Cher ami passionné d’espace, c’est là un article très émouvant que je te propose. En effet, depuis longtemps, bien longtemps, on ne parle nulle part dans les grands médias écrits, télévisuels et autres d’un exploit absolument sans mot pour le qualifier tant il est gigantesque. Cet exploit est si grandiose qu’il remue le cœur d’émotions quand on le regarde de plus près.
Il s’agit du suivi des sondes Voyager 1 et Voyager 2. Avant de poursuivre, petit rappel sur ce que sont ces deux sondes.
Ton serviteur a eu le plaisir et l’honneur d’écrire un article sur Résistance républicaine concernant ces deux sondes, article en date du 03/11/2021, intitulé « Les sondes américaines Voyager 1 et 2 ne sont qu’à 22,7 milliards de kilomètres de la Terre : une bagatelle ! » que tu peux lire ou relire en cliquant ici. Cet article explique en détail tout ce qu’il faut savoir sur chacune de ces deux sondes.
Compte tenu de l’existence de l’article suscité, le présent article a pour objectif le suivi de ces deux sondes. Cependant un très rapide rappel pour se remémorer l’essentiel de l’essentiel, ça nous fera du bien.
Ce sont deux sondes identiques envoyées dans l’Univers par la NASA (Etats-Unis d’Amérique). Une sonde spatiale, ami, est un véhicule spatial sans équipage lancé pour étudier à plus ou moins grande distance les corps célestes qui se trouvent dans le Système Solaire : planètes, lunes, comètes, astéroïdes, et le milieu interplanétaire ou interstellaire. Voyager 2 a été lancé le samedi 20/08/1977 Voyager 1 le lundi 5 septembre 1977. Tu as bien lu, Voyager 2 a été lancé avant Voyager 1.
Ces sondes étaient prévues pour une durée de vie de 5 ans. Elles continuent d’être fonctionnelle et d’envoyer des informations 47 ans plus tard toutes les deux. Elles ont comme objectif l’étude des planètes extérieures du Systèmes Solaire. Ce programme est l’un des plus ambitieux de la NASA et ces deux sondes marqueront à jamais l’histoire de l’exploration du système solaire, ça y’en a être sûr, ami.
Voyager 1 et 2 ont exploré les planètes Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune ainsi que 48 de leurs satellites, et ont transmises de précieuses données collectées par les neuf instruments portés par chaque sonde. Elles ont été les premières à survoler Uranus et Neptune. Elles ont découvert les anneaux de Jupiter, ceux d’Uranus et de Neptune et découvrent en tout 33 nouvelles lunes. Rien que ça mon pote ! Mais tu n’as encore rien vu…
Un petit rafraîchissement te ferait du bien. Ne bave pas trop vite l’ami, je ne vais pas te servir un pastis sous les marronniers ! Je vais rafraîchir ta mémoire par ceci, et oui… l’ordre des planètes du Système Solaire :
Mais tu n’as encore rien vu… Arrêtons-nous un court instant sur Jupiter, la plus grosse planète du système solaire. Voyager 1 et 2 survolent Jupiter en 1979 : Voyager-1 le 5 mars, Voyager-2 le 9 juillet, à des distances minimales de 206 700 kilomètres et 570 000 kilomètres du sommet des nuages, respectivement. Elles ont transmis de magnifiques images et des informations capitales et très étonnantes sur Jupiter et son système d’anneaux et de satellites.
Ma cousine préférée, pose ta tasse de café et ton croissant et lit ceci : le 4 mars 1979, Voyager 1 découvre autour de la planète des anneaux jusqu’alors insoupçonnés. Oui, Jupiter a des anneaux découverts par Voyager 1 ! Prodigieux, n’est-il pas ? Il y en a quatre :
- Le halo faible le plus proche de la planète
- Un anneau principal relativement brillant mais très fin
- L’anneau d’Amalthée, un anneau gossamer large et épais
- L’anneau de Thébé, un anneau gossamer large et épais
L’anneau d’Amalthée s’étend sur 52 400 km et a une épaisseur de 2 600 km. Il est bordé à l’extérieur par l’orbite d’Amalthea qui lui permet de maintenir son intégrité grâce aux forces gravitationnelles induites par la lune. L’anneau de Thébé est bordé à l’extérieur par l’orbite de Thebe.
Puis les deux sondes survolent les quatre gros satellites galiléens Io, Europe Ganymède et Callisto, qui se révèlent aussi différents que possible les uns des autres. Le 8 mars, Voyager 1 transmet une image historique, qui révèle deux éruptions sur Io. Et boum ! Ce satellite naturel est, après la Terre, le premier corps du système solaire à manifester un volcanisme actif.
En utilisant une conjonction (alignement pour faire simple) exceptionnelle des planètes extérieures (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune), elles ont continué leur petit bonhomme de chemin en utilisant l’assistance gravitationnelle. Ceci leurs a permis de ne quasiment pas dépenser de carburant (ce sont des générateurs thermoélectriques à radioisotopes qui fournissent l’énergie des deux sondes).
Et boum, tiens, dans la foulée, sinon tu vas m’engueler, qu’est-ce que l’assistance gravitationnelle, ce phénomène complètement dingue ?
L’assistance gravitationnelle (ou assistance gravitationnelle planétaire) est une technique utilisée par les sondes spatiales pour augmenter leur vitesse ou modifier leur trajectoire en utilisant la gravité d’une planète ou d’un autre corps céleste.
Voici comment cela fonctionne :
- Une sonde spatiale s’approche d’une planète à grande vitesse.
- La gravité de la planète attire la sonde, modifiant sa trajectoire.
- La sonde utilise cette attraction gravitationnelle pour gagner de la vitesse ou changer de direction.
- Après l’assistance gravitationnelle, la sonde continue son voyage vers sa destination finale.
