Verdun, on ne passe pas !

 

Bon 11 novembre à tous !

Voilà maintenant plus d’un siècle que nos aïeux ont défendu notre patrie face à l’aigle germanique. Certains y ont laissé leur vie et nous commémorons leur sacrifice chaque 11 novembre. Gloire à ces hommes et vive la France !

Vive la France et fiers d’être français ! France éternelle.

 

Verdun ! On ne passe pas (ou Verdun, on ne passe pas !) est un chant patriotique français écrit en 1916 par Eugène Joullot1 et Jack Cazol sur une musique de René Mercier. Il a été interprété par plusieurs artistes de l’époque, tels que Adolphe Bérard, Jules Wolf ou encore Gustave Botiaux.

Paroles :

Un aigle noir a plané sur la ville
Il a juré d’être victorieux
De tous côtés, les corbeaux se faufilent
Dans les sillons et dans les chemins creux

Mais tout à coup, le coq gaulois claironne
“Cocorico, debout petits soldats”
Le soleil luit, partout le canon tonne
Jeunes héros, voici le grand combat

Et Verdun, la victorieuse
Pousse un cri que portent là-bas
Les échos des bords de la Meuse
Halte là, on ne passe pas

Plus de morgue, plus d’arrogance
Fuyez barbares et laquais
C’est ici la porte de France
Et vous ne passerez jamais

Les ennemis s’avancent avec rage
Énorme flot d’un vivant océan
Semant la mort partout sur son passage
Ivres de bruit, de carnage et de sang

Ils vont passer quand, relevant la tête
Un officier dans un suprême effort
Quoique mourant, crie “à la baïonnette
Hardi les gars, debout, debout les morts”

Et Verdun, la victorieuse
Pousse un cri que portent là-bas
Les échos des bords de la Meuse
Halte là, on ne passe pas

Plus de morgue, plus d’arrogance
Fuyez barbares et laquais
C’est ici la porte de France
Et vous ne passerez jamais

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9 Commentaires

  1. Mon cœur se serre quand je pense à tous ces petits gars de France envoyés à l’abattoir pour rien.
    Pour rien car on n’en a tiré aucune leçon dans les années 30.
    Pour rien car on n’en tire toujours aucune leçon de nos jours, le péril barbare frappe à la porte, et on n’oppose comme résistance qu’une molle négociation renonciatrice.

    • Bonjour,
      ” Tous ces petits gars morts pour rien…”
      Pour recommencer 20 ans plus tard et , 75 ans après, alors que l’Allemagne a été battue deux fois, la retrouver triomphante aux commandes de l’ U.E.
      Oui, ils sont bien morts pour rien.
      Quand on est vieux nôtre coeur oublie moins facilement….

    • Ils sont quand même un peu responsables : une majorité des anciens combattants était devenue pacifistes et ont beaucoup voté pour le Front Populaire en 1936, à l’heure où Hitler avait réoccupé la Rhénanie.

  2. “”””””””””””

    En souvenir de la croix du grand rabbin Bloch, par Haïm Korsia

    Son message de respect de la foi de celui qui ne prie pas comme nous, mais adresse sa prière au même Dieu, son rappel de ce qu’est la force du creuset français nous sont plus que jamais nécessaires.

