Echec de l’Etat : pour une société de libre choix, Jean Philippe Delsol, Nicolas Lecaussin, Editions du Rocher
Le titre est sévère et se veut sans appel.
Pourtant, la France est un des rares pays dont la construction a été le fait du prince, en l’occurrence ces fameux quarante rois qui ont fait la France.
La révolution, dans sa dimension jacobine aujourd’hui incarnée par le courant Philippot du Front, a été la digne héritière, au moins dans ce domaine, de la monarchie. Faut-il rappeler que le principal bâtiment de Bercy porte le doux nom de ce grand révolutionnaire que fut Colbert ?
Mais si l’Etat a sauvé la Nation et lui a servi d’armature durant des siècles comme un vaillant serviteur, il est devenu, avec le temps, une structure impotente, encombrante et pesante pour le peuple comme pour la nation et leur développement.
L’énorme pouvoir qu’il a acquis sur la société, en accaparant plus de 50 pour cent de la richesse nationale, en s’occupant de tout en général par le biais de la sur législation, comme par ses marchés considérables et ses innombrables contrôles sur la vie économique, ne peut le rendre innocent de la grande déliquescence de lui-même d’abord, mais aussi, comme par contagion, de la France.
Nos auteurs observent que dans les indices internationaux, en mesure de juger l’état actuel de la France de façon relativement indépendante, sur la corruption nous ne sommes plus qu’au 23 éme rang dans l’indice mondial, sur l’innovation nous ne sommes plus qu’au 18 éme rang, en matière de gouvernance durable nous ne sommes plus que 18 éme, en terme de capacité de gouvernance et de réforme du système politique dans divers systèmes, le pays régresse là encore vers la trentième place.
Dans aucun autre pays développé les résultats de la réussite scolaire ne sont à ce point fonction de l’appartenance sociale des enfants.
Ce livre se scinde en quatre parties comme autant de principes fondateurs : l’assurance vaut mieux que l’assistance ; en effet, il suffit de constater l’énorme déficit des comptes maladie ou chômage pour en comprendre l’urgence, ces déficits sont autant de dettes qui nous étranglent, libérer la fiscalité, avec par exemple, l’instauration d’un impôt à taux unique ou impôt proportionnel (Flat tax en anglais), libérer l’éducation en créant de la concurrence entre les écoles, pour améliorer le niveau général d’exigence, et confier l’apprentissage aux entreprises, et, enfin, un cadre institutionnel stable et subsidiaire, ce qui me semble fondamental car l’extraordinaire maquis judicaire et son incroyable instabilité sont directement responsable d’un désordre significatif, à soi tout seul.
L’ambition de cet essai n’est certes pas programmatique, mais propose plutôt des pistes de réflexions, de nature à amodier les programmes, avec pour objectif de rendre la France aux Français, et la liberté d’agir à la Nation, comme à chacun d’entre nous.
A travers cette liberté reconquise, et avec un état fort, respecté et bienfaisant, la France pourra, de nouveau, être maitresse de son destin.
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http://www.rfi.fr/europe/20170128-suede-conservateurs-kinberg-batra-tendent-main-extreme-droite-jimmie-akesson
Suède: les conservateurs tendent la main à l’extrême droite
Par RFI Publié le 28-01-2017 Modifié le 29-01-2017 à 01:50
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La leader du parti conservateur Anna Kinberg Batra, lors du congrès du parti, à Stockholm, le 10 janvier 2017.
HENRIK MONTGOMERY / TT NEWS AGENCY / AFP
En Suède, les conservateurs viennent de tendre la main à l’extrême droite. Une manoeuvre qui rompt avec la tradition politique du pays de ne pas s’associer avec le parti extrémiste, les Démocrates de Suède, malgré son importance en termes de voix. Une stratégie à risque.
Depuis 2014 et le retour de la gauche au pouvoir, la coalition formée par l’opposition de droite ne voulait pas s’en approcher. Pourtant, les membres du parti Démocrates de Suède jubilent, et ce depuis le 19 janvier. Anna Kinberg Batra, chef de file des conservateurs, a en effet invité les élus d’extrême droite à la soutenir pour un projet de loi présenté à l’automne prochain.
