Qui pense que la civilisation européenne « s’américanise, oublie son histoire, renie son identité » et que l’islamisme « est un pur produit de la modernité » après destruction de son père l’islam par la… mondialisation ?
C’est Jean-Loup Bonnamy, agrégé et docteur en philosophie, dans son dernier ouvrage « L’Occident déboussolé » (Éd. L’Observatoire) axé sur la crise intellectuelle actuelle de la France.
C’est ce qu’il a expliqué la semaine dernière au journaliste Kévin Boucaud-Victoire, entrevue publiée le 10 avril par Marianne.
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Selon lui, la civilisation européenne « s’américanise, oublie son histoire, renie son identité. Frappée de nihilisme, elle ne cherche plus à valoriser ni à transmettre sa culture. Elle perd le sentiment du sacré, qu’il soit religieux (déchristianisation massive) ou laïque (affaissement du patriotisme et de la mystique républicaine). »
Quels sont les responsables de cette déculturation ?
Il ne faut pas « chercher des boucs émissaires » car, comme il le fait justement remarquer, « ce ne sont pas des musulmans qui ont dit qu’« il n’existe pas de culture française », c’est Emmanuel Macron. »
Autre signe de notre déculturation : « Ce ne sont pas des immigrés qui ont enlevé le drapeau français et la croix chrétienne des Invalides sur l’affiche officielle des JO. » Ce sont les organisateurs français.
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Quant à l’islam, selon Jean-Loup Bonnamy, celui-ci connaît « sa propre crise de déculturation » avec l’arrivée de… l’islamisme qui ne serait pas « l’expression d’un islam millénaire. » Bien « au contraire » pour le professeur en philosophie, l’islamisme dont nous subissons les méfaits voire le terrorisme « est un pur produit de la modernité, né d’une réaction à la crise que traverse le monde musulman. »
En effet, estime l’écrivain, « la mondialisation détruit l’islam traditionnel, celui du village, du folklore populaire, des soufis, des confréries » pour faire place à « un islamisme moderne, mondialisé et standardisé, qui s’appuie sur des prédicateurs en ligne et déteste la culture islamique populaire » tel le culte des… saints musulmans.
Mondialisation jusque dans l’architecture des mosquées qui, autrefois, étaient différentes :
« Avant, une mosquée marocaine ne ressemblait pas à une mosquée malaise » de l’État de Malaka, le plus ancien port de Malaisie. Mais, de nos jours, « on voit partout fleurir les mêmes mosquées à l’architecture uniforme, venue des pays du Golfe. »
Et c’est, selon lui, cet « islamisme mondialisé » qui serait à l’origine de l’expansion des islamistes dans le monde à l’image de ce qui s’est passé en Syrie, pays touché par de dramatiques sécheresses dans les années 2 000 !
Les paysans -surtout parmi les jeunes- ont rejoint les villes où ils ont été la proie des terroristes islamistes :
« Coupés de leurs racines religieuses villageoises, ils furent une cible de choix pour les prédicateurs islamistes, qui leur apportaient une vision très différente de la religion, et ont ensuite constitué la masse des rebelles djihadistes. »
Et, selon J.L. Bonnamy, le plus grave et le plus problématique pour notre Europe et donc pour la France, c’est que « ce mouvement, très inquiétant, gagne aujourd’hui une partie des musulmans d’Europe. »
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Par ailleurs, entre les grands courants de l’islam, l’unité est loin d’être atteinte, constate l’écrivain :
« Au sein de l’islam, le monde chiite se dresse face au monde sunnite. Les Frères musulmans sont soutenus par le Qatar, mais sont classés comme organisation terroriste en Égypte, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite, trois pays d’ailleurs hostiles au Qatar. »
Et ce n’est pas tout :
« Les tensions sont vives entre le Maroc et l’Algérie. Les mettre tous dans le même sac et les croire unis sous prétexte qu’ils sont musulmans, constitue une erreur d’analyse. »
L’auteur rappelle que le mouvement se disant antiraciste SOS Racisme né en 1984, sous François Mitterrand, a proclamé un « droit à la différence » et donc que toute assimilation devait être perçue comme raciste :
« Ainsi demander à une collégienne ou une lycéenne d’enlever son voile en entrant dans son établissement scolaire sera interprété comme un acte raciste. »
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Un anti-racisme « black-blanc-beur » qui désole J.-L. Bonnamy :
« On ne cherche plus à être aveugle à la couleur de peau des individus, mais on la rappelle et on l’exalte en permanence, renvoyant chacun à ses origines, comme l’illustre le fameux slogan « black-blanc- beur ». En brandissant le slogan black-blanc-beur contre le drapeau bleu, blanc, rouge, on faisait du pays une mosaïque d’ethnies juxtaposées. Dans cette mosaïque, les individus vont avoir tendance à invoquer en boucle leurs origines, qui les obsèdent, et à se croire victimes de discrimination. Comme l’écrivait le regretté sociologue Paul Yonnet, cette vision « ne peut qu’attiser le feu identitaire ». »
Et cet antiracisme est un peu particulier puisqu’il s’agit d’un « néo-antiracisme qui exalte en permanence le droit à la différence et enferme les individus dans une logique victimaire et identitaire. » Ce qui est dangereux car « ce néo-antiracisme est porté par des donneurs de leçons qui poursuivent bien souvent un agenda personnel et dépossèdent les principaux intéressés de leur parole. »
Comme le prouve l’exemple de SOS Racisme -dépendant du Parti Socialiste- : en 1984, il a récupéré la Marche des Beurs née en 1983 ! Ainsi
« SOS Racisme va confisquer la parole et évincer tous les acteurs du départ, tout en effaçant la demande d’assimilation pour la remplacer par une vision communautariste. (…) J’ai tenté une approche originale qui ne consistait pas seulement à montrer que l’immigration pose problème à la société française, mais aussi qu’elle peut nuire aux immigrés et à leurs enfants. »
Un exemple selon lui : « L’immigration produit en masse des individus déculturés, en situation de souffrance psychologique, identitaire et culturelle, qui sont pétris de contradictions et ne se rattachent ni vraiment à la France ni vraiment au pays d’origine de leurs parents. Tout cela nourrit de la rancœur contre la France. Ce terreau est du pain béni pour les islamistes. » (Quoique… du « pain béni » pour des islamistes, ceux-ci en mourraient d’… indigestion !)
