Agathe Aems traverse la France des années 1960 en auto-stop, ici avec Bernard Blier, au volant de sa “Deuche”…
Octobre 2023 : la Citroën 2CV fête ses 75 ans !
La 2 CV, la « Deux-pattes », la « Deuche », c’était la France !
Quatre roues sous un parapluie
Comment ne pas craquer face à elle ?
Si elle cette silhouette amusante, ce nez plongeant et ces yeux de grenouille ne faisait pas l’unanimité à l’époque sur le plan du design (les concurrentes étaient bien plus conservatrices), elle séduisait les derniers réfractaires une fois passés à son bord. Car dans son cahier des charges, la 2CV devait « pouvoir passer dans les plus mauvais chemins et […] avoir un confort irréprochable pour que les paniers d’œufs transportés à l’arrière restent intacts. »
C’est ce qui explique une autre de ses spécificités : son amortissement révolutionnaire ! Elle introduisait d’innovantes suspensions à batteurs, couplés plus tard à des amortisseurs horizontaux. Ainsi lotie, la 2CV pouvait être secouée dans tous les sens, mais offrait un confort de reine sur chaque chemin ! Mignonne, ingénieuse, elle fut produite à plus de 5 millions d’exemplaires jusqu’en…1990 !
https://2cv-legende.com/histoire-de-la-2cv
Voir sur RR : Les petites souris de l’Oncle John
Quand la France était encore française, il n’y a pas si longtemps.
“Les petits matins” (1962)
Réalisation Jacqueline Audry, avec Bernard Blier
Synopsis :
Les tribulations d’une fille de douaniers belges qui a gagne un séjour de quinze jours sur la Cote d’Azur, et part en auto-stop, nantie pour tout bagage d’un solide aplomb…
Charmant petit film.
Un régal pour ceux qui aiment les acteurs et s’amusent à reconnaître : une galerie de quelques grand(e)s du ciné français !
- Agathe Aems : Agathe, la jeune auto-stoppeuse belge.
- Arletty : Gabrielle, maîtresse de Rameau et patronne de l’hôtel.
- Gilbert Bécaud : le pilote d’Air France, en Ford Thunderbird.
- Francis Blanche : le douanier belge.
- Bernard Blier : M. Rameau, le provincial en 2 CV Citroën.
- Pierre Brasseur : Achille Pipermint, l’homme d’affaires radin à Orly.
- Jean-Claude Brialy : Jean-Claude, le marchand de brosses en 4CV Renault.
- Darry Cowl : le journaliste sportif au parapluie.
- Fernand Gravey : l’homme à la limousine anglaise, une Bentley Mark VI.
- Daniel Gélin : le comédien en coupé Simca Aronde, qui répète Cyrano.
- Robert Hossein : Édouard, le psychopathe en Chevrolet Corvette.
- Michel Le Royer : le champion de tennis en Fiat 120 cabriolet.
- Pierre Mondy : André, le manager de Bobby, en Fiat 508 Ballila de 1933.
- Noël-Noël : le baron conduisant sa calèche.
- Andréa Parisy : l’auto-stoppeuse qui flirte avec le champion de tennis.
- François Périer : l’homme de 40 ans en Cadillac Eldorado cabriolet de 1950.
- Claude Rich : l’homme de 30 ans.
- Lino Ventura : Paul, le chauffeur de car Citroën.
Plein d’acteurs, donc, pour accompagner le périple d’Agathe vers le Sud où elle s’arrêtera à Cassis,
Le voyage est assez lent pour qu’on reconnaisse paysages et villes traversées, du Nord au Midi.
Un bon moment sans aucune importance et c’est tout ce qu’on demande en ce moment pour penser un peu à autre chose, entre les sales coups de Macron et les attaques de l’islam.
Extrait :
Un bon moment sans aucune
Le film en ligne, en entier :
La 2 CV au cinéma…
La célèbre scène dans le film « Le Corniaud »
Date de sortie : Mars 1965
Réalisé par Gérard Oury
Avec Bourvil, Louis De Funès, Venantino Venantini.
La Deuche de Sœur Clotilde
Ce film fait partie de la Saga Le Gendarme
Date de sortie : 06 Octobre 1982
Réalisé par Jean Girault, Tony Aboyantz, avec Louis De Funès, Michel Galabru
« Le Tracassin » 1961, Avec Bourvil, Pierrette Bruno, Armand Mestral
« Rien que pour vos yeux », Roger Moore et Carole Bouquet (1981)
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Ceux qui n’ont pas vécu cet époque ne savent pas ce qu’est la liberté, je peux comparer car c’est du vécu et dire que c’était mieux avant.
Le charme de ces vieilleries, bien dépassées aujourd’hui, en si peu de temps !
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La voiture de ma mère. Elle ne voulait conduire qu’une 2cv. Étant le petit dernier d’une famille de 3 enfants, la place du milieu de la banquette arrière m’était systématiquement dévolue. Seulement la banquette avait une barre au milieu et j’avais des fesses maigres. Alors la deudeuche qui ramait dans les côtes et qui faisait des bouchons sur la route très peu pour moi. C’était juste une voiture increvable et très économique.
J’adore Blier, de Funès et cie , bref tous ces bons acteurs avec leurs accents respectifs et cette France d’antan.
J’en ai vu une il n’y a pas longtemps et elle avait l’air flambant neuve, elle est indestructible…. Manque de sécurité quand même avec les fous du volant actuels.
Et pas besoin de complications comme les ordinateurs pour la réparer, très facile pur ceux qui s’y connaissaient en mécanique.
Pour avoir conduit cette deudeuch version camionnette à des fins professionnelles (dépannage Radio-tv), je peux affirmer sans aucun complexe, n’avoir aucune nostalgie de cette guimbarde qui intéresse sans doute que ceux qui ne l’ont jamais “pilotée”, les autres sont sans doute masochistes!
Je suis assez d’accord avec vous. De plus, pas si économique que ça. Un bon 6 litres aux 100 pour mon modèle Dolly de 1986 acheté neuf à l’époque.
@jean pierre. Par rapport aux 10 ou 12L/100 des autres voitures de l’époque ça restait une voiture économique avec très peu d’entretien. C’était d’ailleurs son seul charme avec la capote débâchable alors que les climatisations n’existaient pour ainsi dire sur aucun véhicule et je rajoute sa tenue de route hors du commun jamais encore egalé. Renverser une deudeuche il fallait vraiment le faire exprès.
aujourd’ hui, on voudrait nous faire croire que l’ électrique c’ est bien
Exact ! Ma 1ère voiture fut une 204 Peugeot, indestructible tout comme les anciennes Mercedes 4L et 2CV !