Un projet de loi crucial puisque, s’il passe, le gouvernement de gauche sera renversé, bien avant la prochaine législative de 2018. Et les Démocrates de Suède mesurent le poids qu’ils peuvent avoir. En contrepartie de son accord, le leader du parti, Jimmie Akesson, entend acquérir son mot à dire sur la composition du prochain gouvernement.
Une alliance entre conservateurs et extrême droite pourrait en réalité avoir des conséquences désastreuses au sein de l’opposition et signer la fin de la large coalition qui s’y est formée. Car pour les centristes et les libéraux, il est hors de question d’entendre parler des Démocrates de Suède.
Anna Kinberg Batra mène donc un jeu dangereux dans un pays où l’extrême droite progresse à chaque élection et ne peut plus être ignorée du reste de la scène politique.
S’il y a pas de référendum, il y a pas de libre choix pour tout le peuple en entier et qui n’a rien à dire.
« quand « à leur retraite = « quant » à leur retraite, je me suis mal relue.
Bonsoir Formalo, Je respecte votre avis bien sûr, mais permettez-moi simplement de vous dire que mes propos sont issus de ma propre expérience, je confirme donc ce que je dis. Nous sommes dans un système qui, depuis plusieurs années (1981), a facilité l’accès aux études, au prix même de baisser de beaucoup les niveaux que ce soit au niveau professionnel ou intellectuel. On a aussi la possibilité de reprendre des études dans l’après-coup. L’échec pour moi est ailleurs qu’au niveau social, j’ai trop d’exemples qui viendraient contredire cette assertion. Votre expérience sans doute vous donne un autre regard, mais croyez-moi, vous seriez surpris du niveau très bas des salaires de certains cadres supérieurs ou de gens qui ont fait de hautes études, quand à leur retraite….. à peine croyable. On fantasme beaucoup là-dessus, rien n’est facile, je crois, pour personne actuellement. Des copinages et aides relationnelles ? J’imagine qu’il y en a ou il y en a eu, mais à tous les niveaux (personnellement, je ne connais pas). Excusez-moi de ne pas m’étendre plus précisément concernant votre commentaire, j’ai un ordinateur qui marche très mal brutalement. Laissez-moi vous dire juste que pour « réussir » (mais qu’est-ce réussir ?) il faut travailler dur parfois, quelque soit les aides que l’on a pu avoir. Rien n’est donné, rien n’est acquis….
Ma réponse à Amélie Poulain a été « effacée » à trois reprises il y a une heure ou deux….?? Pourtant je croyais à plus d’objectivité de la part de ce site, censé y connaître quelque chose sur la différence entre éducation nationale actuelle et habitudes sociales. Dommage.
Bonjour,
Il y a un problème de robot : il était en trois exemplaires dans la poubelle où je l’ai récupéré.
(Le modérateur).
Amélie, je veux vous répondre sur un point avec lequel je ne suis pas d’accord. Vous dites » …inepties comme: « Dans aucun autre pays développé les résultats de la réussite scolaire ne sont à ce point fonction de l’appartenance sociale des enfants », à l’heure où presque n’importe qui peut rentrer à l’université en ayant un bas voire très bas niveau intellectuel ..
Mais si, c’est le cas. Pour différentes raisons, mais en premier lieu le manque d’argent, de relations, et l’inculture administrative voire sociétale de la plupart des citoyens de » petit niveau social ». Un fils ou une fille de cadre, cadre supérieur, pourra toujours intégrer moyennant finances des cours particuliers, une boîte à bac, des stages d’été s’ils sont à l’université (copains patrons des entreprises de papa ou maman), Erasmus, et par relations, une prépa (dans le jury: des copains de papa ou maman), les conférences ou les bibliothèques des amis de papa ou maman, l’accès à une école prestigieuse alors qu’on a un diplôme bâtard en tout autre chose, sans compter les petites sauteries anniversaires, les repas at home, les curés qui connaissent les bons chefs de clinique, les amis de la tante ou des cousins etc;..Etendons cela au plus court: les amis des derniers résistants encore vivants, les F.M ***, l’oncle qui a épousé la fille d’un député ou d’un sénateur, le voisin patron d’un syndicat local.Pour les gens qui ne disposent pas de ces marche-pieds, c’est le parcours du combattant -struggle for life- le vote aux présidentielles ou législatives, l’inscription à un parti (comme colleur d’affiches désigné) ou à un syndicat (comme travailleur définitivement exploité). Le bon sens, pour les malheureux, signifie trouver des combines. Certains sont lucratives (« bizness » divers, fraudes import-export, copinages de marchés publics etc..) mais toujours, toujours, s’affilier à une tribu de relations qui renvoie l’ascenseur (nous, on est MALINS!).Le problème c’est que ça marche encore mieux dans les couches sociales « supérieures », les zélites. Depuis que les bourses notamment ne sont plus au mérite et à l’intelligence, mais au « quotient familial », comme un cadeau charitable fait aux pauvres défavorisés , que les notes au bac sont falsifiées,
et que l’éducation nationale comme l’enseignement supérieur trahissent la république.