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J.-L. Bonnamy note aussi « l’écart entre ce qui est entendu à la maison et ce qui est vu dans la société française », et cela « constitue une autre source de malaise. » Comme lorsqu’il s’agit de questions de sexualité « où le conservatisme familial va heurter de plein fouet la permissivité de la société. »
Et il conclut sur deux faits d’une brûlante et dramatique actualité :
« On le voit avec l’agression de la jeune Samara à Montpellier ou le meurtre de Shemseddine à Viry-Châtillon. »
C’est ce que nous écrivions le 13 avril :
« L’islam tue la France : seul un régime dur le vaincra ! »
https://resistancerepublicaine.com/2024/04/13/lislam-tue-la-france-seul-un-regime-dur-la-vaincra/
Jacques MARTINEZ, journaliste, à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…
Note de Christine Tasin
Il est bien gentil ce Bonnamy, de vouloir dédouaner l’islam de ses oeuvres. Oui, j’ai bien dit ses oeuvres. Car l’intolérance, la violence, la misogynie, la torture, la haine du non musulman, la fascination pour les supplices infligés aux ennemis sont…dans le Coran. Et qu’il ait été écrit au VIème, VIIème ou VIIIème siècle ne change rien à l’affaire. Et que les versets abrogés plus gentils existent, il n’empêchent qu’ils ont été très vite placés avant les versets abrogeants, les plus durs, qui correspondent tout à fait aux horreurs que l’islam impose aux dhimmis, aux pays conquis, et même aux propres musulmans, massacrés pour avoir bu un café ou, pour les filles pour avoir discuté avec un non musulman.
« »L’islam, c’est l’islamisme au repos et l’islamisme, c’est l’islam en mouvement. C’est une seule et même affaire. » »Ferhat Mehnni, leader du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK).
Persécuté par l’Algérie, sous le coup d’un mandat d’arrêt, il vit en exil. Et le malheureux est même trahi par les siens, des Kabyles qui, actuellement, le renient, pris dans la spirale de haine musulmane pour Israël.
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Bonjour,
Pleinement d’accod avec la conclusion de Christine.
Nos « relations » avec l’Islam n’ont pas commencé avec l’immigration des années 1970, ni même avec 1830.
Mais dès Mahomet, où les musulmans se sont donnés pour but d’envahir et d’asservir l’Europe en détruisant des dizaines de pays chrétiens sur leur passage …
C’est incompréhensible pour un philosophe et encore plus pour un sociologue des banlieues : il faut être un minimum historien pour être au clair …
l’islamisme envahit l’occident par la grâce de ses dirigeants : en france, par exemple, on ne compte plus les adeptes gauchistes et de droite molle lesquels avec le soutien des associations diverses et variées font le lit de cette engeance islamiste souvent dans un but électoraliste – sortir de ce guêpier demandera des politiques à la hauteur dont la main ne tremblera pas
La question est : l’Islam est il intrinsèquement pervers ?
Pour Bonamy il semblerait que non, pour d’autres il semble que oui
Tant qu’il reste localisé l’islam ne martyrise que ceux qui ont l’infortune d’etre né sous ère
Quand il s’étend en prétendant dominer le monde, il montre son visage véritable , violence terreur, mort de l’esprit.
C’est bien ce que je dis, ce n’est pas seulement chez les musulmans qu’il faut faire le Grand Ménage mais aussi chez les Blancs !… notre avenir en dépend !!!
Bonnamy,avec son pathos hermétisant, qui n’explique rien. Il y a malheureusement pour lui un consensus chez les musulmans, consensus implicite, qui consiste à vouloir imposer les mœurs d’une d’une pseudo-religion de paix et supprimer ceux qui s’y opposeraient. Discuter philosophie pendant que le monde s’embrase est une attitude assez répandue en Occident.
Sans doute Bonamy a-t-il raison. Pour autant expliquer n’est pas excuser. Un type gentil est un type gentil point barre. Un abruti reste un abruti. En quoi un français devrait se sentir concerné par le déracinement d’un individu qui s’impose chez nous ? S’ils ne sont pas capables de prendre le train en marche qu’on ne leur permette pas de mettre un pied chez nous. C’est certain que la mondialisation accélère les choses. Tout va trop vite à l’échelle d’une génération, c’est évident. Même un occidental a le tourni. Le constat est que l’intégration ne fonctionne que très modérément pour les plus agiles. Pour le reste c’est peine perdue et mise en danger de notre civilisation.