Illustration : Umpah-Pah et son ami Hubert de la Pâte feuilletée… Umpah-Pah est le premier personnage créé par Uderzo et Goscinny en 1951
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Il est mort le poète, il est parti rejoindre son compère Goscinny. Mais ils ne nous laissent pas seuls, leur oeuvre demeure, magique.
Et oui, Goscinny-Uderzo, ça évoque avant tout Astérix et Obélix, le chaudron magique, les pittoresques habitants du dernier village gaulois, le rire, les bagarres homériques, les festins et la défense quoi qu’il arrive de son village. Astérix et Obélix ont fait le tour du monde, mais ils se sont bien gardés de ramener et d’imposer dans leur village les coutumes d’ailleurs… Des irréductibles Gaulois, comme ceux que hait Macron
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Au-delà du talent de dessinateur et d’écrivain des deux amis, leur génie a été est (ils sont devenus immortels) d’avoir su créer des êtres à la fois à notre image, avec nos défauts, nos peurs, nos ridicules, nos plaisirs dont celui de vivre et manger ensemble, de chanter (même faux) ensemble (pas de conflit de civilisation dans leur village, pas de tarées manifestant pour le clito et pour Greta)… et en même temps de vrais héros, immortels, capables d’abnégation, d’endurance.. et qui gagnent à tous les coups. Bref, le modèle classique du héros, depuis le début du monde, avant que des dégénérés ne nous parlent de anti-héros, de roman moderne où l’on s’emmerde (pendant des centaines de pages à suivre un petit monsieur qui monte dans un train, qui sort ses lunettes, qui regarde ses voisins… bref des gens à qui il n’arrive rien, qui s’emmerdent et nous emmerdent. C’était avant que des dégénérées ne parlent de Tariq Ramadan ou des frères Kouachi comme si c’était des héros…
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Pas de ça chez Uderzo (et Goscinny… comment les dissocier, bien qu’ils nous aient quittés en ordre dispersés ? ). Que non. De l’action, de l’épaisseur, de l’humour, de l’excès (merci la potion magique), des ennemis qui volent dans les airs et sont bêtes comme les pieds et en même temps une inaltérable bonne humeur, une inaltérable gentillesse, un inaltérable amour de la vie.
Merci Albert (qui sait que Uderzo se prénommait Albert ?) pour les moments de bonheur que tu nous as donnés, pour avoir contribué à nous faire, nous et nos descendants, à nous aider à comprendre la différence entre le bien et le mal, entre le beau et le laid, à aimer la vie, malgré tout.
Foin des Macroniens constipés ou avec un balai dans le cul pour nous rééduquer, incultes et sinistres qu’ils sont.
Uderzo et Goscinny ne pensaient qu’à nous distraire, à nous plaire… et ils nous plaisaient parce qu’ils nous présentaient une vision du monde enthousiasmante. Tout simplement.
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Quand j’étais petits, je devais avoir 10 ou 11 an , le curé de notre coin organisa une kermesse où on devait se costumer en personnages de bandes dessinées . Parmi ma bande j’étais le plus petit et mes copains un peu plus âgés décidèrent de me faire gagner le concours et se mobilisèrent pour me transformer en Astérix . Je gagnais le concours contre un de mes camarades que je n’appréciais pas plus que ça,qui, lui ,était en consul romain.Je crois que c’était Bonusmalus .
On me remis à cette occasion une médaille et surtout une BD d’Astérix: Astérix, le Tour de Gaule !!!
Un scandale typiquement français concernant Goscinny et Uderzo: ils n’ont jamais reçu le prix de la BD du festival d’Angoulême. Certainement trop franchouillards aux yeux des gauchos qui régentent ce festival depuis le début..
Les mêmes qui méprisaient de Funès ou Belmondo.
Bon, me direz-vous, ces talents n’avaient pas besoin de la reconnaissance des intellos de gauche. Leur immense popularité faisait fi de la bénédiction des milieux autorisés chers à Coluche.
» Astérix et Obélix » est ma BD préférée, jusqu’à la mort de Goscinny en 1977. Ces livres ont bercé ma jeunesse. Grâce au talent de Goscinny et Uderzo, j’ai découvert les calembours, l’humour, l’histoire et des peuples antiques méconnus par un gamin de 8 ans ( les Goths, les Helvètes, les Numides, par exemple), même si tout ne relevait pas de l’exactitude historique. Ces épopées étaient de vrais films d’aventure grâce auxquels notre esprit voyageait et s’enrichissait de dialogues taillés comme un diamant.
Maintenant, sous l’illustration, on mettrait la mention obligatoire:
« Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé. »
🙂
Très juste, avec en plus « pour ta santé, mange cinq fruits et légumes par jour ».
Sans compter que l’on pourrait censurer Astérix pour les pirates dont un des membres d’équipage est un noir qui parle de manière caricaturale.
C’est vrai qu’avant c’était le bon temps, avant toute cette censure de frappadingue. Je pensais à Collaro hier, il faisait une fausse pub pour le savon « Monsavon ». On y voit une femme avec une dent cassée, un cocard et des bleus sur la figure. La blague était que la femme disait un truc du genre « j’ai un drôle de teint » et le mari qui disait un truc du genre « t’avais qu’à pas utiliser MON savon !!! ». Bref, une blague bien lourde, marrante quand même, mais qui aujourd’hui provoquerait une levée de boucliers et d’indignations unanimes.
Les temps ont changé, et pas en bien.
Non pire. Maintenant qu’Uderzo a permis à d’autres dessinateurs d’utiliser Astérix, on a déjà les idées des lobbies qui s’imposent. Rien qu’avec « La Fille de Vercingétorix ». Bientôt, on aura les Gaulois qui deviennent vegan…
La fin d’une époque…
J’aime bien la dernière illustration.
Des Gaulois et des Gauloises (en décolleté) ripaillant ensemble dans la bonne humeur.
Je ne sais même pas s’ils peuvent encore proposer de telles scènes insoutenables aux enfants avec le véganisme, la lutte contre le populisme, le multiculturalisme, le métissage obligatoire etc.
… »Foin des Macroniens constipés ou avec un balai dans le cul « .
Quel délice sous la plume de notre professeur agrégé de lettres classiques ! C’est aussi pour ça qu’on t’aime Christine !
Merci adorable Paco
Aujourd’hui on est tous un peu orphelins ,on a pratiquement tous lu un album d’Astérix. Rip mr Uderzo ,et condoléances à la famille .