En ce début du mois d’août, Pierre avait commencé une nuit paisible agrémentée d’un rêve agréable : il passait un bon moment, au fin fond de son esprit, en compagnie d’une jeune femme avenante et douce… Et puis, tout à coup, il entendit des bruits forts venant de dehors.
Alors il se leva pour fermer sa fenêtre en dépit de la forte chaleur qui sévissait d’ailleurs depuis plusieurs jours. Il jeta un coup d’oeil à son radio-réveil : 2h30 du matin !
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Le bruit continuait : des hurlements de sauvage, puis des klaxons et une musique assourdissante. Pierre maugréait contre ces incivilités et ne comprenait pas que le simple bon sens : « ma liberté s’arrête là où commence celle des autres (celle de pouvoir dormir en l’occurrence) » ne soit pas une évidence même pour ces imbéciles déchaînés ! »
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Que les gens s’amusent, d’accord, mais quel besoin de prendre en otage tout un quartier ?
Pierre fulminait contre ces babouins abrutis !
Il se leva et, à travers sa fenêtre, essaya de repérer d’où le bruit venait.
Puis il s’habilla et descendit dans son garage et, tandis qu’il se chaussait, il remarqua sur un meuble un lance-pierre qu’il avait depuis des années avec un caoutchouc qui avait bien résisté au passage du temps.
Il prit le lance-pierre et, une fois dehors, dans son jardin, il choisit trois grosses pierres ovales et assez lourdes.
Puis il sortit de sa modeste propriété.
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Le bruit était toujours assourdissant et Pierre sentait sa fureur monter…
Sales connards pensait-il tandis qu’il se dirigeait vers la source du bruit.
Il arriva devant un pavillon et vit, derrière une baie vitrée, les braillards éthyliques qui s’agitaient. Dehors il n’y avait aucun éclairage, le brave maire de la commune, un jeune gras du bide biberonné à l’écriture inclusive, au « woke » et aux économies d’énergie, ayant décidé qu’à partir du coeur de la nuit peu importait que les quartiers ne soient plus éclairés.
Ce qui fit l’affaire de Pierre qui soupesa la pierre la plus adaptée au lance-pierre : à environ 20 mètres de la baie vitrée il banda de toute sa force et de toute sa hargne l’élastique robuste de son lance-pierre visant en plein centre de la vaste vitrine où les abrutis contents d’eux-mêmes se démenaient comme des possédés…
Pierre entendit un « ploc » et vit aussitôt le trou se former sur la vitre et releva la stupeur du connard qui reçut le projectile et les débris de verre sur son gros cul de mangeur de pizzas, kebabs, hamburgers et autres merdes contemporaines…
La musique fut coupée instantanément et il vit 2 grands types ouvrir la porte d’entrée et gueuler :
–Salaud on va te péter la gueule !
Pierre sentit ses spincters se relâcher : la peur organique le prenait et il se mit à courir en direction d’une résidence située sur la gauche, non loin de la demeure, qui présentait l’avantage d’avoir un petit parc plongé dans la pénombre.
Il eut le réflexe de tourner la tête et de voir que les deux grands types qui titubaient plus qu’ils ne couraient le pistaient.
Sa très bonne condition physique lui permit de les semer rapidement et il fit le tour du parc et en ressortit sur le trottoir qui longeait les habitations.
Tous ses sens étaient aux aguets. Cependant il marchait tranquillement en respirant amplement pour se calmer.
Alors qu’il tournait à l’angle de la rue il entendit le crissement des pneus d’une bagnole roulant à vive allure et il eut le temps d’entendre :
-Il est là ce fils de pute on va lui rouler dessus.
Pierre sentit encore cette peur viscérale le submerger et il eut le temps de sauter par dessus la clôture d’une baraque et de courir dans le fond du jardin.
Le mur faisait environ 2 mètres de haut et Pierre s’y hissa promptement et se redressa pour sauter de l’autre côté.
Deux gros cons s’étaient lancés à sa poursuite : deux espèces d’illettrés comme il en pullule dans notre doux pays. Deux mâles bourrés de testostérone, de préjugés et de haine à l’égard de la France : deux types bien lourds et bien cons, fiers d’eux-mêmes et qui estimaient que tout leur était dû : deux braves jeunes allergiques à la frustration, au casier judiciaire long comme le bras : vols, violences notamment à l’égard de la gent féminine, rackets, conduite sans permis, fraudes de toutes sortes, j’en passe et des meilleures…
Pierre courait donc comme un désespéré dans le parc en espérant se débarrasser définitivement de ses poursuivants.
Il entendit de nouveau la voiture qui faisait le tour du Parc. il se cacha derrière un gros chêne et pu voir l’un des deux connards, l’autre devait être le conducteur qui le traquait en sillonnant le quartier.
