« À droite, toute ! » Comme le garde des Sceaux, voilà que le Maire de Marseille se droitise !!!

Après Éric Dupont-Moretti qui, comme un vulgaire « très à droite » -c’est-à-dire, moi-même en août-, « s’est payé » le Syndicat de la Magistrature, voilà qu’un autre gauchisant, le « socialo éh colo! » de Marseille Benoît Payan, évoque -lui à mots couverts- ce que nous suggérons depuis également un mois : allons dénicher les chefs du trafic de drogue à… l’étranger !

Ce jeudi sur RTL, chez Yves Calvi, Benoît Payan, maire PS de Marseille, maire que certains Marseillais qualifient de maire de substitution à La Verte Michèle Rubirola (voir encadré)… Donc Benoît Payan n’y est pas allé par quatre chemins pour exposer ses idées sur la lutte contre les trafics de drogue : en quelques mots, ceux qui organisent le trafic international de la drogue doivent être poursuivis jusque… chez eux !
À croire qu’il avait lu ce que nous avons développé il y a un mois -et, coïncidence, le matin même de son intervention sur RTL, ce 14 septembre !- sur les possibilités qu’a le Chef d’État de donner des ordres à certains militaires afin de supprimer la possibilité qu’ont certains « caïds » mondiaux de la drogue d’envahir notre pays avec leurs saletés. Certes Benoît Payan n’est pas aussi radical que nous mais il demande que cette lutte soit… internationale !
Pour lui, les victimes de tueurs à gages dans sa ville, « ce ne sont ni des faits divers, ni de simples assassinats classiques. » Car « il y a à Marseille un problème avec les narcotrafiquants qui sont de dimensions internationales et Marseille devient, et depuis longtemps, la plaque tournante du narcotrafic. »

Et que faut-il, selon lui, pour s’attaquer au trafic de drogues sur notre territoire ?
« Il faut que l’état considère qu’on ne peut pas rester dans une situation classique et normale… Bien sûr qu’il y a l’envoi de policiers et Gérald Darmatin, même si je ne partage pas avec lui les idées politiques, le fait ! »

Mais, selon lui qui est pourtant socialo-écolo, « il faut aller plus loin ! » Attention, Jean-Marie Le Pen, vous allez être bientôt débordé sur votre droite par Benoît Payan devenu impayant… euh, impayable !

Lisez la suite « payanesque » jusqu’où « il faut aller plus loin ! »
Sans une once d’hésitation, le Maire de la cité phocéenne insiste :
« J’avais proposé, en provoquant l’ire d’un certain nombre de personnes… » (certainement, des « copains » de gauche !) « une juridiction spécialisée qui prenne en charge cette question-là. Non pas qu’il faille surajouter une législation, non pas qu’il faille à nouveau légiférer mais il faut des moyens pour le parquet parce qu’il faut les mettre en prison ! »

Non, non, me vous méprenez pas, ceux qu’il faut mettre en prison, ce ne sont pas les juges du parquet mais, bien, les trafiquants de drogue ! Oui, M. Payan tourne le dos au merveilleux passé remontant à… mai 68 et ses relents de sniffettes et de picouses si apaisantes, si indispensables pour les longues soirées d’hiver mais surtout les longues journées d’été à Woodstock en août 69 -oui, l’année érotique de Jane Birkin et Serge Gainsbourg !-. Ah, les « 2000 », ces jeunes de gauche du XXIe ! Ils n’ont plus aucun respect pour les anciens qui leur ont ouvert les si délassants chemins menant aux si doux bienfaits des drogues dont certaines sont curieusement qualifiées de « douces » ! Comment de tels poisons peuvent-ils être « doux » sinon pour les matelas des narcotrafiquants !

Et à qui fait appel ce « p’tit jeunot » qu’est Benoît Payan pour régler ce danger de la drogue ? Je vous le donne en MILLE, que dis-je, en un MILLION, et encore, en -comme au loto !- en CENT MILLIONS !
M. Payan demande l’intervention de… (veuillez m’en excuser mais je relis mes notes afin de ne pas dire de bêtise !… Non, c’est bien cela) M. Payan demande non seulement l’intervention mais aussi le renforcement de la… POLICE ! À la Fête de l’Huma, il va avoir droit à une table ronde « Spéciale déclarations de Benoît Payan ». Sans compter la prose de Mélenchon qui va le classer dans la catégorie « Fachosphère » ! D’autant que dans sa phrase, Benoît, benoitement, félicite les… policiers pour leur… travail (!) :« Il faut des moyens en police judiciaire qui fait bien son travail mais ils ne sont pas assez nombreux ! »

