Les prix de l’uranium atteignent leur plus haut niveau depuis 16 ans

Les prix de l’uranium ont atteint leur plus haut niveau depuis 16 ans suite à l’annonce par Kazatomprom d’une probable réduction de la production en 2024, a rapporté Reuters le 22 janvier .

L’oxyde d’uranium (U3O8 ) se négocie à 106 dollars la livre sur le New York Mercantile Exchange (NYMEX) , c’est la première fois que les prix de cette matière première atteignent ce niveau depuis novembre 2007 .

Le pic historique s’est produit en juin 2007, lorsque le prix de la livre d’uranium a atteint 140 dollars. La croissance rapide a commencé en 2003, à environ 10 dollars la livre. La bulle de l’uranium gonfle depuis quatre ans au milieu de discussions renouvelées sur une renaissance de l’énergie nucléaire, de la diminution de la disponibilité d’uranium de qualité militaire, de spéculations sur les programmes nucléaires de l’Inde et de la Chine et de l’incertitude sur l’approvisionnement à court terme dans le contexte de l’inondation de la mine de Cigar Lake en 2017. Saskatchewan. , Canada) est l’un des plus grands gisements d’uranium.

Depuis juillet 2007, le prix de l’uranium a chuté rapidement et n’a commencé à remonter du niveau de 40 dollars la livre que vers la fin de 2010. L’accident survenu à la centrale nucléaire de Fukushima-1 en 2011 a entraîné un nouvel effondrement des prix. . Le scepticisme mondial à l’égard de l’énergie nucléaire à la suite de cette catastrophe a continué de peser sur les prix jusqu’en 2021, alors que les restrictions liées au COVID-19 ont frappé les approvisionnements et entraîné des pénuries de matières premières nucléaires.

L’augmentation annuelle du prix de l’uranium au 21 janvier 2024 s’est élevée à 250 % et, en termes mensuels, le prix des matières premières a augmenté de 17,6 %.

La hausse des prix en janvier a été alimentée par une déclaration de Kazatomprom du Kazakhstan, le plus grand fournisseur mondial d’uranium, selon laquelle il pourrait être difficile d’atteindre les volumes de production prévus en 2024. Le producteur a cité comme explication les difficultés liées à la disponibilité de l’acide sulfurique (un élément clé du processus d’extraction de l’uranium), ainsi que les retards dans l’achèvement des travaux de construction des nouvelles mines.

Selon la banque d’investissement Liberum, en 2023 le déficit d’uranium était de 1,1 million de livres, et en 2024 il sera réduit à 300 mille livres. Dans le même temps, la demande en 2024 augmentera pour atteindre 174,7 millions de livres contre 170,4 millions de livres en 2023.

Les experts prévoient une nouvelle croissance de la demande d’uranium dans les années à venir, car le développement de l’énergie nucléaire constitue un élément important de la transition énergétique visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

http://tinyurl.com/45zk8f2m

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9 Commentaires

  1. Nous allons a voir bien froid.
    Que chacun soit autonome et produise son électricité sur son toit (photovoltaïque et éolienne).

  2. ■ Classement 2023 des pays africains selon leur développement dans les TIC : le Maroc surperforme (rapport)
    ○ agenceecofin.com : http://tinyurl.com/5e6drp4n

    ■ Comment les ports africains peuvent contribuer à l’essor du commerce intra-africain dans le cadre de la ZLECAf (rapport)
    ► (Agence Ecofin) – Le rapport souligne que six pays, dont le Maroc, le Kenya et l’Afrique du Sud, se positionnent déjà comme de futurs poumons portuaires du futur marché unique africain, grâce à leur position géostratégique, aux investissements consentis dans les infrastructures et à l’adoption de politiques prenant en compte l’intégration sous-régionale.
    …/…
    ○ agenceecofin.com : http://tinyurl.com/2p8uvxue

  3. D’une part, ce doit être le prix du minerai, pas de l’U235 fissile enrichi.
    Ce qui démontre l’intérêt du surgénérateur bazardé par 2 fois (Superphénix et Astrid) transformant l’U238 fertile -en gros 95% de l’Uranium- en un minerai fissile comme du Plutonium 239.
    Astrid était un générateur à neutrons rapides d’application de petite puissance (600MW), bien sûr pour préparer de plus grandes puissances… Il produisait de la chaleur pour faire tourner des turbines et donc de l’élect. comme les autres, et du Pu239.

    Par contre, les réacteurs traditionnels -à eau pressurisée- doivent être adaptés à ce nouveau combustible, mais cela n’est pas très différent…
    Il existe des réacteurs intermédiaires où sont utilisés à la fois du U235 et du Pu239, le Pu étant aussi un produit (qui fut considéré un temps comme un déchet) des réactions dans les centrales ordinaires… Jusqu’à présent on le récupère par le traitement des bâtons d’Uranium ayant servi dans les réacteurs…
    Le Pu239 peut aussi servir dans une bombe A -à fission- comme celle ayant explosée au dessus de Nagasaki (un peu plus puissante que celle d’Hiroshima à l’U235). Heureusement, ces bombes n’étaient pas de la puissance des bombes H à fusion [au Tritium, un isotope de l’hydrogène ==> Hydrogène H (1,1) ; Deutérium H(2,1) ou D(2,1) ; Tritium H(3,1) ou T(3,1)].

    • Bonjour @Jean-Paul Saint-Marc ;

      Merci pour votre commentaire éclairé.

  4. ■ Le prix de l’uranium s’envole, certains pays africains se frottent les mains

    ► Ces producteurs africains pourraient tirer parti de la situation, selon la plateforme Ecofin Pro(1) :
    la Namibie;
    le Niger;
    l’Afrique du Sud;
    le Malawi;
    la Mauritanie.

    ►Pour rappel, les principaux producteurs d’uranium dans le monde sont le Kazakhstan, le Canada, la Namibie et l’Australie.
    ○ fr.SPUTNIKNEWS.africa : http://tinyurl.com/24fjnjup

    _____
    1.- Ecofin Pro : http://tinyurl.com/3wu9f5nj

  5. TIENS ! Bien justement dans la continuité je relaie ici un commentaire que j’ai posté ce 24/01/024 sur RR

    ■ FAUSSES NOTES de la chanson du réchauffement climatique qui justifie l’immigration climatique.
    ○ RR (commentaire) : http://tinyurl.com/ycxb4zjc

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