Islam : combien de jeunes Françaises sont livrées à leurs bourreaux en toute impunité ? Par Philippe le Breton

J’ai écrit ce texte cet été sous le coup de la colère en apprenant ce qui suit, colère qui ne m’a pas quitté depuis. Je me suis senti impuissant. Ecrire m’a semblé superflu, dérisoire. Je suis maintenant déterminé à entrer en action, traduire dans les faits ma solidarité à l’égard de celles que je considére comme mes SOEURS dans l’adversité. A suivre!

Il y a ce que l’on sait et ce que l’on voit, les voiles, les barbes, les « kamis », les mosquées, le ramadan, le halal. Et ce que l’on ne voit pas du contrôle qu’exerce les adeptes de cette secte sur leurs membres, particulièrement les femmes et les jeunes filles considérées à vie comme des mineures. Sans pour autant oublier les garçons assignés à un « genre » brutal et obtus non plus que les homos qui, s’ils osent « sortir du placard », creusent leur propre tombe .

On le devine, à l’occasion de fait divers sordides autant que révoltants de jeunes filles mariées de force, battues, violées, parfois tuées par des pères, des frères, des cousins tous garants, droits dans leurs babouche, de ce soit-disant « honneur » familial et clanique dont elles seraient dépositaires. On le sait, je le sais.

Et puis un jour, au cours d’une discussion, j’apprends que cela se passe à côté de chez moi, dans ma ville, en Bretagne, en 2013. Avec une ministre Franco-Marocaine du droit des Femmes nommée Najat Valaud Belkacem. Pourtant, elle doit bien être au courant la ministre comment ça se passe au bled, et ici en France. Comment des jeunes filles Françaises d’origine maghrébine sont empêchées de vivre libres, surveillées par les gardiens de l’ordre moral incarné par les mâles du clan, les grands frères inquisiteurs, les cousins cogneurs, les amis de la famille délateurs.

Je l’entends de la bouche de ma nièce. Elle me parle de S. son amie d’enfance, venue la voir le matin même, dans un grand désarroi. Cette jeune fille est Française, née en France de parents Marocains, sans doute naturalisés. Ils la surveillent comme le lait sur le feu, comme leur propriété, aidés en cela par les frères, les cousins, les amis des amis des parents. Cette jeune fille en a marre, elle dit à ma nièce: « Je t’envie, je veux vivre comme toi, comme une française (elle est française!), sortir avec des français (elle est française, je le répète!), vivre ma vie comme je le souhaite sans que qui ce soit ait un droit de regard sur la manière dont je la mène. »

Elle dit qu’elle ne supporte plus ce milieu dévot et superstitieux, confit en prières, interdits alimentaires, ramadan et discriminations à l’égard des « de souche ». Elle en a marre des mecs de sa famille et de tous les autres issus de ce milieu, qui veillent sur elle comme on le fait au bled. Elle trouve que les garçons Français sont plus gentils plus doux, plus ouverts. Elle souhaite faire sa vie avec l’un d’entre eux. Elle en est empêchée. Elle étouffe. Elle ne voit aucune issue.

Ainsi en France, en 2013, des minables, abrutis qu’ils sont par les préceptes insanes de leur pseudo religion, s’arrogent le droit de dicter leur conduite à leur soeur, leur cousine, leur voisine, de les surveiller, de les menacer, de les frapper, voire parfois de les tuer, pour « l’honneur »!

Tout cela me met hors de moi, heurte profondément la conception que j’ai de ce que c’est que de vivre en homme, en femme libre dans une socièté démocratique, civilisée, où le droit de s’abstraire du déterminisme social, familial, religieux doit être garanti par la loi. Cette jeune fille est libre car Française, mais qui l’aide à ce que ce droit lui soit garanti?

Concessions apres concessions, mosquées aprés mosquées où se distille la « belle » parole qui condamne les mécréants, les apostats, les déviant(e)s, tous ceux qui ne sont pas dans la norme de leur pseudo livre incréé, de leur dieu sanguinaire, combien de jeunes filles Françaises apeurées sont emprisonnées, brutalisées, laissées sans secours, livrées à leurs bourreaux, sans que soient dénoncés ces crimes ?

Je ressens cette injustice faite aux femmes de manière trés sensible, peut-être parce ce que je suis homo et que j’ai compris, moi aussi, que l’on aurait pu faire de mon mode de vie singulier une question d’honneur, que ma sexualité pouvait être jugée comme une affaire de famille. Pour moi, ce fut clair dés le début: j’assume, ceux que ça dérange, hors de ma vie, hors de ma vue. Mes parents, ma famille, leurs amis m’ont accepté et m’aiment comme je suis. Quant aux autres, rares, ils ne m’ont jamais menacé. Surtout pas les catholiques!

