Le cardinal Lawrence, interprété magistralement par Ralph Fiennes
Actualité
Des cardinaux du monde entier ont été « informés qu’il fallait se tenir prêts à se rendre à Rome », indique une source de haut niveau du Saint-Siège. (Paris Match)
Les cardinaux vivant à Rome se joignent au cardinal Parolin pour réciter le rosaire pour le pape François.
Pourtant, à l’heure où ces lignes sont écrites, le pape François poursuit sa lente convalescence après une double pneumonie, repoussant les spéculations sur une mort imminente, une démission ou un conclave et signalant qu’il était toujours très occupé, bien que dans un état affaibli.
Le film « Conclave », réalisé par Edward Berger et sorti en décembre 2024, est un thriller politique captivant qui plonge le spectateur au cœur du Vatican lors de l’élection d’un nouveau pape. Adapté du best-seller de Robert Harris, ce long-métrage offre un regard fascinant sur les coulisses de l’Église catholique et les enjeux de pouvoir qui s’y jouent.
Bande-annonce
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L’intrigue
L’histoire débute avec la mort soudaine du pape, événement qui déclenche immédiatement la convocation d’une centaine de cardinaux au Vatican pour élire son successeur. Le film suit principalement le cardinal Lawrence, interprété magistralement par Ralph Fiennes, qui, en tant que Doyen du collège des cardinaux, est chargé de gérer le conclave.
Dès le début, le spectateur est plongé dans une atmosphère de tension et de mystère. Lawrence, qui n’est pas lui-même candidat à la papauté, se trouve rapidement impliqué dans une enquête sur les circonstances troublantes entourant la mort du pape. Cette investigation se déroule en parallèle de l’organisation du conclave, créant ainsi une double intrigue qui maintient le suspense tout au long du film.
Une réalisation audacieuse
Edward Berger, connu pour son travail sur « À l’Ouest, rien de nouveau », apporte une approche originale à la mise en scène. Contrairement à l’atmosphère silencieuse et solennelle qu’on pourrait attendre d’un tel environnement, le réalisateur crée un espace sonore inhabituellement bruyant. Les murmures constants des cardinaux, les sons amplifiés du quotidien, et une bande originale percutante contribuent à intensifier la tension dramatique.
Un élément sonore particulièrement marquant est la respiration lourde du cardinal Lawrence, qui symbolise à la fois son épuisement physique et son combat intérieur pour préserver son idéal de la foi face aux réalités politiques de l’Église.
Des performances d’acteurs remarquables
Le casting de « Conclave » est impressionnant, avec Ralph Fiennes qui livre une performance exceptionnelle dans le rôle du cardinal Lawrence. Son interprétation nuancée d’un homme de foi confronté à des dilemmes moraux et politiques est considérée comme digne d’une nomination aux Oscars.
Le film bénéficie également des talents d’acteurs chevronnés tels que John Lithgow, dans le rôle du cardinal Tremblay, un des favoris pour la succession, et Stanley Tucci, dont le rôle n’est pas spécifié dans les sources mais qui contribue à la qualité globale du casting.
Et la position de l’Eglise face à l’islam dans tout ça ?
Malgré ses qualités indéniables, « Conclave » n’est pas exempt de critiques.
Le film tente de soulever des questions importantes sur le rôle de l’Église dans le monde moderne et les défis auxquels elle est confrontée, en particulier face au djihad.
Sans surprise, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil et malgré un attentat au nom d’Allah au cours du récit (on n’en dit pas plus, mais les cardinaux sont touchés de très près), il n’est pas question de s’opposer à l’islam car cela reviendrait à stigmatiser les musulmans, tout cela exposé dans un long dialogue caricatural…
De plus, le film a été critiqué pour son focus sur les aspects politiques et scandaleux, au détriment de la dimension spirituelle et religieuse du conclave. Mais nous sommes au cinéma. Et à Hollywood.
« Conclave » est un film qui, malgré ses imperfections, réussit à captiver son audience en offrant un regard inédit sur les coulisses du Vatican.
Porté par des performances d’acteurs remarquables, notamment celle de Ralph Fiennes, et une réalisation audacieuse d’Edward Berger, « Conclave » s’impose comme un film d’actualité.
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Le Vatican est le lieu opaque où des scandales financiers et sexuels sont légion.
Il en a toujours été ainsi dés la transformation du Christianisme en religion organisée…et très rapidement devenue totalitaire! Ce n’est pas pour rien que Heinrich HIMMLER avait calqué l’organigramme de la SS sur ceux de l’Eglise Catholique et de l’Ordre des Jésuites! Il a fallu attendre un millénaire avant que cet épouvantable carcan totalitaire, où toute forme de pensée personnelle était impitoyablement pourchassée et éradiquée, ne commence enfin à se fissurer, avec la redécouverte de notre grand Héritage « Païen » et Gréco-Romain.