L’efficacité de l’assistance gravitationnelle ? En se servant de la gravité de chacune planètes pour se donner de l’élan, les sondes Voyager ont atteint Neptune en 12 ans au lieu de 30, et surtout en économisant beaucoup de carburant ! Voyager 2 est la seule à avoir approché Neptune ou Uranus d’aussi près.
Le voici, ami astronome :
Voyager 1 et 2 réalisent un exploit prodigieux. Ce sont les seules sondes qui, tiens toi bien, sont sorties du système solaire. Et cela ne date pas d’hier, puisque c’est en 2012, donc trente-six ans après son lancement, que la NASA a annoncés que Voyager 1 est bel et bien sorti du système solaire.
- Vent solaire
C’est un flux de plasma constitué d’ions et d’électrons constamment éjectés par le Soleil, particulièrement lors de ses éruptions, qui varie en vitesse (au moins jusqu’à 800 km/s), densité et température. La magnétosphère terrestre nous en protège tout en nous donnant le spectacle des aurores polaires.
- Choc terminal
Lorsque la vitesse des particules du vent solaire commence à rencontrer des particules du plasma interstellaire, ce vent solaire passe en deçà d’une certaine vitesse (environ 100 km/s) vers 80 unités astronomiques, une compression du plasma a lieu qui le réchauffe, change le champ magnétique et génère une onde de choc (un peu l’équivalent du bang du mur du son dans l’air). Cela n’empêche pas les particules de continuer leur chemin à des vitesses ralenties.
- L’Héliogaine
Heliosheath en anglais, l’Héliogaine est une zone se situant entre le Choc terminal à 80 UA et l’Héliopause à 100 UA. Le plasma du vent solaire (de faible densité et vitesse) s’oppose de plus en plus aux particules interstellaires (dont la densité devient plus grande).
- L’Héliopause
L’Héliopause peut être considérée comme une première frontière de l’Héliosphère, zone fluctuante et instable très mal connue car dépendant de la variation du vent solaire. Elle est très allongée dans le sens opposé au mouvement du Système Solaire dans la galaxie (à 220 km/s), et de l’autre côté se situe environ vers les 100 unités astronomiques environ.
Dans cette Héliopause, la pression du vent interstellaire (des particules d’hélium, hydrogène, de rayonnement, etc.) devient équivalente à celle du vent solaire.
- Héliosphère
L’héliosphère est toute cette bulle patatoïdale formée par les particules du vent solaire qui s’étend jusque dans la ceinture de Kuiper, limitée par l’Héliopause. Mais elle est variable en grandeur, allongée et très irrégulière, de rayon approximatif d’environ 100 UA dépendant des humeurs du Soleil qui varient quotidiennement et selon son cycle de 11 ans. On peut dire que sa frontière est celle de l’empire magnétique du Soleil porté par ses particules voyageuses ou commence l’empire du milieu interstellaire.
L’héliosphère est donc la dernière frontière du système solaire, elle est à environ 130 années-lumière de la Terre. C’est la frontière où le vent solaire s’éteint et où l’espace interstellaire commence.
- Onde choc
Ce serait l’équivalent de la vague d’étrave d’un navire, vers les 140 UA, due à la progression dans l’espace du Soleil et son héliosphère, où ses dernières particules finissent comprimées, créant un échauffement (environ 40.000 degrés K). Il se formerait là aussi une sorte de barrière magnétique qui reste pour l’instant mystérieuse, nous protégeant en partie des dangereux rayons cosmiques, et s’étirant vers l’arrière de la progression du Soleil dans le cosmos comme une queue de comète.
- Milieu interstellaire
Le milieu interstellaire n’est pas vide comme on pourrait le croire, mais emplit l’espace entre les systèmes stellaires des galaxies et même entre ces dernières, de matière, gaz, nuages moléculaires, poussière, rayons cosmiques, lumière du fond cosmologique et autres rayonnements électromagnétiques venant des étoiles. Bien sûr, la densité moyenne de ce milieu est faible, et c’est pourquoi on nomme ce milieu vide interstellaire.
Tu es curieux de le savoir, tu n’attends que ça petit coquin ! Je t’invite donc à reprendre le schéma ci-dessus, et voici où se trouvent les deux sondes Voyager 1 et Voyager 2 :
Comme tu peux le constater, elles sont actuellement dans l’Onde de choc (voir ci-dessus la description). Elles ont donc quitté le système solaire, et ce depuis bien longtemps déjà d’ailleurs.
La NASA consacre un site afin de suivre les deux sondes Voyager en temps réel. Ainsi donc les renseignements pris sur ledit site n’ont été le dimanche 10/03/2024 à 13h27, et on obtient les renseignements suivants :
- Voyager 1 a été lancé il y a 46 ans 6 mois 4 jours 23 heures 31 minutes 29 secondes. Voyager 2 a été lancé il y a 46 ans 6 mois 18 jours 21 heures 59 minutes 14 secondes
- Voyager 1 est à une distance de la Terre de 15 136 493 773 miles (ou 162,835 Unité Astronomiques – UA) soit 24 359 825 435 de kilomètres (24 milliards 359 millions 825 milles 435 kilomètres) et Voyager 2 est à une distance de la Terre de 12 677 143 070 miles (ou 136,378 Unité Astronomiques – UA) soit 20 401 884 137 de kilomètres (20 milliards 401 millions 884 milles 137 kilomètres).
- Voyager 1 est à une distance du Soleil de 15 139 991 860 miles (ou 162,873 Unité Astronomiques – UA) soit 24 365 455 060 de kilomètres (24 milliards 365 millions 455 milles 060 kilomètres) et Voyager 2 est à une distance du Soleil de 12 639 215 161 miles (ou 135,970 Unité Astronomiques – UA) soit 20 340 845 084 de kilomètres (20 milliards 340 millions 845 milles 084 kilomètres).