Amélie, je veux vous répondre sur un point avec lequel je ne suis pas d’accord. Vous dites » …inepties comme: « Dans aucun autre pays développé les résultats de la réussite scolaire ne sont à ce point fonction de l’appartenance sociale des enfants », à l’heure où presque n’importe qui peut rentrer à l’université en ayant un bas voire très bas niveau intellectuel ..
Mais si, c’est le cas. Pour différentes raisons, mais en premier lieu le manque d’argent, de relations, et l’inculture administrative voire sociétale de la plupart des citoyens de » petit niveau social ». Un fils ou une fille de cadre, cadre supérieur, pourra toujours intégrer moyennant finances des cours particuliers, une boîte à bac, des stages d’été s’ils sont à l’université (copains patrons des entreprises de papa ou maman), Erasmus, et par relations, une prépa (dans le jury: des copains de papa ou maman), les conférences ou les bibliothèques des amis de papa ou maman, l’accès à une école prestigieuse alors qu’on a un diplôme bâtard en tout autre chose, sans compter les petites sauteries anniversaires, les repas at home, les curés qui connaissent les bons chefs de clinique, les amis de la tante ou des cousins etc;..Etendons cela au plus court: les amis des derniers résistants encore vivants, les F.M ***, l’oncle qui a épousé la fille d’un député ou d’un sénateur, le voisin patron d’un syndicat local.Pour les gens qui ne disposent pas de ces marche-pieds, c’est le parcours du combattant -struggle for life- le vote aux présidentielles ou législatives, l’inscription à un parti (comme colleur d’affiches désigné) ou à un syndicat (comme travailleur définitivement exploité). Le bon sens, pour les malheureux, signifie trouver des combines. Certains sont lucratives (« bizness » divers, fraudes import-export, copinages de marchés publics etc..) mais toujours, toujours, s’affilier à une tribu de relations qui renvoie l’ascenseur (nous, on est MALINS!).Le problème c’est que ça marche encore mieux dans les couches sociales « supérieures », les zélites. Depuis que les bourses notamment ne sont plus au mérite et à l’intelligence, mais au « quotient familial », comme un cadeau charitable fait aux pauvres défavorisés , que les notes au bac sont falsifiées,
et que l’éducation nationale comme l’enseignement supérieur trahissent la république.
Il y a quelques idées apparemment intéressantes comme le « … maquis de la Justice » (ça c’est vrai, beaucoup sont d’accord, elle finit par se perdre en elle-même), d’autres sont des inepties comme « Dans aucun autre pays développé les résultats de la réussite scolaire ne sont à ce point fonction de l’appartenance sociale des enfants », à l’heure où presque n’importe qui peut rentrer à l’université en ayant un bas voire très bas niveau intellectuel (le problème est bien ailleurs, qu’on arrête avec ce « niveau social » – encore une obsession -…)
Finalement, moi qui aime beaucoup la lecture et l’analyse, je me dis qu’à un moment, il faut savoir arrêter de se faire des noeuds dans le cerveau (ça embrouille plutôt qu’autre chose) et accepter de remettre, tout simplement, les pieds sur terre. Retrouver ce qu’on appelle communément un certain « bon-sens ». Il y a assez d’évidences qui n’en sont plus devenues, pour avoir suffisamment de travail à ce niveau.