Le gros connard dont le bidon tremblotait derrière son tee-shirt avait une matraque à la main.
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Pierre prit sa décision, il attrapa une pierre dans sa poche la plus massive des deux qui lui restaient. Il se dégagea du tronc et se dressa face à l’immonde merde qu’il avait en face de lui, il le visa entre les deux yeux : il entendit un cri d’effroi et vit le pachyderme s’effondrer sur le sol. Pierre se précipita prit la matraque du gros type et lui en assena un coup terrible sur la tête qui se mit à pisser le sang : le type ne bougeait plus…
Pierre reprit sa marche et essaya de nouveau de calmer sa respiration et d’atténuer les battements de son coeur …il entendait la voiture qui tournait en rond.
Maintenant il avait deux alliés précieux : son lance-pierre et la matraque.
Etait-il à l’abri dans ce petit parc obscur ?
Il entendit une autre voiture : il regarda donc la route par une des nombreuses entrées du parc et vit que les deux voitures sillonnaient la résidence en sens opposé l’une de l’autre. Ces connards ratissaient le secteur à sa recherche.
De nouveau il fut saisi par la peur, une peur viscérale, et il pensa à sa petite fille bien aimée…C’est lui qui subvenait à ses besoins et lui payait son école privée, il aidait aussi sa mère célibataire (sa fille). S’il m’arrive quelque chose de fatal pensait-il que deviendra-t’elle ? Certes il y aura mon héritage mais ma petite fille a besoin de moi…
J’aurais dû me mettre des bouchons dans les oreilles et ne pas réagir : ces enragés vont finir par me trouver et ils vont m’anéantir !
Un bruit suspect se rapprochait de lui : une sorte de halètement et il décida de sortir sur la route, c’est alors qu’il vit l’une des BMW lui foncer dessus , il se mit derrière un réverbère et tira son dernier caillou avec une rage désespérée.
Il distingua nettement le pare-brise qui explosait et la voiture dérapa pour venir percuter celle qui arrivait en sens inverse.
Putain ! Il en tremblait de tous ses membres…
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C’est alors qu’il entendit une sirène caractéristique, la police arrivait.
Il réintégra le parc et se mit à courir comme un dératé, et il se rendit compte qu’un chien le suivait…C’était donc lui qui lui avait flanqué la frousse quelques minutes auparavant !
Pierre par un chemin détourné se rendit chez lui et il n’y avait plus aucun bruit…
A un moment il entendit la sirène d’une ambulance.
Pierre avala un grand verre d’eau et resta longtemps sous la douche…il tremblait encore comme une feuille morte, puis il fut pris de véritables crampes intestinales et alla se vider aux toilettes, dégageant une odeur particulièrement putride…Il retourna sous la douche pour la prendre, cette fois, froide, glacée…
Puis il alla au lit et procéda à son examen de conscience :
Etait-ce lui l’agresseur ou était-il l’agressé qui avait simplement décidé de se défendre ?
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Il se rappela les propos de l’un de ses maîtres lorsqu’il était jeune étudiant en philosophie. Il lui avait dit :
Vois-tu Pierre :
-La vie c’est des situations, en fonction de la situation que tu rencontres tu adapteras ton comportement autant que possible. Les bons sentiments mièvres ne peuvent guider une vie…Toute ta vie tu devras t’adapter en fonction de la situation.
Si tu as affaire à des fous-furieux, ne leur fais pas de cadeau car eux ne t’en feront pas…Pierre avait trouvé ces propos bien théoriques à l’époque et, maintenant, il en comprenait bien mieux le sens.
Pierre ouvrit la fenêtre et essaya de distinguer les bruits qui venaient du dehors, au loin un chien aboyait et on entendait quelques véhicules circuler….
6 heures du matin : il ne parvenait pas à dormir alors il prit son livre : un livre de Houellebecq et se surprit à rire, puis son bras s’enkylosa et il ne comprit plus la phrase qu’il lisait…iL s’endormit comme une masse et s’envola de nouveau au pays des rêves :
« Des types barbus et gras le poursuivaient et il parvenait à les faire tomber, ou plutôt à les renverser tel un jeu de quilles avec une grosse balle blanche…puis il leur éclatait la gueule avec une batte de base-ball et celle-la explosait comme une tomate trop mûre. Un chien abruti le suivait avec sa langue pendante et ça commençait à l’oppresser puis il vit une colombe s’envoler, puis le visage clair, avec de magnifiques yeux bleu lagon, d’une jeune femme blonde qui semblait le remercier tout en épongeant son front couvert de sueur... »
Pierre se réveilla brusquement et regarda son radio-réveil : 13 h ! Finalement il avait bien dormi.
