Que l’on aime ou pas, Poutine est un ex membre du kgb et un excellent joueur d’échec…et de poker. Alors c’est clair qu’avec des Chinois revanchards, parfois à juste titre, Poutine, Adolf Erdogan et éventuellement Trump, Flamby et la mangeuse de saucisses vont trembler.
La Turquie lance un appel à la Russie pour des actions militaires conjointes contre l’État islamique. Le 12-08-2016
En matière de relations internationales, il vaut mieux se garder de jouer les oracles. Ainsi, qui aurait pu dire, ne serait-ce qu’il y a encore quelques semaines, que la Turquie et la Russie allaient opérer un spectaculaire rapprochement alors que la tension entre ces deux pays était à son comble après l’affaire du bombardier tactique russe Su-24 « Fencer » abattu par l’aviation turque à la frontière syrienne, en novembre dernier?
Après avoir exclu de s’excuser pour ce très sérieux incident et saisi l’Otan, Ankara fait volte-face. Fin juin, le président turc, Tayyep Recip Erdogan, a ainsi fini par présenter se excuses et ses regrets à Vladimir Poutine, son homologue russe. Mieux même : les deux hommes se sont rencontrés à Saint-Petersbourg, le 9 août, pour relancer les relations bilatérales entre Ankara et Moscou.
Entre-temps, le coup d’État manqué en Turquie a été l’occasion pour les autorités turques de lancer de vastes purges au sein de leurs administrations (et en particulier l’armée) et de reconsidérer leurs relations avec les Occidentaux.
S’ils ont condamné la tentative de coup d’État du 15 juillet, ces derniers ont toutefois exprimé des inquiétudes sur l’ampleur de la répression et les violations des principes démocratiques. Et le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, a même évoqué une possible exclusion de la Turquie de l’Otan en cas de dérive autoritaire de ce pays. A contrario, le maître du Kremlin n’a pas montré d’état d’âme et soutenu l’épuration entreprise par le gouvernement turc au sein de son administration…
En outre, Ankara a adressé une mise en garde à Washington en cas de refus d’extrader le prédicateur Fethullah Gülen, qui, ancien allié de M. Erdogan, est maintenant accusé par les autorités turques d’avoir organisé le coup de force du 15 juillet. « Si Gülen n’est pas extradé, les Etats-Unis sacrifieront les relations (bilatérales) à cause de ce terroriste », a ainsi affirmé Bekir Bozdag, le ministre turc de la Justice.
Qui plus est, ce dernier a aussi insisté sur le fait que le « sentiment antiaméricain au sein de la population turque avait atteint un pic », en raison du refus de Washington d’extrader Fethullah Gülen. « Il appartient à la partie américaine d’empêcher que ce sentiment se transforme en haine », a déclaré M. Bozdag.
Peu avant, le président Erdogan s’en était pris vigoureusement à l’Union europénne, dans un entretien donné au quotidien Le Monde. « Cela fait 53 ans que nous sommes aux portes de l’Europe. L’UE est la seule responsable et coupable. Personne d’autre que la Turquie n’a été traité de cette manière (…). L’Union européenne ne se comporte pas de façon sincère avec la Turquie », avait-il accusé.
Quoi qu’il en soit, la rencontre du 9 août entre MM. Poutine et Erdogan a permis de relancer certains dossiers importants, comme le projet de gazoduc TurkStream, qui doit permettre d’acheminer 31,5 milliards de mètres cubes par an en Turquie via la mer Noire. Et il a même été question d’une coopération russo-turque dans le domaine de l’industrie de l’armement.
Mais ce n’est pas tout. En effet, le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Cavusoglu, a appelé la Russie à mener des opérations militaires conjointes avec la Turquie contre l’État islamique (EI ou Daesh) en Syrie. Et de préciser qu’une délégation turque se trouvait actuellement en Russie pour en discuter.
« Nous allons discuter de tous les détails. Nous avons toujours appelé la Russie à des opérations anti-Daesh…. notre ennemi commun », a affirmé M. Cavusoglu lors d’un entretien accordé à la télévision NTV. « La proposition est toujours sur la table », a-t-il ajouté.
Pourtant, la Russie et la Turquie n’ont pas les mêmes objectifs en Syrie : la première soutient Bachar el-Assad tandis que la seconde veut sa chute. « Nos points de vue sur la question syrienne ne coïncident toujours pas (…), mais nous avons un objectif commun : régler la crise (…), et nous allons chercher une solution commune acceptable pour tout le monde », a cependant affirmé M. Poutine à ce sujet.
« Un régime qui massacre (des centaines de milliers) de personnes ne devrait pas diriger le pays mais nous ne pouvons pas laisser de côté notre dialogue avec la Russie juste parce que nous n’avons pas la même opinion d’Assad », a expliqué le ministre turc des Affaires étrangères. « Combattons ensemble le groupe terroriste Etat islamique », a-t-il insisté. Et cela afin de « l’éliminer dès que possible » pour qu’il ne s’étende pas « comme une épidémie » en Syrie et dans d’autres pays, a-t-il continué.
Cela étant, la lutte contre l’État islamique n’est pas la priorité ni de la Turquie (qui s’inquiète plutôt de l’avancée des Kurdes dans le nord de la Syrie), ni de la Russie, qui concentre ses opérations dans la région d’Alep.
