Autolib, c'est fini ! Fiasco dû à Hidalgo qui va coûter très cher aux contribuables

Un contrat avait été signé en 2011 par Delanoë, contrat qui devait durer jusqu’en 2023…
Qui aurait dû durer jusqu’en 2023 s’il y avait eu une gestion digne de ce nom. Hélas… la gestion était catastrophique, la gabegie abominable, et tout cela a abouti à une dette abyssale de  293,6 millions d’euros pour renflouer Autolib. La Mairie ( soit le contribuable parisien ) devait payer 233 millions et Bolloré 60… Et la Mairie a refusé de payer, ce qui entraîne la résiliation du contrat.
Que va faire Hidalgo des 6200 places équipées de bornes et réservées aux voitures électriques Autolib ? Les rendre aux Parisiens ? Ne rêvons pas, elle a juré de dégoûter les Parisiens de se déplacer en voiture… Elle ne va pas leur simplifier la vie, sauf à avoir tellement besoin d’argent qu’elle compte sur les parcmètres ?
Que vont devenir les 254 salariés d’Autolib ? Reclassés à la Mairie, déjà pléthorique de postes inutiles réservés aux copains ? Un bras de fer commence, la Mairi ou plutôt le syndicat mixte estimant que c’est à Bolloré de les reprendre et reclasser, et Bolloré affirmant que c’est au Syndicat mixte de gérer.
Combien tout cela va-t-il coûter au contribuable parisien ? Bolloré demande 300 millions d’euros de dédommagement, Hidalgo en propose  quelques dizaines…
Mais le pire est à venir. Hidalgo veut continuer l’expérience, qui devrait être relancée avec une autre entreprise… C’est gratuit, c’est le contribuable qui paye, qu’o vous dit.
Franceinfo a comparé le système des voitures électriques à Paris et à Rome… Zéro pointé pour Hidalgo, évidemment :

D’un côté, une voiture française électrique qui a roulé vers la faillite. De l’autre, une voiture italienne qui semble rencontrer son public. Toutes deux sont pourtant en autopartage. Alors, ce modèle a-t-il un avenir ?

60 000 euros par station

À Paris, les voitures Autolib’ peuvent se garer uniquement dans ses stations précises. Un système jugé peu pratique. À Rome, c’est tout l’inverse pour les voitures proposées. Dans la capitale italienne, la voiture peut être laissée sur n’importe quelle place de parking. Deux offres distinctes, avec des investissements différents : en Italie, les automobiles utilisent les parkings déjà existants, donc peu d’investissements, à part quelques bornes de recharge et les véhicules payés par les sociétés privées. À Paris, le service d’autopartage a été financé par un partenariat public-privé. Il a fallu par exemple installer 1 100 stations pour les véhicules. Coût de l’investissement : 60 000 euros par station.

https://www.francetvinfo.fr/economie/automobile/autolib-la-fin-d-un-modele_2813271.html

 

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6 Commentaires

  1. C’est juste logique ! Si vous faite appel à un VTC ou Uber ça doit etre moins cher et en plus pas de problème de stationnement car vous louez un véhicule vous stationnez ou ?

  2. L’ânesse a comme d’habitude fait capoter le projet, par sa bêtise héritée directement du socialisme , toujours appareillée à une incompétence de gestion manifeste

  3. Dommage qu’il ne puisse pas y avoir de commentaires sur cette mise au rencart de Pascale Lamare, qui exerçait son métier avec cœur, professionnalisme et psychologie,
    La pensée unique et la bienpensance tuent tout ce qu’il a d’humain dans des métiers de vocation et de profession de foi comme celui-là,
    merci à Maxime pour cet état des lieux

  4. Les parisiens ont été assez cons pour l’elire.
    Maintenant il payent!

  5. Cette hidalgo est une haridelle qui bringuebale Paris dans tous les sens

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