- Voyager 1 a une vitesse par rapport au Soleil estimée à 61 191 km/h (38 026 mph), Voyager 2 a une vitesse par rapport au Soleil estimée à 55 342 km/h (34 391 mph).
- Le temps écoulé qu’il faut à la lumière (ou aux signaux radio) pour parvenir à la Terre et émis par Voyager 1 est de 22h 34mn 15s et il est pour Voyager 2 de 18h 54mn 13s
- Le compteur (illustré par le schéma ci-dessous) représente les changements spectaculaires dans les lectures de Voyager 1 concernant les rayons cosmiques. Voyager 1 a détecté une baisse des niveaux de particules chargées provenant de l’intérieur de notre héliosphère (en vert) et une augmentation des niveaux de rayons cosmiques – des particules chargées provenant d’étoiles autres que notre Soleil (en orange). Ces données suggèrent que Voyager 1 est entré dans l’espace interstellaire le 25 août 2012, lorsque les particules intérieures (vertes) se sont rapprochées de 0,0 et que les particules extérieures (oranges) ont dépassé 2,0.
Depuis 47 ans, ces sondes jumelles nous envoient chaque jour des informations sur le Système Solaire. Pour les capter, trois stations en Californie (Etats-Unis), à Madrid (Espagne) et à Canberra (Australie) se relaient, formant un réseau de grandes antennes radio, au sol.
Les sondes transportent également chacune deux disques de cuivre plaqué or à destination des extraterrestres, si elles en croisent. Ils permettent de localiser la Terre et de connaitre un peu le genre humain, quand ils seront ou non découverts par des entités intelligentes. Ces extraterrestres pourront nous retrouver grâce à un plan du cosmos situant où se trouve la Terre.
Le disque de gauche «Sons de la Terre », permet d’écouter le bruit des baleines, d’un bébé qui pleure, le son des vagues se brisant sur une rive, ainsi qu’une collection de musiques, avec entre autres des œuvres de Mozart. On y trouve aussi du Bach, des chants aborigènes d’Australie, un blues de Louis Armstrong, des percussions du Sénégal, des cœurs géorgiens, il y en a pour tous les goûts. Le disque est accompagné de sillons et d’un diamant pour la lecture et les scientifiques ont eu la délicatesse de laisser un mode d’emploi ! C’est bien les amerlocs, ça, tiens !
Le second disque réunit des symboles qui représentent ce que signifie être un humain via une série de 116 images. Par exemple un cercle donne la position de notre étoile ainsi que d’autres informations scientifiques. Malheureusement il y a aussi quelques erreurs, en effet la planète Pluton apparaît plus grosse que la Terre alors qu’en réalité ce n’est pas le cas, Pluton ne fait d’ailleurs plus partie des planètes de notre système solaire.
Nous espérons, lecteur assidu d’astronomie que tu es et ton serviteur tout dévoué, que les extraterrestres qui découvriront cette erreur de Pluton comme étant plus grosse que la Terre ne seront pas psychiquement traumatisés pour le reste de leurs jours (si tant est qu’ils meurent d’ailleurs, compte tenu peut-être de leurs pouvoirs immortels… )
Bon il y a peu de chances que cela arrive, et si tel est le cas, il faudra attendre bien longtemps. Dans 42 000 ans, la sonde doit passer à 1,7 al d’une étoile mineure dénommée AC+79 3888, située dans la constellation de la Girafe et plus connue sous le nom de Gliese 445 et en l’an 40 272 à 1,7 année-lumière d’une étoile obscure dans la constellation de la Petite Ourse. Comme on ne vit pas dans les étoiles mais sur les planètes, encore faut-il qu’il y ait des extraterrestres sur une planète. À moins qu’ils aient le pouvoir de vivre dans les étoiles elle-même !!
- En 2020, il y avait eu un problème d’orientation de l’antenne de Voyager 2, qui a fait l’objet d’une reprogrammation avec les logiciels de l’époque. Le problème est maintenant définitivement réglé.
- En mai 2022 Voyager 1 ne répondait plus clairement, certains de ses rapports étaient devenus illisibles. Il a fallu la mettre à jour, malgré l’ordinateur primaire à bord et la langue morte informatique dans lequel elle était programmée, les ingénieurs ont donc dû la réapprendre. L’opération a été une réussite malgré les 18 heures nécessaires (à l’époque) à l’envoi de chacun des messages à la sonde. Voyager a ainsi continué à donner de ses nouvelles.
- À l’été 2023, la communication avec Voyager 2 avait été interrompue par inadvertance, après avoir envoyé des commandes erronées en juillet. Réparé.
- En décembre 2023, Voyager 1 a connu des problèmes de transmission de données scientifiques ou systémiques vers la Terre. Bien que l’engin spatial soit toujours en mesure de recevoir des commandes, un dysfonctionnement était survenu au niveau de ses ordinateurs. La sonde était rentrée dans une boucle logicielle dont elle n’arrivait pas à sortir : elle envoyait inlassablement les mêmes messages vers la Terre, issus de ses données de vol interne. Autre difficulté : il faut un minimum de 22 h 34 pour que les signaux envoyés depuis la Terre atteignent la sonde, et autant pour la réponse de la sonde. Ces problèmes de 2023 sont très graves. Ils ne sont toujours pas résolus. La NASA n’a pas encore réglé le problème de communication de Voyager 1. Le temps presse désormais pour l’équipe qui tente de régler le problème par tous les moyens possibles. La situation est préoccupante. En décembre, la NASA expliquait que l’envoi de données scientifiques ou techniques n’était plus possible à bord de la sonde. Les seuls messages que reçoit la Terre de Voyager 1 sont dénués de sens. Au lieu d’envoyer des messages en code binaire, la sonde ne renvoie plus que des 1 et des 0 en alternance. Le problème semble venir de l’ordinateur de bord. Voyager 1 est cependant capable de recevoir et même d’exécuter des commandes envoyées de la Terre.
