire et l’offre politique apportée. Le tout dans un style quasi tragi-comique qui rappelle les caricatures de l’aristocratie d’Ancien régime. Vous avez une voiture à essence ? Trouvez-en une électrique. Vous habitez dans une ville sinistrée ? Attendez notre investissement « de rénovation ». Ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche !

    A cet égard sont parfaitement symboliques les récents propos de Benjamin Griveaux invitant les gilets jaunes à s’offrir une Renault Zoé électrique puisqu’il en avait lui-même trouvé une à 7990 euros sur un site internet d’occasion. Tout comme Gérald Darmanin ne se rendant pas même compte de la vulgarité de ses dires quand il appelle à « comprendre, ce que c’est de vivre avec 950 euros par mois quand les additions dans les restaurants parisiens tournent autour de 200 euros, lorsque vous invitez quelqu’un et que vous ne prenez pas de vin ». Ces propos nous renseignent sur une chose : Emmanuel Macron, son psychisme et sa méthode, ont déteint sur l’ensemble du personnel politique qu’il semble convenir d’appeler « macronie » : style collectif de gouvernance désormais assumé semblant s’alimenter du carburant des « petites phrases » méprisantes prononcées par son chef – à défaut d’utiliser celui qui permet de rouler au diesel.

    :::. Le malentendu entre les classes dirigeantes et la France périphérique .::

    …./….

  10. En parlant de contrepoint c’est toute cette caste au pouvoir qui la pratique comme julien dray qui voit GI casser les Champs au lieu des racailles habituelles “de gauche” ou darmanin qui voit des chemises brunes sous les gilets jaunes …et ainsi de suite, la liste est sans fin !!!

    • A cela on répond, ” on ne pas augmenter les taxes et en même temps supprimer les services publics”

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