Poitiers : Léonore Moncond’huy élue grâce au vote des cités

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Qui sont ces « fourmis » qui ont fait voter pour Léonore Moncond’huy ?
La liste Poitiers Collectif a trouvé des soutiens dans les quartiers populaires entre les deux tours. Pourquoi, comment, avec qui? Les « fourmis » nous expliquent.

Pourquoi les fourmis? Parce qu’on est nombreux et qu’on travaille en collectif. Sur un banc des Couronneries, en face de leur immeuble, Chiacap et Sakho sont d’accord sur cette formule pour répondre à ma question sur le groupe qui s’est formé, entre les deux tours des élections municipales, pour appuyer la candidature de Poitiers Collectif. Un effort officialisé dans un texte, publié le jeudi avant le vote, titré « Pas sans nous », signé par une quarantaine de jeunes et de moins jeunes des Couronneries, de Saint-Éloi, de Beaulieu des Trois-Cités et de Bel-Air. Des signatures aux consonances multiples.

« Ils n’ont pas mis des Noirs et des Arabes sur la liste pour faire genre »

Un effort qui s’est traduit dans les bureaux de vote. Là où Léonore Moncond’huy n’avait réuni qu’une poignée de voix le 15 mars, elle en a rallié le double, voire plus, le 28 juin. Pas de quoi tout expliquer de sa large avance au final. Quand même, au soir de la victoire, c’est aux « fourmis » que sont allés ses premiers remerciements.

« Clairement, dès que le déconfinement l’a autorisé, on est allé voir dans les quartiers où on avait fait les scores les plus faibles », reconnaît Charles Reverchon-Billot, le directeur de campagne. La rencontre avec Chiacap et Sakho s’est déroulée « par hasard », près du city-stade de la rue de Slovénie. Les « grands frères » ont profité de l’occasion pour présenter un projet de Fête de la musique. Pas moyen, en raison des circonstances. En revanche, la discussion a porté ses fruits. « Ils nous ont écoutés, sans rien promettre, témoigne Sakho. Léonore nous a parlé à hauteur d’homme. »

Le contact était passé. Quelques jours plus tard, la même Léonore Moncond’huy tournait les brochettes sur un barbecue, au bord du terrain, où 150 jeunes des quartiers de Poitiers disputaient un tournoi de football déconfiné. « On avait inscrit une équipe de Poitiers Collectif », rigole encore Charles Reverchon-Billot. Elle n’a pris que des tôles. Mais, après le tournoi, les gamins et les grands frères sont allés faire campagne et coller des affiches dans les quartiers. « Ma cité ne craque pas, elle vote », rigole Sakho. Mais pourquoi pour cette équipe-là? « Parce qu’ils n’ont pas mis des Noirs et des Arabes sur leur liste pour faire genre, comme les autres candidats, qu’on ne connaît pas ici, à part madame Solange (1), elle c’est une daronne », explique Chiacap.

C’est du boulot qu’il faut

Ce Béninois d’origine, qui vit toujours dans l’appartement que sa mère avait obtenu il y a près de 40 ans, connaît les Couronneries par coeur. Il est loin d’être un enfant de choeur, « j’ai payé mes erreurs de jeunesse », assure-t-il quand on évoque les trafics de stupéfiants dans les quartiers: « Mais quand il faut parler aux petits, c’est moi qu’on invite à la réunion avec le commissaire et la mairie… »

Il balaie aussi, d’un revers de dreadlocks, les soupçons de communautarisme. Son pote est musulman, il est chrétien. Ils sont avant tout « des Poitevins des Couronneries »: « La vérité, c’est qu’on a vu partir les commerces du quartier: le pressing, la bijouterie, le magasin de vêtements, remplacés par des épiceries exotiques. Ce n’est pas ça que le quartier attend. Les jeunes qui sont en bas des tours, c’est du boulot et de l’accompagnement qu’il leur faut, pas des salons de thé à la menthe. C’est ce qu’on a dit à Léonore et à ses amis. Rien de plus. » Rien de moins.

(1) Solange Laoudjamai Baïkoua, élue sur la liste d’Anthony Brottier, est médiatrice sociale aux Couronneries.

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Note de Christine Tasin

Et une ville de plus dirigée par les écolos… qui pratique l’écriture inclusive, illégale…

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6 Comments

  1. Une bonne écolo dont je ne reconnais pas la validité du mandat . Elle ne l’est qu’à moitié élue puisque l’autre moitié est restée dans l’autre pays des double nationalisés.
    Je n’accèpte pas de me faire voler mon pays par des gens qui ont deux nationalités. C’est scandaleux!!
    Elle se fait élire en tant que femme par les barbus mais ce sera pour leur passer le relais bientôt quand le communautarisme régiera ma vie de la societe.

  2. L’article est de « Centre presse ».
    Même s’ils ont élu unE maire, comme il.elle.s disent , ils l’ont fait parce qu’elle leur parlait (sic) « à hauteur d’homme ». L’étalon reste donc masculin…
    Pure façade donc, étape purement transitoire puisqu’on a suffisamment montré que le néoféminisme n’était pas un féminisme mais constitue un « masque » permettant d’introduire un recul du modèle républicain, universaliste, au profit de communautarismes profitant à l’islam politique et susceptible d’introduire en France un régime proche de celui de l’Arabie Saoudite. C’est un féminisme de façade…
    Dans le conseil municipal, une conseillère (Samira BARRO-KONATE) issue de la « diversité » est « déléguée aux vacances pour tous »…
    https://www.poitiers.fr/c__71_272__Les_Conseilleres_municipales_et_Conseillers_municipaux_.html
    Encore un peu de démagogie pour les « quartiers ».
    Pour ma part, je ne partirai pas de vacances cette année puisque contrairement au Béninois dont la mère monopolise un logement HLM depuis 40 ans, qui a trempé dans les stupéfiants (et qui s’en vante), je ne reçois aucune aide sociale et mon salaire est complètement dépensé en fin de mois…
    Je n’en fais pas un drame !
    Et que dire des milliers de salariés qui se sont fait « sucrer » des vacances parce qu’ils étaient en confinement et ne partiront pas davantage…
    A relever aussi le taux très élevé de personnes sans emploi et non retraités sur la liste de Poitiers collectif :
    https://poitierscollectif.fr/les-candidats/
    J’ai été sans emploi mais je n’aurais jamais eu l’outrecuidance de me présenter à des mandats politiques à ce moment, malgré ma relative disponibilité alors, parce que ma priorité alors était de retrouver un emploi, d’acquérir des compétences me permettant d’occuper un jour un poste correspondant à mon profil, ma personnalité et mes savoirs.
    Vouloir régenter la vie des gens, refaire le monde, fût-ce au niveau local, sans participer à l’effort de guerre économique, cela m’aurait semblé déshonorant.

    • Je suis complètement d’accord avec vous Maxime. Toutes ces constatations , l’injustice de voir des désoeuvréscprendre des responsabilités ,politiques c’est une insulte de plus aux Français qui bossent souvent pour rien !

  3. Lisez « Le maire et les barbares » de Eve Szetfel chez Albin Michel de février 2020, et surtout prêtez le aux naîfs et abstentionnistes. Là tout est dit.

  4. Les brochettes elles étaient halal ? Surement. Ou vont-ils s’arrêter car il ne reste plus que la conversion comme étape ultime.

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