Chalençon,  2/20 pour vos menus hors de prix : les menus d’avant, c’était autre chose !

Chez Chalençon, des plats de type resto U (restaurant universitaire…) hors de prix !

Voici un commentaire, sur les réseaux sociaux, à propos des assiettes pitoyables  servies chez Chalençon :

Que les menteurs du  gouvernement  se fassent aux frais du contribuable un resto clandestin hors de prix qui fait des plats type resto U ne devrait plus choquer personne tellement tout est délirant avec la secte LREM.

Les curieux pourront cliquer sur les images ci-dessous pour se faire une idée.

Arrêtez de critiquer nos chers ministres : ce sont des victimes !

Voyez par vous-mêmes : la gamelle de Chalençon  n’est vraiment pas terrible du tout !

Combien le menu déjà chez Christophe Leroy et Pierre-Jean Chalençon ?

Bref, c’était vraiment de l’arnaque et les « clients » de Chalençon (qui ont fort mal dépensé notre argent) devraient demander à se faire rembourser !

Les menus d’autrefois, c’était autre chose !

Ah ! Lisez un peu  le menu des « Amis de Rabelais » !

Merci à la revue le  Chasseur français qui dans un article de mars évoque les menus d’autrefois, histoire de nous donner l’eau à la bouche (ou non !), de nous étonner et de nous faire sourire un peu.

Il y en a même un qui proposait de l’éléphant… à Paris.

Le plus ancien menu retrouvé daterait de plus de 2 500 ans, en Grèce à l’occasion d’un festin. Plus tard c’est en Chine vers le XIIIème siècle que l’on retrouve des traces de menu, mais c’est bien en France qu’on trouve la véritable origine de nos menus.

Les premiers véritables menus connus n’apparaissent qu’entre 1750-1755 avec le menu calligraphié par Brain de Sainte-Marie pour le souper du roi Louis XV en 1751 au Château de Choisy. A l’époque ce que l’on appelait le service à la française comportait quatre à cinq services de huit, dix plats différents. Plus tard, on optera pour le service à la russe : une série de plats servis les uns après les autres.

Voilà maintenant un menu qui pourrait faire bondir les vegans, et autres protecteurs des animaux. Ce menu de noël du restaurant Voisin de Paris le 25 décembre 1870 proposait éléphant, loup, antilope… Mais à menu exceptionnel, histoire exceptionnelle. Paris était alors encerclé par les Prussiens qui maintenaient un siège ferme. Ce Siège de Paris pendant la guerre de 1870 a donné lieu à une grande famine. Les habitants de Paris durent donc se rabattre sur la viande de chats, de chiens, de rats et de chevaux. Mais quand même ces viandes vinrent à manquer, à l’approche de Noël 1870, ce fut au tour des animaux du Jardin des Plantes d’y passer.  Ainsi, les deux éléphants du Jardin d’Acclimatation, Castor et Pollux, n’eurent pas cette chance et furent abattus fin décembre pour être vendus dans les boucheries et servis dans les plus grands restaurants.

Nous voilà quelques années plus tard, en 1891, un menu de noces qui avec ses quatorze plats faisant la part belle aux gibiers de saison et aux produits nobles est un bel exemple de la gastronomie française de la fin du XIXème siècle.

Et nous terminerons par un temple Rabelaisien, pas si vieux que ça…. Au Mouton de Panurge, le Siège gastronomique officiel de l’Association des Amis de Rabelais et de la Deviniére, qui fut détruit en 1977. Voilà le menu proposé le 24 décembre 1957… avec les explications pleines d’humour sur la composition des plats.

 

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8 Commentaires

  1. Quand on entend discourir les cuistres qui nous tiennent lieu de gouvernants, si l’on suppose que la nourriture influe sur l’intellect on se dit qu’il doivent manger du clown de temps en temps et du con plusieurs fois par jour.

  2. au prix d’un festin vous avez un « plat » tenant sur une soucoupe n’ayant même pas la consistance d’un amuse gueule.
    L’arnaque totale, époque de fou.
    Pour moins de 20 euros je prépare pour 5 ( 2 bon mangeurs et 3 enfants en pleine croissance) une bonne platée de saucisses ( de chez le boucher) aux lentilles avec ail et oignons frits dans la graisse de canard.
    Fortement déconseillé avant un rencard amoureux mais on ne sort pas de table en se demandant déjà quand on y retourne tant on s’est calé les joues. J’ai d’autres exemples comme ça. Une fois, par curiosité et naïveté j’ai regardé top chef en pensant que je pourrais apprendre des choses utiles. J’ai rigolé, j’ai ricané, j’ai perdu mon temps!

    • Et comme disait Coffe, Top Chef, c’est de la m.! Par contre votre recette met l’eau à la bouche!

  3. on voit vraiment ce qui préoccupe les français………pendant que l’état dilapide des milliards , et va bientôt assigner à résidence toute la populace……..faut pas s’étonner qu’on soit dans la merde jusqu’au cou…..

  4. Va dans ce restaurant qui veut ! moi on m’a imposé une CSG j’ai sur ma retraite voilà un sujets de conversation intéressants

  5. La bouffe n’est plus ce qu’elle était ! Les soi-disant grands chefs, quand je vois leurs inventions chichiteuses et hors de prix, je suis pris d’un fou rire! En plus leurs assiettes, ce sont des échantillons! A la limite, c’est de l’escroquerie ! Dans mon boulot, lors de séminaires, on déjeunait dans des auberges de campagne, non étoilées, mais où les plats étaient de vrais plats et les portions de vraies portions ! Et je ne parle pas des prix pratiqués par ces étoiles Michelin, une arnaque! Il faut une loupe pour examiner ton assiette! 🦐🦐🦐🦀🦀🦀

    • Sans oublier les appellations pompeuses, alambiquées et ma fois trompeuses.
      « Délice risolé au nectar onctueux des vertes prairies »
      Pour une escalope à la crème toute conne….

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