Il se leva pour aller pisser interminablement; puis il prit un très tardif petit-déjeuner en commençant par son traditionnel kiwi de Nouvelle-Zélande.
Il se demanda, pendant un cours instant, tout en dégustant sa tasse de thé agrémentée de miel d’acacia, si son expédition punitive et sa guerre de la nuit dernière n’étaient pas qu’un rêve, un cauchemar…
Rien n’avait été plus réel et la police menait son enquête pour essayer de comprendre ce qui avait eu lieu la nuit dernière…
Pierre mit la radio : 14 heures : Flash
Le journaliste parla de la lutte contre les incendies dans le Var et puis, à la fin, il parla d’un drame dans une ville de la banlieue parisienne ayant fait au total 4 victimes :
Un type retrouvé assommé dans un parc, deux voitures qui s’étaient percutées faisant 3 victimes : les 2 conducteurs et un passager. Le journaliste parlait d’un sordide « règlement de compte » et annonça que le pronostic vital n’était engagé que pour l’un des deux conducteurs et que les autres souffraient de traumatisme crânien et de contusions multiples.
La parole fut donnée au Maire replet, de la commune où les faits s’étaient déroulés, qui annonça qu’une cellule psychologique serait mise en place pour soutenir les familles (papas et mamans, frères et soeurs éplorés ) des gentilles victimes dont il s’avèra qu’ils squattaient le pavillon où d’importantes quantités de drogues avaient été retrouvées et aussi des bonbonnes de gaz et des paquets de clous.
Le journaliste passa ensuite une déclaration du commissaire qui précisa que, grâce au mystérieux agresseur noctambule, une bande extrêmement malfaisante qui s’apprêtait à commettre le pire avait été démantelée.
Le brave maire ventripotent avec son air benêt qui se devinait voire se percevait (un comble à la radio) rajouta néanmoins :
– Le procédé est intolérable on ne peut faire justice soi-même : c’est encore un sale coup de l’extrême droite !
Pierre faillit s’étouffer de rire en entendant cet élu de EELV geindre.
Notre ami Pierre n’avait strictement aucun remords.
En examinant sa vie passée, il avait bien sûr quelques regrets notamment ceux d’avoir parfois été trop gentil…par naïveté et puis aussi il regrettait ses ingratitudes de jeunesse, ses maladresses.
Mais là il ne regrettait rien.
Il fallait que la racaille se heurte à un mur et c’est justement çà qui manque en France, se dit-il :
Ce pays de l’impuissance des dirigeants, qui passent le plus clair de leur temps à parler de façon stérile, où certains individus, issus de certains quartiers, se croient tout permis avec la bénédiction de toute une gauche totalement abrutie, une certaine gauche complice des pires ordures qui chient sur le pays…
Pierre décida ensuite d’aller à la piscine pour se laver, à coup de longueurs de bassin, de toute cette merde...
Au moment d’entrer dans l’eau, il vit une jeune femme blonde aux yeux étincelants qui finissait sa longueur en brasse.
Le coeur de Pierre se mit à battre puissamment :
la vie pouvait, encore, être belle…
Le récit ci-dessus est juste une fiction, toute ressemblance… etc.
Diogène 09/08/2022
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Un véritable conte de fée ! On entre dans la peau du personnage, on s’y reconnaît comme dans ces rêves que l’on fait en demi-sommeil où l’on massacre des racailles islamiques… Merci, Diogène ! Ton tonneau n’est-il pas trop inconfortable ?
Autrefois, on apprenait aux ados à chasser au lance-pierres.
Ceux-ci étaient fabriqués avec une branche fourchue de figuier, bien élaguée et un caoutchouc tiré d’une chambre à air.
Les enfants utilisaient des cailloux, il fallait savoir les choisir, et souvent la chasse était fructueuse.
On trouve des lance-pierres en métal dans les armureries équipés de billes métalliques assez lourdes.
Un bon tireur peut en tirer parti.
super récit , bien écrit, palpitant, tout y est, dans le déroulement machiavélique de cette société
Ce genre d’incident se produira un jour ou l’autre… C’est inévitable. Il est souhaitable que cela se produise assez vite, avant que notre jeunesse soit complètement avachie.
Il y a quand même 90 députés de la droite nationale. C’est un bon début, mais si tardif !
Bonjour,
Merci pour ce récit !
C’est sympa comme histoire. On se prend à entrer dans la peau du personnage et à sentir palpiter sa peur et sa détermination.
» se battre ou mourir ».
David et Goliath version 2022. Tout y est, le maire gaucho-islamiste, les racailles! Merci! On aimerait que ça arrive dans la vie de tous les jours!