    Le 29 août 1914, à Sa-sur-Meurthe, dans les Vosges, le front est incertain. Une pluie d’obus s’abat sur les soldats et nombre d’entre eux sont frappés.
    C’est là que se trouve le grand rabbin Abraham Bloch, aumônier israélite. Né à Paris en 1859, d’abord rabbin de Remiremont (Vosges), puis grand rabbin d’Alger et ensuite de Lyon, il s’engage dans l’aumônerie aux armées pour défendre la mère patrie. Il est célèbre pour porter la soutane au point que ses “collègues” prêtres craignent des “confusions fâcheuses”, selon le mot du chanoine Pradel.
    Ce 29 août, un soldat tombe, mortellement touché, et voit le grand rabbin. Il le prend pour un prêtre catholique, et lui demande un crucifix. Pour répondre à l’ultime désir du soldat, le grand rabbin Bloch court chercher l’objet de culte et le présente au moribond. C’est alors qu’un nouvel obus les frappe tous deux et les réunit dans la même mort, assistés du Père jésuite Jamin. Maurice Barrès, dans son livre Les Diverses Familles spirituelles de France, en parle comme d’un acte “plein de tendresse humaine”.
    Une stèle honore ce geste extrême de fraternité, à 6 kilomètres de Saint-Dié dans les Vosges ; une plaque à la mémoire du grand rabbin Bloch dit tout simplement : “Ici, le 29 août 1914, le grand rabbin Abraham Bloch, aumônier aux armées françaises, a été tué, après avoir porté la croix du Christ, à un soldat catholique mourant. Inauguré le 2 septembre 1934 par M. G. Rivollet, ministre des pensions.”
    Une autre plaque à la mémoire du grand rabbin Bloch est apposée à l’entrée du séminaire israélite de France, comme pour dire à tous les futurs rabbins qu’ils seront au service de tous, par-delà leur communauté, car tous sont frères.
    Mais le nom du grand rabbin Bloch figure également en tête de liste du monument dédié aux morts de la première guerre mondiale membres de la communauté juive de Lyon, monument qui a été récemment profané. Plus que des noms sur une stèle ou des signes sur des pierres tombales, ce qui est insupportable pour les racistes et les intégristes, c’est la fraternité et le respect que ces monuments proclament. L’outrage fait à Douaumont il y a quelques mois exprimait le même dépit devant le sacrifice de ces juifs qui devinrent français par le sang versé””””””””””””””””””

    respect ému a ces deux frères humains morts pour la France,il y a 100 ANS

    • C’est ça la fraternité dans la Nation, quelle soit la religion. Le respect de la religion de l’autre et le respect de l’autre dans son humanité.
      On est à dix mille lieues du dogme de l’intolérance sanguinaire.

  3. Hommage à ces 1,6 millions de tués et plus de 4 millions de blessés parmi les jeunes Français. Deux oncles de ma mère, deux frères âgés de 17 et 19 ans y ont laissé leur peau, un à Verdun, l’autre à Gallipoli. Ils faisaient partie des régiments de zouaves enrôlés en Algérie.

    Un hommage particulier à Emile Driant, militaire à la retraite devenu député qui a remis l’uniforme pour aller se battre à Verdun à l’âge de 60 ans et y mourir à la tête de ses bataillons de chasseurs. Un exemple de ce qu’est le véritable engagement patriotique lorsque l’on est député. Pas sûr que nos politiques actuels soient capables d’un tel sacrifice.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Driant

  4. En moins de cent ans ‘ Verdun, on ne passe pas ! ‘ est devenu : Venez les envahisseurs !
    Ici, on vous offre tout : logement, enseignement scolaire, prise en charge totale des soins, transports en commun dans les grandes villes, RSA, nourriture distribuée par les collabos et en prime : l’argent de la CAF pour faciliter votre reproduction.
    Vous ne serez pas dépaysés puisqu’ici se trouvent mosquées, écoles coraniques et boucheries hallal,
    En prime, nous vous offrons la nationalité française. Certes, vous méprisez ce pays mais ainsi, vous pourrez voter contre les nationaux et au titre du regroupement familial, faire venir tous vos proches.

  5. A mes grand-peres et grand-oncles morts ou mutiles pour la mere-patrie, la France et le peuple Francais. A tous les combattants de la Grande Guerre et a leurs familles, que D*** et leurs concitoyens protegent leur sepulture menacees elles aussi par l’effacement cynique de la memoire et le Grand Remplacement!
    Merci pour ce bel hommage, si emouvant!

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