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Nous avions lancé l’idée de mettre des cocardes ( ou des fleurs ou des petits drapeaux français..) sur les monuments aux morts, devant les Mairies, devant les Préfectures… pour célébrer le 14 juillet dont Macron a décidé de nous priver mais aussi pour fêter l’anniversaire des 10 ans de l’apéro-saucisson-pinard.
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Ce mouvement de la cocarde nous était apparu comme une chose à perpétuer, un mot d’ordre pour signaler aux dirigeants dhimmis mais aussi aux Français se croyant seuls et abandonnés que nous existons et que nous ne sommes pas résignés à voir disparaître la France.
C’est pourquoi il nous a semblé utile et nécessaire de mettre sur le monument aux morts de notre ville, à mon épouse Michèle et à moi de mettre cette grande cocarde maison en évidence pour rappeler l’abominable massacre des Pieds-Noirs à Alger le 5 juillet 62.
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En ces temps de culpabilisation de l’Occident vis-à-vis des « minorités ethniques », il serait temps de reconnaître que le pouvoir gaullien a trahi, abandonné et laissé massacrer les nôtres en Algérie.
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Ce matin, je crois que c’est Alexcendre62 qui dit que rien ne changera rien, même si cela peut réconforter sa nostalgie.
Tout-à-fait d’accord, cela ne changera rien pour les personnes et leurs proches. Par contre, je persiste à croire que nous pouvons changer quelque chose, si nous le voulons. Sommes-nous naïfs, avec Michèle? C’est possible, mais, nous préférons vivre comme cela qu’avec un affront pas très bien lavé dans le coin de l’oeil, comme E. Rostand faisait dire à Cyrano de Bergerac.
Alors, nous, on y est allé!
En souhaitant être très nombreux, même si nous ne nous faisons pas d’illusions… Mais les petits ruisseaux font les grandes rivières !
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Ce n’était pas à Alger mais à Oran. Mon mari Oranais était présent et est un rescapé de cette journée sanglante. C’est un algérien qui lui a sauvé la vie alors qu’il avait une mitraillette dans le dos.
Merci à tous ceux qui se battent pour que l’Histoire retienne la grandeur des Pieds Noirs et la saloperie des falsificateurs de cette Histoire.
Deux commentaires de collègues.
De C.T.
« Ma tante et mon cousin étaient rentrés en métropole un peu plus tôt, mais mon oncle (prévenu – en langue arabe – par un de ses amis) avait pris le dernier bateau à quitter le port d’Oran…
Quant à Katz, je me souviens de son « accueil » à Bordeaux : demi-tour par principe et nez au mur ! »
D’un deuxième. : J.P.
« J’ai vécu à Oran, moins d’un an après les massacres qui m’ont été racontés par mes camarades de classe pieds noirs, étant encore en Algérie et dont (amis, connaissances, familles, harkis ) avaient été balancés dans le lac salé : ils n’ avaient du leur salut qu’au fait d’être chez eux, à de la chance, voire à des algériens aussi : j’avais onze ans et le ‘pathos’ que j’étais alors a commencé à relativiser beaucoup de choses …. Inutile de te dire que pour des gosses qui avaient connu cela et qui rentraient en France, l’écriture hexagonale des événements a suscité pour la plupart une injustice insoutenable…. deux poids deux mesures… ils me disaient même que les forces françaises n’intervenaient pas …. seuls avaient grâce à leurs yeux les légionnaires… je te dis là non pas l’histoire avec un grand H mais leurs histoires que je tiens de vive voix… alors effectivement demandons le repentir à tous les belligérants, dans toutes les guerres, sur tous les continents et déclarons un grand jour universel de flagellation du monde entier!!
Descendons TOUS dans la rue et battons notre coulpe jusqu’au sang , comme dans certains pays que ne ne citerai pas, et en même temps (connecteur à la MODE …) , pour sacrifier aux temps modernes, mettons bien évidemment un genou …. à terre …. Amicalement. »
En tout cas l’histoire que vous nous avez raconté hier est « presque » inconnue, je savais que le Gl De Gaulle n’avait pas hésité à faire tirer contre ceux qui voulaient une Algérie française et emprisonner les généraux , mais jamais entendu parler de ce défilé d’hommes de femmes et d’enfants ! C’est juste insoutenable et devrait être plus su ! en tous cas, après ce revers de Monsieur Badinter, j’espère que vous allez continuer jusqu’à être entendu ..C’est sûr que l’enjeu sera compliqué , le Gl De Gaulle étant » un messie » , .. n’empêche qu’il faut faire connaitre cet élément dramatique ..
A 10 heures, ce matin, j’ai déposé une gerbe au monument aux morts de Royan en hommage au Lieutenant Roger Degueldre; à midi ce sera un dépôt de gerbe en Mémoire du génocide d’Oran.
Merci à ceux et celles qui bravent les « interdits » pour démontrer que des hommes, des femmes sont toujours debout, non seulement pour la Mémoire, mais aussi pour une résistance à l’ennemi.