Souhaiter encore plus de policiers, mais est-ce possible dans la bouche d’un homme de gauche !
Et, lui le mondialiste, voilà qu’il préconise d’aller enquêter sur les réseaux à l’étranger pour… « traquer les trafiquants » ! Oui, M. Payan aimerait que les forces de police puissent « remonter les réseaux mafieux parce que les chefs, ils ne sont pas à Marseille ! » En effet, selon lui, « à Marseille, on pourra s’amuser tous les jours à couper une tentacule de la pieuvre, il faut lui couper la tête ! »
Et comme, il le dit si justement, « la tête, elle n’est plus à Marseille ! » Les responsables, « il faut aller les chercher là où ils sont et les traquer là où ils sont ! »
Et puisqu’il s’agit d’une traque à travers toute la planète : « Il faut y mettre des moyens internationaux ! » Car « ils sont à l’étranger, ils se cachent à l’étranger, ils vivent bien à l’étranger ! »

Il va jusqu’à regretter ce que les « gauchistes », en général, acceptent de la part du monde carcéral, selon eux si malheureux, si maltraité :
« Je sais… » -et ce qu’il ajoute est dissonant dans la bouche d’un élu de gauche puisque c’est ce que nous, à droite, regrettons depuis des décennies- « Je sais que certains, en prison même, donnent des ordres à l’étranger et continuent de semer la mort à Marseille. Alors on pourra arrêter, bien évidemment, les guetteurs, on pourra continuer de saisir du cannabis… ». En vain…
Et il encourage les autorités françaises donc M. Macron, comme, nous, à droite le faisons depuis une éternité :
« Il appartient à la France de travailler très fortement avec Interpol sur ces questions, à amplifier les relations avec les pays dans lesquels se trouvent les têtes de réseaux. »
Nous, nous allions un peu plus loin, le mois dernier, en préconisant soit l’envoi sur place de personnels d’élite français pour rayer de la carte quelques caïds, ce qui ferait réfléchir leurs adjoints voulant les remplacer… Ou, à l’image de grands criminels tels le nazi Klaus Barbie et le terroriste islamiste Carlos… (voir notre publication du 24 août 2023 : « Nîmes, c’était les tireurs qui étaient au mauvais endroit, pas Fayed ! Eliminons-les ! »)  grâce au laisser-faire, contre quelques « avantages » fournis par la France, des États où ils vivaient, la Bolivie et le Soudan, ne pourrait-on pas renouveler de telles opérations avec les pontes des cartels de la drogue, en particulier ceux d’Amérique latine, afin de mettre ces criminels bien au chaud « chez nous » ?
Après jugement les condamnant à la perpétuité, pas une mais autant de « perpétuités » que le nombre de personnes décédées après prises de leurs drogues, ils auraient droit -sous bonne garde- à une (petite) visite et une seule avant incarcération, des beautés de la France dont ils n’auront plus jamais le bonheur de profiter !

 

Un pas de deux pour un « oui » des deux !

Benoît Payan n’est devenu maire qu’après un pas de deux ou, plus exactement, du moins si l’on en croit certains Marseillais, après une opération de connivence concoctée avant les élections municipales de juin 2020, lors de la création d’une liste commune PS-les Verts : une tête de liste PS aurait été un repoussoir, donc Benoît Payan aurait convaincu Michèle Rubirola -parce qu’elle avait plutôt le vent en poupe avec l’étiquette Europe Écologie Les Verts (EELV)- de prendre la tête de liste en lui promettant, ainsi, en cas de victoire de leur liste, de la faire élire… maire.
Ce qui fut fait le 4 juillet : la ville de Marseille vit ainsi Michèle Rubirola élue au poste de « Maire de… », oui « …de Marseille ! » Et Benoît Payan devint son Premier Maire-adjoint et donc le si envié poste de « Maire 2 » !
Mais, dès la mi-décembre (oui, le 15 décembre 2020, 5 mois et demi seulement après les élections municipales), Michèle montrait des coups de fatigue : peut-être sont-ce les préparatifs familiaux de fin d’année qui ont affolé Michèle qui ne pouvait plus être au four et aux moult mariages en mairie ! En effet, la pôvre ne supportait plus la pression due au poste de « maire de… », elle a donc demandé -et certainement supplié !- Benoît de la soulager en prenant, lui, le poste de « maire de… » car, selon elle, cela lui irait très bien ! L’a-t-elle imploré, est-elle allée, pour le supplier, jusqu’à mettre un genou à terre devant Notre Dame de la Garde, nous n’en avons pas eu confirmation. Toujours est-il que Benoît Payan finit par accepter et leurs conseillers municipaux majoritaires ont, eux aussi, accepté, sans broncher, d’élire Benoît « maire de… » !
Et lui a dû certainement supplier à son tour Michèle, toujours selon des Marseillais, d’accepter le poste de « Maire 2 » -même si, ils le savaient tous les deux, ce poste ne laissait pas beaucoup plus de temps de libre que celui de « Maire de… » : elle accepta avant même que Benoît ne mette, à son tour, genou à terre devant « La Bonne Mère » ! Ainsi, depuis mi-décembre 2020, les rôles ont été inversés entre « Maire de… » et « Premier Adjoint au Maire » que Michèle a certainement préféré modifier en « Première Ad…jointe au Maire » ?

