JO Paris : combien d’athlètes et d’accompagnateurs ne rentreront pas chez eux ?

C’est un phénomène récurrent. Beaucoup d’athlètes du « tiers-monde » profitent des compétitions internationales pour « changer d’air » en toute quiétude.

Quelques 10.500 athlètes issus de 206 pays sont attendus à cette olympiade.

Ils seront combien à choisir de planter leur tente place Stalingrad plutôt que de rentrer chez eux ?

Il est certain qu’on les retrouvera dans les tentes, sous les ponts, dans les villages et même devant les tribunaux, et on les croisera dans les environs de Calais.

Il ne s’agit pas seulement des athlètes eux-mêmes, mais aussi de ceux qu’on appelle les « accompagnateurs » et les spectateurs.

Il ne serait pas surprenant que les imams marocain, Hassan Iquioussen, et tunisien, Mahjoub Mahjoubi, qui ont été expulsés de France, se retrouvent avec des dossards au départ de l’épreuve du marathon.

Le Darma de l’Intérieur a-t-il une estimation du nombre de personnes qui viendront pour les JO et resteront en France ?

Les JO de Paris est une occasion en or pour les candidats à l’immigration en France. Et pour ceux qui rêvent du Royaume-Uni.

Il y a de la place pour tout le monde puisque pas moins de 329 épreuves sont programmées lors de ces jeux. Certes, les compétitions individuelles comme les épreuves sur piste, le saut hauteur, la perche, le lancer de poids, la gymnastique, etc. sont réservées aux athlètes de grande valeur, mais dans les compétitions collectives comme le foot, le hand, le volley etc. on peut y fourrer n’importe qui, une fois qu’un pays est qualifié.

On raconte que le ministre des Sports du Maroc a fait inscrire des membres de sa famille comme cuisiniers au sein de la délégation qui accompagnait l’équipe nationale lors de la coupe du monde de football de 1986 au Mexique.

Une désertion des athlètes des JO de Paris, des accompagnateurs et des spectateurs ne pourra que réjouir nos dirigeants. Plus il en restera en France, plus les autorités du pays, le Macron et son Darma en tête, seront ravis. Mais c’est le Mélenchon qui sera le plus ravi de tous. Il a besoin de plus de racailles pour 2027.

Tant le Macron que le Mélenchon voudraient bien organiser des olympiades tous les mois.

Il est vrai que les « restes », résultant des JO, représenteront une « quantité infime » par rapport aux hordes qui se déversent quotidiennement sur la France à partir de l’Italie.

Ces « restes », qui se volatiliseront dans le vaste espace de la bien-accueillante terre de France, seront appelés plus tard, une fois « régularisés (ce qui est inéluctable), « les Français post-JO de Paris » ou les « Enfants de Dame Hidalgo ». Et ils seront privilégiés.

Les participants maghrébins, africains, arabes, asiatiques et latino-américains ont souvent profité de compétitions sportives internationales pour s’évanouir dans la nature.

Les exemples sont légion. Certaines désertions sont loufoques :

En août 2004, une équipe de 23 personnes du Sri Lanka arrive en Bavière en Allemagne pour participer à un tournoi de handball. Elle se faisait passer pour la sélection nationale de handball du Sri Lanka. L’équipe ne va pas tarder à se volatiliser en laissant un simple mot : « On aime l’Allemagne. Merci pour tout ». Le gouvernement du Sri Lanka réagit vite à cette annonce de défection de son équipe dite nationale de handball en faisant part de son étonnement : le pays n’a ni fédération ni même club de handball…

Les compétitions internationales sportives sont propices à toutes sortes de marchandages dans les pays du « tiers-monde ».

Moyennant un petit bakchich, on peut se faire enrôler dans une équipe, comme joueur ou comme accompagnateur, et voyager aux frais de la princesse. Et on peut s’installer dans le pays d’accueil. Pas besoin de se risquer dans des embarcations qui ne tiennent pas la route. Et le visa est tout ce qu’il y a de légal.

Au diable les médailles, vive la CAF. Vive Dame Hidalgo.

Messin’Issa

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