Nos libertés disparaissent au profit du totalitarisme

En 2016, dans une commune de la Somme de moins de 8000 habitants et voisine de la mienne, nous avions appris qu’un « certain nombre » de migrants allaient arriver, et ce dans le silence assourdissant de la mairie UDI de l’époque. Pas de chance, l’information avait fuité et j’ai alors décidé d’organiser une manifestation devant le bâtiment de la sous-préfecture sise dans cette même ville pour exprimer notre indignation quant à la mise à l’écart de la population sur un sujet aussi sensible. Des amis d’un parti politique autre que celui auquel j’étais affilié, se sont joints à moi pour essayer de réunir un maximum de participants.

Le jour prévu, j’ai rejoint avec 1 heure d’avance la manifestation dont j’avais obtenu la validation par la préfecture, suite à un entretien téléphonique avec un responsable de la DGSI (c’est une façon comme une autre de se faire connaitre …). Cinq ou 6 gros véhicules de la gendarmerie étaient déjà là et tout le personnel était en tenue anti-émeute !! J’avoue que je me suis demandé si c’était bien moi qui avais organisé cette « petite sauterie » car ce déploiement des forces de l’ordre était vraiment impressionnant. Je me suis donc présenté au commandant de l’escadron qui m’informa qu’une contre-manifestation de gauchistes antifas avait été organisée et qu’elle était tenue à l’écart par ses équipes. Il me fit comprendre que ma manifestation ne l’inquiétait pas, mais, qu’en revanche celle des antifas lui posait plus de problèmes. Pendant la lecture de nos différents discours, on entendait nos braves membres de la milice d’extrême gauche beugler au loin sans comprendre un traitre mot de leurs éructations.

Il y eut quelques échauffourées en final, mais rien de bien grave.

Mais, me direz-vous, pourquoi nous raconter cette anecdote ?

Tout simplement parce qu’aujourd’hui cette manifestation aurait été purement et simplement interdite par la préfecture, comme cela a été le cas à Réalmont, petite commune du Tarn, où les habitants refusent l’implantation d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada). Le motif invoqué : présence probable de « l’ultra-droite » et d’une contre-manifestation qui risquerait de dégénérer. Mathieu Bock-Côté nous a rappelé dans l’émission « Face à l’info » la subtile utilisation de la circulaire que le ministre de l’Intérieur avait envoyé le mercredi 10 mai aux préfets ; circulaire dans laquelle il justifie les arrêtés d’interdiction de manifestations d’ultradroite … Encore faut-il connaître les critères pour qu’un militant passe de la droite à l’extrême-droite et de l’extrême-droite à l’ultra-droite ! On remercie Luc Ferry d’avoir expliqué clairement ce qu’est ou était réellement l’extrême droite par son côté révolutionnaire stricto sensu et qui la rapproche, de fait, de l’extrême gauche Robespierriste par les méthodes utilisées mais pour des desseins différents : prise de pouvoir par les armes et la violence, assassinat de ses opposants, clairement antisémite et raciste.

Bref, la circulaire Darmanin est une vraie aubaine genre « ni vu ni connu j’t’embrouille » ou comment interdire, sous un prétexte fallacieux,  l’expression populaire alors que, pendant ce temps, les migrants (en situation irrégulière, rappelons-le) sont autorisés à défiler dans les rues de Paris. On se souvient de la manifestation du 11/12/2023 devant l’Assemblée Nationale avec les députés de l’extrême-gauche en tête de cortège pour dépoussiérer leur écharpe tricolore dont ils souillent régulièrement la signification.

Pour revenir à la manifestation que j’ai organisée, je tiens à préciser que cette manifestation m’a valu d’être banni d’une petite partie de ma famille plus proche des dealers valeurs immigrationnistes et islamo-compatibles de la NUPES que de la défense de nos racines judéo-chrétiennes.

Depuis cette journée de 2016, le nouveau maire socialiste élu en 2020, en grand défenseur de la liberté d’expression, refuse systématiquement de me prêter une des salles de sa commune pour des réunions politiques dès qu’il entend parler de moi.

Les libertés d’expression et de manifester semblent de plus en plus être réservées à la gauche et au centre.

Il n’y a pas à dire : on progresse dans le totalitarisme.  

 

6 janvier 2024

Xavier Jésu

 

Quoi qu’il arrive, nous n’oublierons jamais le massacre du 7 octobre 2023
perpétré en Israël par les terroristes du HAMAS.

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5 Commentaires

  1. L’islamogauchiasse a défilé durant le confinement, et c’était SANS AUTORISATION, et pourtant, il ne leur est rien arrivé, pas un seul flic à l’horizon.
    **Prévenir la préfecture, c’est prendre le risque de prévenir les islamogauchistes et de s’attirer des ennuis.
    C’est à trop rester dans les clous qu’on finit par ne plus pouvoir rien accomplir.

  2. Bravo Xavier pour votre implication et en effet, on le constate tous les jours, le totalitarisme tisse sa toile.

  3. j ‘ai quitté le Collège à AMIENS 80 en 1963 . toute ma scolarité je n ‘ai jamais eu d ‘étranger dans mes classe . beaucoup de nostalgie
    Je quitterai ce monde sans regret

  4. Le totalitarisme puise ses forces et sa justification dans la passivité de ses citoyens.

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