Il y a plusieurs années, j’avais proposé, pour les scrutins municipaux…
1/ que seule la personne se présentant en tête de liste puisse -en cas de victoire de sa liste- se présenter lors de l’élection du maire. Car les électeurs votent surtout en fonction de la tête de liste et non pour le deuxième !
2/ qu’en cas de démission ou de décès de cette tête de liste après l’élection victorieuse, de nouvelles élections avec une nouvelle liste, peut-être avec comme tête de liste l’ancien « Maire 2 »-.
Cela afin d’éviter qu’un autre conseiller municipal 2e ou 3e voire dernier de la liste ne soit élu maire après démission du premier maire et ainsi éviter les magouilles. CE QUI NE VEUT PAS DIRE QU’IL Y A EU ACCORD PRÉALABLE, NI ENCORE MOINS MAGOUILLE LORS DE L’ÉLECTION DE M. PAYAN À LA MAIRIE DE MARSEILLE.
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JACQUES MARTINEZ, journaliste,  
ancien de RTL (1967-2001), l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

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9 Commentaires

  1. C’est sûr que quand on voit cette chiffe molle trôner dans le fauteuil de Maire de la seconde ville de France on prend toute la mesure du désastre !Par contre comme combinard il se défend bien malgré sa tête d’ensuqué !

  2. La partition commence à se dérouler comme prévu,la seule chose qui compte pour tout ce beau monde ce sont les élections,La France est en train de sombrer mais ces messieurs dames des partis et j’inclus tous les partis sont déjà prêts,garder le pouvoir par tous les moyens ou être admis dans le cercle.Et surtout garder le chef de toute cette racaille le minus de l’élysée.

  3. C’est bien. Ce qu’il faudrait surtout c’est les attaquer au portefeuille. Saisie des biens tant que la régularité des acquisitions n’est pas prouvée. Quelques policiers épaulant des contrôleurs fiscaux interpol (il me semble que le nom a changé) et le château de cartes pourrait s’écrouler. Punir très lourdement et financièrement les consommateurs, vérifier les réseaux sociaux qui vendent de la drogue et la livrent en scooters pizzas etc … Ils le savent mieux que moi et quand on sait on agit. Si on n’agit pas on devient complice. C’est comme pour les mosquées salafistes, s’ils ne les ferment pas c’est pour mieux déjouer les attentats en les espionnant je présume. Mais si on les fait avoir des accidents c’est mieux, plus d’attentats non-plus.

  4. Payan : ceux qui organisent le trafic international de la drogue doivent être poursuivis jusque… chez eux🤣🤣Poutine disait à propos des tchétchènes : il faut aller les butés jusque dans les chiottes . Ce qu’il a fait mais n’est pas Poutine qui veut et choupinette en est très loin

  5. Bien sûr la drogue fait des dégâts en particulier chez les jeunes,
    Je peux cependant constater quotidiennement que dans mon entourage nombreux sont ceux qui ont fumé du cannabis . Je ne pense pas être un cas particulier mais tous ou la très grande majorité ont fait des études ont travaillé n’ont pas été délinquant et à une exception près aucun n’a plongé dans une dépendance aigüe.
    Donc contrairement à certain je pense que le problème n’est heureusement pas la drogue elle même. Mais la manière dont on se la procure, notre situation sociale et émotionnelle. Beaucoup emploient l’argument des résultats de la prohibition de l’alcool aux États Unis pour essayer de trouver une autre solution. Ils ont raison.

  6. Blague marseillaise : un bar quelque part dans la cité phocéenne, un bar dans le style des années Pagnol. Une partie de cartes. Un des quatre joueurs, Fernand, annonce aux trois autres : il paraît qu’ils ont fait une saisie de drogues record chez des gens de la haute. Bouligue, qui en est à son seizième pastis et à son deuxième paquet de gauloises : Tous des drogués!

  7. Merci @antiislam et bonjour. Par contre Payant ne parle pas de virer les indésirables qui écoulent la came. En effet, impayable. Une blague marseillaise.

  8. Prise de conscience de Benoît Payan le Gauchiasse Dépressif Soja de Marseille face à la déferlante Mahométane et Racaille que subi la cité Phocéenne avec les règlements de comptes entre Trafiquants de drogue pour le marché de la drogue avec l’épisode de la mort de Socayna qui je pense provoque un électrochoc pour Payan et cie vu le bordel qui a à Marseille qui ressemble beaucoup à Bogota en Colombie ou encore Rio de Janeiro au Brésil !

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