Une anecdote qui définit l’attitude que j’ai toujours adoptée tout au long de ma vie, de la solidarité à l’égard des femmes que j’assume, du sentiment que mon sort est lié au leur. Lors de mes voyages au Maroc pour rendre visite à de la famille qui y vit, invité à des repas ou des mariages traditionnels, dans des coins reculés où les femmes mangent à part, je répondais: « J’y vais mais je mange avec les femmes, je n’ai rien à faire avec des abrutis qui relèguent les femmes dans les cuisines, qui les voilent, les considèrent moins que des ânes et les font trimer comme des damnées ». Dispensé de mariage « tradi » et bien content de ne pas côtoyer ces arriérés ségrégationistes avec qui je n’ai rien en commun. Surtout pas de mâle solidarité, pas question par ma présence de cautionner ces pratiques ! J’ai depuis cessé de mettre les pieds dans ce pays et les autres qui appliquent cet apartheid.

J’aimerais que cette jeune fille et toutes les autres puissent faire preuve de la même détermination assumée sans crainte, qu’elles puissent vivre leur vie sans la risquer,que leurs droits de femmes libres soient respectés, promus par les autorités et que leurs bourreaux soient châtiés et mis hors d’état de nuire.

Philippe le Breton

 293 total views,  1 views today

image_pdf

12 Commentaires

  1. il est grand temps de prendre nos responsabilite regroupons nous formons une armee qui saurai faire respecter la loi.

  2. Bpnjour Philippe et Christine, amitiés du matin…

    Ce qu’il ne faut pas oublier c’est qu’en terre d’islam la naissance d’une fille n’est pas vraiment considérée comme un don du ciel. (l’histoire saugrenue de l’éjaculation féminine…..momo dixit !!) Si ça ne va pas jusqu’à l’élimination pure et simple du bébé, comme en Chine profonde (ce qui provoque une certaine pénurie, et provoque des enlèvements et un commerce à peine déguisé) en terre d’islam la fille représente une certaine valeur à la vente, et il est important de préserver sa “pureté” qui en fait tout le prix, et ce quel que soit son âge. Mais le “bon” musulman vit au quotidien un conflit existentiel….Il protège jalousement la vertu (monnayable) de ses sœurs, filles, cousines et parentes mais sauterait volontiers sur tout ce qui bouge. D’où le conflit, qui en fait un être misérable et plein de contradictions. Et mortellement complexé….
    Brûler quelques voitures, caillasser quelques “officiels” et couiner comme des gorets allahou akhbar fait partie de l’exorcisme et participe au défoulement. Une thérapie, quoi…..
    Quand aux filles elles mêmes, si elles cherchent à se “déconditionner” de ce milieu médiéval et étouffant, plusieurs m’ont dit avoir cherché à se faire déflorer par le premier venu, (ou par un chirurgien,, certains le font !! tandis que d’autres se sont spécialisés dans la “réparation”) perdant ainsi toute valeur aux yeux du barbon auquel on les avait promises, mais risquant gros quand à la colère familiale….voire l’assassinat pur et simple, dans certaines contrées. Qui d’ailleurs considéreraient l’exportation de ces mœurs dans nos pays comme normale….
    Et au nom du “vivre ensemble” de telles cultures devraient cohabiter ???. Les loups et les crotales sont tous deux des prédateurs, mais je les vois mal “cohabiter”….

    Bonne journée Amitiés Daniel.

  3. Et oui c’est dramatique , sans compter les Françaises de souche qui sont violées chaque jour car ce sont des “chiennes babtous ” . Mais où sont les Féministes , les ” ni putes ni soumises ” et autres organismes de défenses des femmes ? Ah mais j’oubliais , tout ce petit monde bien-pensant est à la botte des socialos ! car grâcement rémunéré par des subventions ! C’est à ces groupes qu’il faut écrire et demander des comptes . Je l’ai déjà fait , pas de réponse . Il faut des centaines de lettres , alors à vos portes- plumes !

  4. je comprend tout à fait cette impression étouffante d’injustice et d’impuissance. Mais il me semble qu’il y a quelques années une association est née…”ni pute ni soumise”… ça fait un bail qu’on ne les entend plus d’ailleurs…

Les commentaires sont fermés.