Les manipulations habituelles pour régler ce genre de problème ont donc été effectuées mais elles n’ont pas rencontré de succès. Les équipes sont actuellement plongées dans la documentation de leurs prédécesseurs, qui avaient conçu les sondes Voyager il y a plusieurs décennies. Une liste de correctifs possibles est à leur disposition. Si le problème n’est pas résolu, la Nasa tentera sans doute des commandes de plus en plus risquées.
De toute évidence, ces deux sondes commencent leur fin de vie. Les deux engins sont alimentés par trois générateurs thermoélectriques à radio-isotopes (RTG) qui convertissent la chaleur du plutonium qui se décompose en électricité. Mais ils produisent un peu moins d’énergie chaque année.
Pour pallier cette baisse, les responsables de la mission ont, pour Voyager 2, déjà éteint tous les systèmes non essentiels à sa mission comme les radiateurs. Ils ont également sacrifié un de ses instruments pour que la sonde garde assez de puissance afin de transmettre ses données. Pour Voyager 1 le problème est identique, à la différence près qu’elle ne possède plus que quatre instruments actifs, l’un étant tombé en panne dès le début de sa route.
Lentement, mais sûrement, ces sondes légendaires qui ont multiplié les records et changé à tout jamais le regard du grand public sur l’espace arrivent à bout de souffle. La fin d’une ère !
D’après la NASA, cela fait déjà un certain temps que les deux sondes perdent environ 4 watts par an. Et la situation commence à devenir critique. La NASA est donc forcée de faire des concessions en réduisant l’alimentation au strict minimum. La NASA a annoncé qu’elle allait commencer à laisser partir Voyager 1 et Voyager 2. Après presque 50 ans de bons et loyaux services, les réacteurs au plutonium deux sondes commencent à flancher.
Avec beaucoup de chance, ce couple pourra donc bénéficier d’un sursis jusqu’en 2030. Mais cela semble de plus en plus improbable. L’issue la plus probable est que ces deux engins rendent leur dernier souffle d’ici la fin de la décennie, marquant la fin d’une des aventures les plus remarquables de l’histoire de l’exploration spatiale.
La gorge de votre serviteur est serrée.
Bon, pour se consoler tout-de-même, ont sait que ces deux sondes ne transmettront plus, certes, mais continueront indéfiniment leur parcours dans l’espace inter sidéral.
Et pour terminer, ma cousine préférée passionnée, voici une des plus belles photos envoyées par Voyager 1. Il faut savoir que Voyager 1 n’a plus envoyé de photos depuis 35 ans à l’heure où sont écrites ces modestes lignes.
Cette très célèbre photo présente un point bleu pâle (en anglais : Pale Blue Dot). C’est une photographie de la planète Terre, prise le 14 février 1990 par la sonde Voyager 1 à une distance de 40,47 unités astronomiques, soit plus de six milliards de kilomètres de la Terre. Je te rappelle qu’actuellement Voyager 1 est à près de 25 milliards de kilomètres de la Terre.
Le petit point entouré d’un cercle rouge est la Terre.
Le site de la NASA présente de nombreuses dizaines de photos toutes plus extraordinaires les unes que les autres de Voyager 1 et Voyager 2. Pour cela, cliquer ici.
Voilà, chers amis passionnés, quelques nouvelles de ces deux sondes qui sont depuis longtemps entrées dans l’histoire de l’exploration spatiale. Jamais un tel exploit n’avait été réalisé, la NASA a obtenu des sommes considérables de l’état de l’espace interstellaire, et reçoit encore très probablement, hélas, les derniers renseignements.
Voyager 1 et Voyager 2 ont permis aussi de très nombreuses découvertes des planètes du Système Solaire et de leur lunes.
À très bientôt pour d’autres aventures astronomiques !
Professeur Têtenlair
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Bonjour ami Cachou. Question bête mais c’est un peu ma marque de fabrique. Peut-on imaginer que l’univers se reconstruit en même temps que des planètes meurent ? Autrement dit, est-ce que des fragments de matières ou des poussières peuvent recréer d’autres planètes? Ça ne doit pas se faire en 3 jours mais est-ce possible ? Si oui, alors l’univers est donc éternel. J’ai l’intuition que le Créateur n’aurait donc créé que l’univers, ce qui est déjà beaucoup, le reste en découle ? Lorsque j’étais gamin j’avais vu un film où des chirurgiens pouvant être réduits exerçaient dans un corps humain pour le réparer. C’était un peu le cosmos en somme. Pouvons-nous être dans le corps du créateur ? Peut-être qu’à l’échelle du créateur nous ne sommes que des bactéries dans son corps. Bon je me gare comme dirait une ministre. Bien le bonsoir à toi professeur.
« Peut-on imaginer que l’univers se reconstruit en même temps que des planètes meurent ? »
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Excuse mon retard à te répondre, ami, j’étais en déplacement.
Les planètes se sont formées, après le Big Bang par accrétion, c’est à dire attirance des morceaux projetés dans l’espace. Il y a eu un disque protoplanétaire, puis la planète. Mais depuis, on a jamais observé de planète en formation par ce système. De même pour les étoiles qui se forment par effondrements des nuages de gaz au sein des nébuleuses.
On pourrait donc dire que les reste de planètes ou d’étoiles ne servent pas à en reconstruire d’autres. Mais bon, on a encore tant de choses à apprendre !
