Tommy Robinson doit être mis en examen pour agression, 2 jours après le lancement du mouvement anti-islam

Nous vous informions hier de la situation de Tommy Robinson, menacé de se retrouver à nouveau en prison, en mettant le lien d’un article en anglais que nous n’avions pas eu le temps de faire traduire. C’est chose faite, merci à Richard.

Christine Tasin
 

Tommy Robinson, figure emblématique de Pegida UK, doit être mis en examen pour agression, 2 jours après le lancement du mouvement anti-islam.

Tommy Robinson dit qu’il s’attend à être mis en examen pour agression dans les jours qui viennent après avoir annoncé que la police lui a demandé de se présenter au commissariat de Luton. L’ancien leader du groupe d’extrête-droite l’English Defence League (EDL) – qui a lancé la branche britannique du mouvement de protestation PEGIDA il y a 2 jours – a été arrêté en août dernier pour suspicion d’avoir agressé un prisonnier dans la prison où il était enfermé, mais il lui avait d’abord été signifié [dans les semaines suivantes] qu’aucune poursuite ne serait engagée.

L’agression qui lui est attribuée s’est déroulée pendant que Robinson passait ses derniers jours en prison pour fraude immobilière. Il prétend qu’il a agi en « légitime défense » après que des prisonniers musulmans [en fait, un prisonnier] de la prison de Peterborough (où il était détenu) l’auraient agressé avec un récipient d’eau bouillante sucrée.

Robinson, 33 ans, a révélé à IBTimes UK: “La police a dit à mes avocats que j’allais être mis en examen pour coups et blessures. Il m’a [par la suite] été signifié que cette accusation était retirée, et puis, 2 jours après la conférence de presse de Pegida UK, la police m’annonce que je vais être mis en examen. Quoiqu’on me reproche, c’est un coup monté. C’est pleinement en rapport avec cette conférence de presse. Quand on voit la quantité d’excuses stupides pour lesquelles on m’a arrêté, c’est vraiment ridicule. « 

 La persécution d’État continue. La police m’a contacté pour me dire de me présenter pour me mettre en examen. Je fairai une vidéo à ce sujet par la suite

— Tommy Robinson (@TRobinsonNewEra) 6 janvier 2016

 Un email envoyé par IBTimes UK confirme que la police du Cambridgeshire, qui a mené l’enquête sur les accusations, avait d’abord décidé de ne pas donner suite contre Robinson en octobre dernier. L’ancien leader de l’EDL a décrit le timing du revirement de la police et de l’accusation comme « suspect » et clamé que cela s’ajoutait à la persécution d’État pour son activité politique.

 

Ceci a lieu juste deux jours après que Robinson (de son vrai nom Stephen Yaxlex-Lennon) ait tenu une conférence de presse pour relancer Pegida UK sous un nouveau leader, Paul Weston, dans un pub à Toddington, dans le bedfordshire. Lors de cette conférence, les deux hommes ont accusé l’islam d’être une « idéologie fasciste » et ont annoncé la tenue d’une manifestation de Pegida UK le 6 février à Birmingham. Robinson avait précédemmant décrit la ville comme « l’épicentre du terrorisme » en Grande-Bretagne.

Un porte-parole de la police du Cambridgeshire a déclaré qu’il était contraire au règlement intérieur de confirmer si un individu devait être mis en examen, disant simplement : « Un homme de 33 ans de la commune de Wilstead a été arrêté pour accusation d’agression en août, et doit se présenter au commissariat de Luton le 12 janvier.

Robinson a quitté l’EDL en 2013, mais a annoncé le mois dernier qu’il formerait une branche britannique de Pegida, un mouvement controversé anti-immigration, dont la popularité va croissant en Europe du Nord.

Il a confirmé son intention de se présenter en personne à la police.

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