L’Algérie et les États-Unis franchissent une nouvelle étape dans leurs relations bilatérales, en mettant l’accent sur le renforcement de leur coopération militaire et sécuritaire. Cette ambition a été réaffirmée, mercredi 22 janvier 2025, lors de la visite en Algérie du général d’Armée Michael Langley, commandant du Commandement militaire américain pour l’Afrique (US-AFRICOM).
Le général d’Armée Saïd Chanegriha, ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a reçu mercredi, au siège de l’Etat-major de l’ANP, le général d’Armée Michael Langley, Commandant du Commandement militaire américain pour l’Afrique (US-AFRICOM), indique un communiqué du ministère de la Défense nationale.
Au cours de cette réunion, les deux responsables militaires ont abordé l’état actuel de la coopération bilatérale et échangé leurs points de vue sur diverses questions d’intérêt commun. Cette rencontre a également permis d’examiner les perspectives d’un partenariat accumulé dans un contexte géopolitique marqué par des défis sécuritaires complexes, notamment en Afrique du Nord et au Sahel.
La cérémonie d’accueil a été marquée par des honneurs militaires en présence des commandants des forces de l’ANP, des chefs de départements et des directeurs centraux du ministère de la Défense nationale. Le Général Chanegriha a profité de l’occasion pour saluer les relations historiques entre l’Algérie et les États-Unis et exprimer ses vœux de prospérité à la nation américaine à l’occasion de l’investiture du 47e président américain, Donald Trump.
Algérie-Etats-Unis : un partenariat militaire en pleine expansion
Lors de son allocution, le chef d’État-major de l’ANP a mis en avant la dynamique positive qui caractérise les relations bilatérales entre les deux pays, soulignant leur volonté commune de promouvoir ce partenariat à des niveaux supérieurs. Selon lui, les relations militaires algéro-américaines reposent sur des principes de pragmatisme, de dialogue constructif et d’une vision à long terme.
Le Général Chanegriha a également réaffirmé la détermination de l’Algérie à contribuer à la sécurité et à la stabilité régionales, en collaboration avec ses partenaires internationaux. Cette vision s’aligne avec l’engagement des États-Unis pour la paix en Afrique, comme l’a souligné le Général Michael Langley, qui s’est félicité du rôle de l’ANP dans l’instauration de la paix et de la sécurité dans la région.
Signature d’un mémorandum d’entente
L’un des moments marquants de cette rencontre a été la signature d’un mémorandum d’entente entre le ministère algérien de la Défense nationale et le département de la Défense des États-Unis. Cet accord vise à renforcer la coopération militaire dans plusieurs domaines, notamment la formation, l’échange d’informations et les opérations conjointes.
Le Général Langley a exprimé sa satisfaction concernant cette collaboration, soulignant l’importance de la coordination multidimensionnelle entre les deux parties pour faire face aux menaces transnationales, telles que le terrorisme et la criminalité organisée.
Cette rencontre entre les responsables militaires algériens et américains marque une étape importante dans le rapprochement stratégique entre Alger et Washington. Face à un environnement géopolitique en constante évolution, ce renforcement des relations bilatérales constitue une réponse pragmatique aux défis sécuritaires globaux.
Juvénal de Lyon
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ENTRE LES DEUX MON COEUR BALANCE ? C’EST PAS LA FRANCE QU’A EU LA PREFERENCE
Investiture de TRUMP : l’ ambassadeur marocain met en avant « le partenariat d’exception » entre les Etats Unis et le Maroc
Youssef Amrani, ambassadeur du Maroc aux États-Unis, lors de sa participation au panel consacré à l’Initiative royale pour l’Atlantique, le 12 décembre 2024, à la 13ème édition des Atlantic Dialogues, à Rabat.
Youssef Amrani, ambassadeur du Maroc aux États-Unis, a participé à la cérémonie d’investiture de Donald Trump en tant que 47ème président des États-Unis. Celle-ci s’est déroulée au Capitole en présence de hauts responsables politiques et législateurs américains, de dignitaires étrangers et de représentants du secteur privé et de la société civile du pays.
À l’issue de cette cérémonie, Youssef Amrani a rappelé, dans une déclaration à la presse, «les messages forts exprimés dans la Lettre de félicitations adressée par Sa Majesté le roi Mohammed VI au Président Trump, sur l’exceptionnelle relation bilatérale qui lie le Maroc aux États-Unis, ainsi que la profondeur historique de l’alliance stratégique bilatérale et ses perspectives d’avenir prometteur». Il s’agit d’un partenariat d’exception dont l’ambassadeur n’a pas manqué de souligner la genèse particulière, rappelant que le Maroc a été le premier pays à reconnaître l’indépendance des États-Unis sur la scène internationale.
Le diplomate a, dans la même veine, exprimé la détermination du Royaume à renforcer son partenariat historique avec les États-Unis, identifiant à cet effet des opportunités immenses pour élargir les relations bilatérales dans des domaines clés tels que la sécurité, la coopération économique, les échanges culturels et l’innovation.
«Dans le cadre et la droite ligne de l’élan de progrès ambitieux, soutenu et durable que connaît le Maroc sous la conduite de Sa Majesté le roi Mohammed VI, la collaboration avec la nouvelle administration américaine ouvre des espaces d’opportunités à fort potentiel pour non seulement consolider notre alliance historique, mais également explorer de nouvelles perspectives de coopération stratégique», a affirmé l’ambassadeur.
Juvénal de Lyon
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Alger critique sévèrement la France pour sa position pro-marocaine sur le Sahara-occidental mais pas les États-Unis d’Amérique qui soutiennent pourtant la souveraineté marocaine sur le Sahara-occidental…!
Un nouvel exemple de la » bonne foi de l’Algérie » qui veut remplacer le français par l’anglais… Quel fut le rôle des services secrets américains, renforcés par le débarquement américain en Afrique du nord en 1942, dans le développement de la rébellion en Algérie et le soulèvement de Sétif en 1945 ?
Une raison pour revenir sur les accords de 1962 et 1968, de ne plus verser d’argent à ces pays et de virer tous leurs ressortissants. Notre dette en sera largement allégée, ainsi que les comptes de la CAF et de tous les organismes sociaux.
Le FLN a toujours des liens avec les US….ET ça continue puisqu’ils font ami/ami avec eux,malgré la reconnaissance du Sahara marocain par les Etats Unis ! « France go home » dit l » autocrate haineux et francophobe Tebboune !!!
Bonjour
Il existe un reportage signé Arte sur l’implication de la CIA lors de la création du FLN.
Je n’ai pas retrouvé le lien
Après Donald Trump, Joe Biden reconnaît la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental https://fr.wikipedia.org/wiki/Statut_du_Sahara_occidental.
Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental est considéré comme un “territoire non autonome” par l’ONU en l’absence d’un règlement définitif.
Il s’agit, à l’origine, d’un mouvement politique créé en 1973 pour lutter contre l’occupation espagnole.
Le Maroc, qui a annexé le territoire en 1975, prône un plan d’autonomie sur sa souveraineté exclusive.
Les États-Unis reconnaissent officiellement la souveraineté du Maroc au Sahara occidental. En décembre 2020, Donald Trump avait reconnu que le Sahara occidental était un territoire marocain. En juillet 2021, Joe Biden arrive au pouvoir et le porte-parole de la diplomatie américaine confirme alors qu’il n’y a “pas de changement” par rapport à l’administration précédente.
https://information.tv5monde.com/afrique/sahara-occidental-par-qui-est-reconnue-la-souverainete-du-maroc-2658803