Je ne crois guère à cette théorie par accrétion. Cela n’est pas observé dans la ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter. Il se peut que cette ceinture soit due à l’explosion d’une planète. Il faudra envoyer un vaisseau d’observation de près de ces astéroïdes et y rechercher des indices d’anciennes vies fauchées par cette explosion. Bien sûr, le volume de la couche vivante est très faible par rapport au reste, il s’agit de rechercher une aiguille à coudre dans une meule de foin, bon courage!! Mais cela concerne l’avenir des terriens qui sont maintenant capables de faire exploser la Terre. Les bombes d’Hiroshima et Nagasaki ont fait de gros dégâts malgré leur puissance modérée (15 et 20 kt). Maintenant on peut faire mille fois plus et bientôt dix mille fois plus. Avec ça, on peut défoncer la croûte terrestre et permettre à l’eau de la mer d’arriver dans le magma central, d’où une explosion gigantesque.
Oui, ami Armand. L’accrétion (attirance réciproque due à la force de gravité) est une hypothèse, basée cependant sur des arguments. Mais pourquoi la ceinture d’astéroïde n’aurait-elle pas finie en planète ? Une explication serait l’influence de Jupiter dont la gravité aurait justement empêché une accrétion, l’autre que cette ceinture proviendrait de la fragmentation d’une planète, Phaéton, et encore une autre que les morceaux ne soient pas suffisamment gros pour avoir la force de gravité de s’accréter.
On peut raisonner de même pour la ceinture d’Edgeworth-Kuiper s’étendant au-delà de Neptune, mais toujours dans le Système Solaire. Elle est similaire à la ceinture d’astéroïdes, mais 20 fois plus large et de 20 à 200 fois plus massive. Alors, pourquoi pas des planètes ?
Une différence quand même. La ceinture d’astéroïdes est principalement composée de corps rocheux et métalliques, et la ceinture de Kuiper majoritairement de composés volatils gelés comme le méthane, l’ammoniac ou l’eau.
Merci de ton observation très intéressante !
« Pouvons-nous dire que nous sommes dans le corps du Créateur ? »
C’est une question évidemment difficile, et elle dépend de tellement de paramètres, comme les croyances religieuses, les croyances locales, l’absence de croyance, les personnalités, les sensibilités, les éducations et tant d’autres. En ce qui me concerne, et qui n’engage que moi, je crois au Dieu chrétien et je crois très fortement à la résurrection éternelle.
Cela dit, en prenant du recul, si j’étais né en Chine je croirais très probablement aussi fort à une croyance locale. C’est là toute la difficulté des religions dont chacune pense avoir la vérité absolue, mais elles diffèrent toutes selon le lieu de naissance.
Mais en disant ces généralités, je ne t’ai rien appris, évidemment !
Réponse à ta question d’il y a quelque temps laquelle était : « Les déplacements d’air locaux dus aux objets mobiles (automobiles, avions, trains…) sont-ils suffisamment consistants pour modifier l’atmosphère, voire avoir une influence sur l’évolution du climat ? Je ne suis pas un spécialiste de la question mais je me suis largement renseigné. En résumé, toutes mes consultations expliquent que les déplacements d’air de tout ce qui se déplace sur la planète et créé par l’homme, se localisent autour de l’objet.
Ces déplacements d’air n’existent que très à proximité de l’objet en mouvement. Un même mouvement d’air à quelques mètres ne s’additionnerait pas au premier. Ces micro déplacements d’air qui ne s’additionnent pas, n’ont donc aucune influence sur l’atmosphère et encore moins sur l’évolution climatique. Voilà l’objet de mes recherches et je pense que tout cela me paraît très cohérent.
Je n’écris pas un article sur ce sujet car il est très pointu et je pense n’intéresserait pas beaucoup de monde. Merci de l’intérêt que tu portes à mes articles, ami Jean Neth.
Réponse à ta question : « Les déplacements d’air locaux dus aux objets mobiles (automobiles, avions, trains…) sont-ils suffisamment consistants pour modifier l’atmosphère, voire avoir une influence sur l’évolution du climat ? Sans être un spécialiste, je me suis largement renseigné. Toutes mes recherches expliquent que les déplacements d’air de tout ce qui se déplace sur la planète et créé par l’homme, se localisent autour de l’objet.
Ces déplacements d’air n’existent qu’à proximité de l’objet en mouvement. Un même mouvement d’air à quelques mètres ne s’additionnerait pas au premier. Ces micro déplacements d’air qui ne s’additionnent pas, n’ont donc aucune influence sur l’atmosphère et encore moins sur l’évolution climatique. Voilà l’objet de mes recherches et je pense que tout cela me paraît très cohérent.
Je n’écris pas un article sur ce sujet car il est très pointu et je pense n’intéresserait pas beaucoup de monde. Merci de l’intérêt que tu portes à mes articles, ami Jean Neth.
Réponse à ta question : « Les déplacements d’air locaux dus aux objets mobiles (automobiles, avions, trains…) sont-ils suffisamment consistants pour modifier l’atmosphère, voire avoir une influence sur l’évolution du climat ? Toutes mes recherches expliquent que les déplacements d’air de tout ce qui se déplace sur la planète et créé par l’homme, se localisent autour de l’objet.
Ces déplacements d’air n’existent qu’à proximité de l’objet en mouvement. Un même mouvement d’air à quelques mètres ne s’additionnerait pas au premier. Ces micro déplacements d’air qui ne s’additionnent pas, n’ont donc aucune influence sur l’atmosphère et encore moins sur l’évolution climatique. Voilà l’objet de mes recherches et je pense que tout cela me paraît très cohérent.
Je n’écris pas un article sur ce sujet car il est très pointu et je pense n’intéresserait pas beaucoup de monde. Merci de l’intérêt que tu portes à mes articles, ami Jean Neth.
Réponse à mon ami Gamma de son post du 12/03/2024 à 19h15, les possibilités de répondre directement étant épuisées.
