« Vincent, François, Paul et les Autres », c’est le temps qui passe, une mélancolie extrême, les hommes et les femmes : « la présence (ou l’absence) des femmes est primordiale, renvoyant aux personnages masculins tour à tour leur lâcheté, leur bêtise, leur fragilité et leur violence ».
« Vincent, François, Paul et les Autres », c’est une époque. Trois prénoms qui sont peu à peu grand-remplacés dans la terrible « transition démographique » de l’immigration de peuplement.
Alain Finkielkraut s’exprimant cette semaine sur Darmanin et les émeutes communautaires:
« Darmanin signe, sans même s’en apercevoir, l’acte de décès de la France de Claude Sautet ».
Alain Finkielkraut : « Après les émeutes, si on veut rester fréquentable, il ne faut surtout pas dire ce qu’on voit »
(…)
«Il y a eu beaucoup de Kevin et de Matteo», a déclaré Gérald Darmanin, récusant «l’explication seulement identitaire des émeutes urbaines». Que vous inspire cette saillie?
Cette saillie, comme vous dites, rappelle les propos du ministre de l’Intérieur après les incidents du Stade de France lors du match Liverpool-Real Madrid. Kevin et Matteo sont les dignes successeurs des supporteurs anglais, et nous sommes, une fois encore, transportés dans une réalité parallèle.
Avec ces deux prénoms, en outre, Gérald Darmanin signe, sans même s’en apercevoir, l’acte de décès de la France de Claude Sautet.
Ce ne sont plus Vincent, François, Paul, Pierre ou Jacques qui viennent spontanément à l’idée. Entre islamisation et mondialisation, notre société saute à pieds joints dans l’ère postnationale.
Alain Finkielkraut
Trois ans après Max et les ferrailleurs, Claude Sautet adapte à nouveau un roman de Claude Néron (La Grande marrade, éditions Grasset, 1965), s’adjoignant les services de l’auteur lui-même et de Jean-Loup Dabadie pour écrire un scénario finalement assez éloigné du livre.
Devenu un sommet du film de groupe, Vincent, François, Paul… et les autres saisit une bande de copains pris dans les tourments de la cinquantaine, quand la vie commence à s’effilocher…la suite de cette belle critique ici.
Extraits
38 photos sur la musique de Philippe Sarde :
5,886 total views, 1 views today
Chroniques douce-amère d’une époque, qui semble si lointaine aujourd’hui.
Un gars, prénomme Moussa, ne va pas dénoncer ses cousins Mohamed et Salah (Malek). C’est l’évidence.
Et pour une fois qu’il y a un Emile, pshhiittt envolé ce petit Ange !
Quelle triste france survolée par la Connerie des français si niais, cons et aveugles !
Pourtant, j’ai constaté, que beaucoup reviennent aux anciens prénoms pour leurs enfants.
Oui, je l’ai constaté aussi. Espérons qu’il y en ait de plus en plus.
voir notre pays mourir sous nos yeux, être démoli par les protégés des collbos : qui l’eut crû à l’époque de vincent, françois etc.. quand la france était encore notre patrie où il faisait bon vivre et voir ce merveilleux film
Exact, je n’aurai pus y croire. D’ailleurs, j’aurai, en même temps ( hahaha) préparé mes valises au cas où ce fut vrai.
A 77 ans , de la même année que Jane Birkin , si vous saviez comme ,j’ai mal à MA FRANCE .
Je ne vais même plus au monument aux morts le 8 Mai , ni le 11 Novembre ( Dans le temps nous faisions 160 km à vélo le 11 Nov pour aller à RETHONDES , époque où le climat était beaucoup froid , venteux et humide ).
Car le discours de la maire et le message de lecornu , ministre des anciens combattants, m ‘indisposent avec leur » vivre ensemble » et Cie .
«Il y a eu beaucoup de Kevin et de Matteo», a déclaré Gérald Darmanin, récusant «l’explication seulement identitaire des émeutes urbaines». Que vous inspire cette saillie? » : Qu’il y a désormais trop de Moussa parmi les François et que c’est pour ça que nous sommes malheureux, et une espèce en voie de disparition.
De beaux prénoms, des histoires qui collent à la réalité, des amitiés fortes. Le cinéma que j’aimais. Ma France, où es-tu?
Bonjour,
Merci Jules pour toute cette nostalgie.
C’est un film que je n’ai pas vu et je le regarderai …
Vincent, François, Paul et les autres a été un très grand succès du cinéma français et de Claude Sautet en 1974 à l’époque où le cinéma français était très créative mais les prénoms Vincent, François, Paul,Hugo, Clément, Mathieu et autres existeront toujours malgré la présence des prénoms maghrebins et Africains dans un contexte aujourd’hui de Grand Remplacement !