En tout cas, d’un point de vue stratégique, ce rapprochement entre Ankara et Moscou est trés intéressant pour la partie russe, dans la mesure où il lui garantit l’accès de sa flotte de la mer Noire à la Méditerranée (via les détroits des Dardanelles et du Bosphore) et que la brouille entre la Turquie et les Occidentaux, si elle devait s’éterniser, pourrait avoir des conséquences sur la défense antimissile de l’Otan dans la mesure où un radar d’alerte avancée est installé à Kürecik.
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Autant je vois bien l’intérêt d’Erdogan de faire ami-ami avec Poutine, vu qu’il a accumulé les ennemis, autant l’intérêt de la Russie me paraît peu clair dans l’immédiat : pensez-vous sérieusement que Poutine a besoin de l’aide d’un faux jeton islamiste pour se battre contre l’EI ? Il se débrouille très bien tout seul, merci. Donc ?
Merci de bien vouloir éclairer ma lanterne, si vous avez des lueurs.
Dans mon optique, il s’agirait d’un « pacte germano-soviétique » à la manière Hitler-Staline : on laisse le turc s’épuiser contre d’autres ennemis en faisant mine de le soutenir, afin de mieux le plumer par la suite.
Aux échecs, les grands joueurs n’hésitent pas à sacrifier une pièce pour mieux assurer leur stratégie globale.
Dans le film en cours : « le bon, la brute et le truand », on a un « bon » qui est Obama (car « bon » rime avec « con »), une brute qui est Erdogan et un truand qui est Poutine, sachant que truander une brute c’est faire oeuvre de salubrité publique.
v poutine a fait retrouver les assassins du pilote abattu, ils sont en russie est bien soignés, pour l’helicopter abattu en vol humanitaire , pas de souci , ils seront recompensé comme il convient. Je me rappel la methode russe en afganistant , des soldats etaient égorgés , resultat les russes enlevaient des imans etc… et renvoyaient les tetes en colis a leurs proches. Resultats plus d’égorgement.
Oh que oui! poutine préfère s’engager à des » accords » avec le président qui aimerait être calife à la place du calife, afin de mieux le contrôler. Poutine est un fin stratège. Rira bien qui rira le dernier.
Poutine va écraser Herr Dogan soyez en sur et certain !!!
Oui, le génocide arménien en 1915… précédé d’un autre génocide que l’Histoire a soigneusement occulté, celui des Chrétiens de Syrie et du Liban, alors parties de l’empire turc, en 1860 : massacres de civils désarmés, viols et vente comme esclaves de chrétiennes, prêtres égorgés dans leurs églises, tout ça vous rappelle quelque chose ? Hé bien ça s’est déjà passé en 1860, et l’Europe déjà avait laissé faire la Turquie !
Si ça vous intéresse, au moins trois ouvrages à consulter sur internet (en tapant par exemple: massacres syrie 1860), mais je vous préviens: certains témoignages sont tout simplement horribles.
Religion de paix et d’amour, qu’ils disent…
Après avoir été l’idiot utile de la CIA, Erdogan va devenir l’idiot utile de Poutine.
En se rendant dépendant du gazoduc, la Turquie peux dire adieu à son indépendance.
Que la lutte contre l’EI n’est pas la priorité de la Turquie n’est pas une surprise d’autant qu’elle héberge ses terroristes sur son sol et a participée a sa création!
La question de kurdes reste ouverte.
Si la Turquie a attendu 53 ans…on attends toujours la reconnaissance du génocide arménien ( mais l’UE semble avoir éttoufé le sujet! ).
La mère Makrel et son immense communauté turque a du soucis a se faire!
Mon Pere en son temps disait 5 muzs contre une personne a tabasser ,ils se sentent puissant et 5 contre 5 ils décampent en envollée de moineaux. ce sont des laches dans leurs genes . Turquie/RUSSIE , V Poutine, soyons s’en crainte il n’est dupe de rien .
J’espère que M. Poutine se méfie d’erdogan. Il n’y a pas plus fourbe qu’un musulman et ils sont toujours prêts à poignarder dans le dos. Il ne faut pas se laisser avoir.
Ils ne respectent pas, ils ont peur !
A nous, français, européens et occidentaux de leur montrer que nous n’avons pas peur d’eux et au lieu de se recueillir avec eux sur les lieux où leurs frères ont massacrés des êtres vivants, soyons solidaires et à chaque fois qu’un non musulman se fait agresser par un musulman, réagir ensemble! Evidemment si les gouvernements étaient réactifs, ils interdiraient illico le hallal, le port du voile autre que sur la tronche et sans cacher le visage pour commencer, plus de construction de mosquées et contrôle sévère de tous lieux de pseudo culte… Bagne pour tous les terroristes, complices et radicalisés connus (fichés S) et pas de sépulture pour eux en cas de mort mais direct dans un crématorium construit par eux au Bagne (Cayenne pour la France serait un lieu idéal pour les y regrouper sous haute surveillance et sans télé, téléphone ou salle de sports)
L’ignoble truc turc sent le vent tourner ?!
Vladimir ne te fais pas avoir !!
Vladimir est un : grand jouer d’échec,
gardons confiance: attendons : Echec et matt….
jusqu’à présent : Vladimir a mis plein de présidents hors jeux !!!!!!!!!!!!!!
TOUT A FAIT
et herr dogan risque fort de tirer dans le dos de poutine quand l’occasion se presentera,
les arabes c’est ça l’empire ottoman
je pense pas trop me tromper
Est-ce que cela ne montre pas aussi que les musulmans respectent les hommes forts et méprisent les faibles ?