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J’entends par « malhonnêteté scientifique » le fait de refuser d’étudier une hypothèse scientifique sous prétexte qu’elle ne paraîtrait pas sérieuse. Le sujet est de savoir si le big-bang a généré l’espace-temps ou s’il est contenu dans l’espace-temps. Les deux hypothèses doivent être étudiées.
Comme tu le dis toi-même, la solution retenue officiellement est que le big-bang a généré l’espace-temps. À ma connaissance, aucun argument n’a été donné sur la possibilité que le big-bang soit contenu dans l’espace-temps. Je pense m’être ainsi mieux expliquer.
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Effectivement, les matières provocant les réactions sont, je pense, infinies. Et c’est la raison pour laquelle je pense qu’il n’y a pas eu de commencement à l’existence de l’univers. Car tout commencement ne peut être que le fruit de ce qui l’a précédé, et ainsi de suite.
Un univers qui n’a pas eu de commencement fait partie des impossibilités humaines à comprendre.
Je suis sur la même ligne que toi cher Cachou. Le BB n’est qu’une théorie. Rien ne prouve quoi que ce soit. Je pense comme toi que le BB est un évènement dans l’éternité du mouvement ou plutôt de l’énergie. Je penche plus à aucun Début ni Fin. Cette théorie commence à avoir le vent en poupe mais qui mettra du temps à se faire une place parmi les autres.
Et encore, on raisonne pour un seul univers. La théorie du multivers indiquerait que le big-bang et l’expansion de l’univers ne concernerait que notre bulle.
👍👍👍
Article complet et instructif, et en même temps ( attention, je fais pas du Macron !) très émouvant..
C’est un peu de nous tous qui se trouvent dans ces sondes. J’imagine la peine que ressentirons les techniciens et savants suiveurs, certains depuis le début ( je suppose ) lorsque les voyageurs se seront tus définitivement. C’est comme perdre notre animal chéri… Sauf que là, tout de même, les sondes continueront à exister et à fendre l’univers !
Mais qui sait…
Jeudi, 22 heures, le professeur Tetenlair dit Cachou prend son poste aux transmissions, à la station américaine de Goldstone, en Californie, appartenant au Deep Space Network (DSN) Ecoute des sondes spatiales.
Soudain, l’ordinateur lui signale qu’il reçoit un message de l’espace profond, d’une certaine direction. Après analyse, il s’avère qu’il provient de voyagers I !
Cachou en tombe sur le cul… » mais c’est pas possible Les Voyagers se sont tus définitivement il y a 10 ans !… ( … )
Bande annonce du film » le contact « …
Quelle rigolade tu as provoqué en moi en lisant ton post, ami jan connaissance !! Dommage que la nature ne m’ait pas donnée l’intelligence ultime qu’ont les ingénieurs qui conçoivent ces sondes !
Effectivement, je tomberais sur le cul en entendant deux types de messages venant de l’espace profond :
– si les sondes se réveillaient (ce qui n’arrivera jamais puisqu’elles n’auront plus de carburant)
– si Macronescau était pendu haut et court. Par un peuple français qui se serait réveillé, chose désormais définitivement impossible.
Tu as vraiment raison, lorsque ces sondes cesseront d’émettre, en principe d’ici quelques années, ce sera une grande peine après près de 50 ans de services, et surtout de renseignements et photos.
Pour les ingénieurs qui l’on conçut, concernant ceux qui sont encore vivants et il ne doit plus en rester beaucoup probablement, ce sera un moment très difficile quand les sondes n’auront plus de contact.
Mais, et tu le dis si bien, « Les sondes continueront à exister et à fendre l’univers ! ».
Alors…
On a demandé à un chercheur ce qu’il y avait avant le commencement : « C’est comme si vous me demandiez ce qu’il y a au nord du Pôle Nord, cette question est un non-sens, la raison humaine ne peut pas le concevoir »…
L’Homme fera toujours de très nombreuses découvertes et ce jusqu’à la fin des temps. Mais jamais il ne découvrira la totalité du monde dans lequel il vit, car le Créateur est bien plus imaginatif que ne l’est l’esprit de découverte humain.
Voyager 1 et 2 me font rêver depuis l’enfance où j’en entendais parler dans la revue
Tintin. Ca me fait drôle de savoir que je vivrai certainement plus vieux qu’elles, moi qui ne suis pas en bonne santé. Mais elles donnent une idée de l’infini et de l’éternité qui outrepasse la science et aborde les rivages du rêve et de l’espoir.
Merci Voyager 1 et 2, à ceux qui leur ont donné vie et à ceux qui veillent toujours sur elle comme une famille, dont le professeur Tétenlair.
Ami santé je suis ému par la beauté de ton texte. Tu as visiblement une âme de poète.
Quant à la revue Tintin, elle a bercé toute mon enfance ! Mes parents nous avaient (les enfants) abonnés.
Merci, Professeur Tetenlair (j’espère pour vous que ce n’est qu’un pseudo) pour cet article aussi inhabituel qu’intéressant. J’aimerais savoir comment ces deux sondes « vont rendre leur dernier souffle. »
Qui sait si, après avoir pris connaissance de ces deux disques de cuivre plaqué d’or, les extra-terrestres n’ont pas déjà débarqué sur terre, incognito, pris le pouvoir à leur façon pour nous imposer leurs règles de vie ? Certains indices m’en donnent parfois l’impression … 😉
Ces deux sondes rendront l’âme non pas dans le dysfonctionnement de leurs appareils, mais par l’épuisement total du carburant. Cependant, pour économiser ce dernier, certains appareils ont été désactivés.
Le carburant consiste en des générateurs thermoélectriques à radioisotopes qui fournissent l’énergie des deux sondes, à base de plutonium (et c’est ce dernier qui s’épuise).
Le carburant sert essentiellement à faire des mouvements inhabituels des sondes (rotations…) et pour les transmissions. Mais les sondes ne mourront jamais, existeront toujours et poursuivront leur chemin intersidéral à 61 191 km/h pour Voyager 1 et 55 342 km/h pour Voyager 2. Sauf si elles sont désintégrées par un choc.
Les deux disques n’ont pas encore été pris par les extraterrestres car on le saurait, les sondes l’aurait signalé. Par contre, les français ont voté, et revoté pour un extraterrestre, lui extrêmement destructeur et belliqueux, l’horreur Macron.
Merci pour votre réponse Cachou. J’ai cherché l’article dans les archives. Heureusement, chez RR, elles sont tenues à jour.
Quel savoir, vous m’épatez !
Dans le film de Spielberg, l’extra-terrestre E.T. demande à retourner à la maison. Cela laisse un peu d’espoir pour celui dont nous avons hérité, ou plutôt pour lequel certains ont voté bien imprudemment.
Cher prof, une dernière question, sans doute idiote, l’expansion de l’univers n’est-elle pas dû au Bigbang et cette expansion a-t-elle lieu dans tous les sens? Et cette expansion signifie+t-elle la disparition de notre planète et du système solaire? Merci de répondre à un Béotien.
S’il y a eu un commencement, c’est que l’univers n’est pas éternel.
S’il n’est pas éternel, alors l’univers aura une fin…
RÉPONSE À MON AMI ARGO CONCERNANT SA QUESTION : « L’EXPANSION DE L’UNIVERS A-T-ELLE EU LIEU DANS TOUS LES SENS ».
Autre question extrêmement débattue par certains astrophysiciens, la théorie officielle la rejetant complètement.
C’est tout le combat de Jean-Pierre Petit. Ton serviteur a consacré tout un article sur « Le Modèle Cosmologique Janus de Jean Pierre PETIT ». Ce modèle explique effectivement que l’univers n’a pas pu se créer dans un seul sens comme l’explique la version officielle.
Je te laisse découvrir tout cela par la lecture de mon article en cliquant ci-dessous :
https://resistancerepublicaine.com/2023/10/04/le-modele-cosmologique-janus-de-jean-pierre-petit/
Exact. Mais j’ai le sentiment qu’il n’y a pas eu de commencement, comme il n’y aura pas de fin (enfin, pour la fin, c’est moins sur… 😄). Je pense que cela fait parti des choses qui dépassent l’intelligence humaine qu’a bien voulu nous donner le Créateur.
RÉPONSE À MON AMI ARGO CONCERNANT SA QUESTION : « L’EXPANSION DE L’UNIVERS N’EST-ELLE PAS DÛ AU BIGBANG »
Comme personne ne sait pourquoi existe et s’expand l’univers, toutes les hypothèses doivent être écoutées.
On s’étonne de l’expansion de l’univers qu’a démontré Hubble, mais pourquoi ? Les astrophysiciens nous expliquent que c’est le big-bang qui a, de par cette explosion d’une ampleur inconcevable, créer l’univers qui s’est agrandi au fur et à mesure qu’il se refroidissait progressivement. Pourquoi donc être étonné quand Hubble a démontré cette expansion ?
Le très humble avis de ton serviteur est que le big-bang n’a pas été le début de l’univers, lequel existait déjà avant, et était déjà en expansion. Le big-bang n’est qu’un événement de l’univers parmi beaucoup d’autres. Ce n’est que mon humble avis.
Mais tu auras toutes les réponses (officielles) à ta question en te rendant sur la page du (modeste) site de ton serviteur consacré à l’univers en cliquant sur le lien suivant :
http://www.ciel-et-univers.com/big-bang.html
RÉPONSE À MON AMI ARGO CONCERNANT SA QUESTION : « LA DISPARITION DE LA TERRE ET DU SYSTÈME SOLAIRE ».
Nous savons tous que la Terre est appelée à disparaître dans environ 5 milliards d’années. C’est une certitude, puisque des phénomènes de ce type dans l’univers se sont déjà produits.
La Terre disparaîtra avec l’extinction du Soleil qui explosera à la fin et n’existera pratiquement plus, dans environ 5 milliards d’années.
La vie sur Terre et/ou autres planètes si elle existe ailleurs, disparaîtra c’est une certitude. Les planètes disparaîtront elles ? D’après mes modestes renseignements, personne n’a encore la réponse. En effet, il existe des milliards de systèmes solaires dans l’univers dans la mesure où chaque étoile devrait avoir une planète d’après les astrophysiciens. Et là, les planètes de chaque étoile n’ont pas de vie. Donc, la disparition de la vie sur une planète ne signifie pas la disparition de la planète. Nous avons l’exemple de Mars sur laquelle de plus en plus les astrophysiciens pensent qu’il existait une vie il y a très longtemps, pas humaine mais biologique.
Si l’Univers est en expansion, une expansion de plus en plus rapide, alors, en toute logique, il a eu un commencement… Il semblerait que le temps, l’espace et la matière soient apparus en même temps.
Une expansion est une suite obligatoirement. C’est comme une voiture qui roule. Le fait de rouler ne te dis pas d’où elle est partie et où elle va.
Il en va de même pour l’expansion. Cela ne te dis pas qu’il y eu un début, et qu’il y aura une fin.
Merci de ton intéressante remarque.
Fabuleux et impressionnant !
Merci, tu m’as rajeuni de 46 ans, je m’en souviens comme si c’était hier.
Merci ami Hagdik de ta gentillesse.
Cher professeur, merci pour ce cours magistral. Il paraîtrait que les ET utiliserait des moteurs basés sur la gravitation. Ce n’est pas aussi farfelu qu’on pourrait le penser. Une question m’obsède : l’univers a-t-il des limites, est-il infini. Y-a-t-il d’autres formes de vie dans ce vaste océan de galaxies et de planètes ? La vastitude de ces espaces m’effraie.
RÉPONSE 2 SUR 2 À MON AMI ARGO
« L’univers a-t-il des limites, est-il infini ? Y-a-t-il d’autres formes de vie dans ce vaste océan de galaxies et de planètes ». Ah, là là, ami, comment veux-tu que je le susse ? (Précision : je ne parle pas d’Attal vis-à-vis de son compagnon, of course…).
Malgré les découvertes quasi quotidiennes en astronomie, il restera toujours des mystères que seul le Créateur nous révélera quand il nous aura rappelé auprès de Lui.
En astronomie, la loi de Hubble énonce que les galaxies s’éloignent les unes des autres à une vitesse approximativement proportionnelle à leur distance. Autrement dit, plus une galaxie est loin de nous, plus elle semble s’éloigner rapidement. Si l’univers est infini, ledit infini grandit au fur et à mesure du temps. Ce qui est, on ne peut plus, paradoxale.
Enfin, la vastitude de l’univers nous effraie tous…
Merci Cachou pour cet article bien détaillé – comme toujours.
Cher Argo, je ne puis m’empêcher de me joindre à Cachou pour t’apporter une réflexion « Infinie ».
Au départ deux théories s’affrontent :
1- Le Big Bang a-t-il généré l’espace et le temps?
2 -Le Big Bang est-il contenu dans l’espace-temps.
1 -Dans le 1er cas l’information est diluée dans le point de départ car trop de chaleur dilue l’information. Toujours est-il que le BB a généré le temps et l’espace. Et suite aux observations d’Edwin Hubble – Les objets célestes s’éloignent d’un point commun dans un artifice magnifique. Puis on se rend compte que non seulement tout s’éloigne mais cet éloignement s’accélère d’où les notions d’énergies et de matière noire mais ceci est un autre sujet. …/…
…/…
2 – Le big bang est contenu dans l’espace et le temps. Dans ce cas où a-t-il eu lieu, quand a-t-il eu lieu? Question un peu désuète et qui a laissé place au le 1er cas.
Pour les formes de vie, voir le paradoxe de fermi. Pour ma part, il se peut que la vie comme sur terre n’ait pas son pareil ailleurs si l’univers est fini. Tout comme les empruntes digitales des 8 milliards d’individus sont uniques, la terre est unique dans ses formes de vie. La donne change avec un univers infini, par conséquent tout est possible et toutes les probabilités et options sont sur table. J’espère t’avoir apporté de quoi méditer – sans avoir le tournis -.
3 – Ce dernier cas vient de sortir : L’Univers a toujours existé! Eh oui. Je ne m’étalerai pas sur les raisons de cette théorie, ce serait compliqué de coucher tout ça en quelques lignes.
En tout cas prend bien soin de toi.
Le big-bang, contenu ou créateur de l’espace et du temps ?
Tu t’en doutes, je ne t’apporterai pas la réponse. Mais on peut raisonner avec une logique toute basique.
Mon raisonnement est on ne peut plus simple. Il est communément admis que le big-bang est le créateur de l’espace-temps, tu dis toi-même que le fait d’être contenu dans le temps est une question « un peu désuète ».
Eh bien, ton serviteur crie haut et fort, que cela n’est probablement pas le cas. Et de plus, cela ferait preuve d’une malhonnêteté scientifique.
Le big-bang et son évolution sont à peu près correctement cernés. Par contre, tout ce qui serait (aurait existé potentiellement) avant le big-bang est totalement et complètement inconnu. Ceci n’est pas une raison pour dire qu’il n’a rien existé avant. Et mon intuition, associé au raisonnement ci-dessus, me laisse pratiquement persuadé que le big-bang est inclus dans le temps et n’en est pas le créateur.
De plus, d’où viendraient les matières ayant permis l’explosion du big-bang si ce n’est durant une évolution antérieure ?
Je cite : » Et de plus, cela ferait preuve d’une malhonnêteté scientifique. » Je ne comprends pas cette phrase et de quelle malhonnêteté il s’agit. Par ailleurs, tu te demandes : « d’où viendraient les matières ayant permis l’explosion du BB si ce n’est durant une évolution antérieure ? » Attention! ta question peut impliquer une boucle sans fin. Car d’où vient la matière qui a généré le BB, et d’où provient la matière qui a généré la matière pour alimenter le BB et ainsi de suite sans sortir de la boucle. Personnellement je souscris – et ceci n’est que mon point de vue – Je pense que l’univers voire les univers ont toujours eu des cycles qui s’inscrivent dans une éternité inconcevable pour l’intelligence humaine. Ni de début ni de fin.
Très intéressantes observations, ami Gamma. Mais tu abordes là « LA » question sur l’origine de l’Univers et donc par conséquence de la vie sur notre planète.
Tu termines ton 1) par « (…) d’où les notions d’énergies et de matière noire mais ceci est un autre sujet (…) ».
Pour mémoire je te rappelle l’humble article sur RR de ton serviteur intitulé « De quoi est constitué 96 % de l’univers ? Pas de ce qui se voit », article en trois parties que tu peux lire en cliquant sur le lien suivant :
https://resistancerepublicaine.com/2022/10/12/de-quoi-est-constitue-96-de-lunivers-pas-de-ce-qui-se-voit-3-3/
Dans cette 3ème et dernière partie se trouvent les liens pour aller dans les 2ème et 1ère parties.
Ces trois parties sont exclusivement consacrées à la matière noire et l’énergie sombre (noire).
Oui Cachou, J’ai lu cet article passionnément. D’ailleurs, je lis tout tes articles. Merci.
Merci à toi, désolé !